Je désire envoyer un flot immortel de gratitude à travers le monde pour avoir été complètement délivré de la nuit mentale la plus noire, uniquement par l'étude de la Science Chrétienne et de son interprétation de la Bible, conjointement avec l'aide fidèle que m'a donnée une praticienne de cette Science.
Je lisais la Bible depuis mon enfance, mais aucune secte n'avait pu me présenter une interprétation satisfaisante car, selon l'explication qu'on en donnait, la Bible promettait la délivrance des souffrances humaines conditionnellement. Après avoir fréquenté les églises d'une dizaine de sectes différentes et avoir voyagé dans ce pays pour aller entendre bien des prédicateurs renommés, je me trouvai dans un état moral absolument désespéré. J'avais aussi lu beaucoup de livres de théologie, mais n'y avais trouvé aucun secours pratique pour le salut. Je dois cependant de la reconnaissance aux amis Chrétiens pour la bonté qu'ils m'ont témoignée durant cette période et pour les nombreux efforts qu'ils ont faits pour me venir en aide.
J'en étais arrivé, il y a onze ans, à une dépression morale totale, et après m'être adressé personnellement à plusieurs pasteurs, je considérai que ma conception de la religion semblait, dans ma confusion, n'être qu'une théorie irritante qui me narguait dans ma perplexité. Je souffrais cruellement de la crainte, de l'insomnie et de troubles internes, pour lesquels je pris des médicaments, subis des massages et d'autres traitements dans une maison de santé, d'où un spécialiste m'envoya finalement à Londres, dans l'espoir que les attraits de cette ville absorberaient mes pensées et me feraient peut-être retrouver mon équilibre. Aucun de ces traitements ne me donna de soulagement mental, bien que je reçusse les soins bienveillants et empressés de mes amis et des spécialistes. Je repris mon travail après six mois d'oisiveté; mon état de santé était très précaire et je résolus de ne plus penser sérieusement à quoi que ce fût. Je mis la Bible de côté et ne m'occupai plus de religion, mais je n'abandonnai jamais l'idée que Dieu doit être compris.
Il y a environ cinq ans, je fus appelé à servir dans l'Armée britannique. Je reçus mon instruction militaire, mais alors je tombai de nouveau dans une dépression morale absolue. Je me rendis compte que Dieu seul pouvait me sauver de cette situation et j'écrivis à mes amis leur demandant de prier pour moi, car je craignais beaucoup de perdre la raison. Croyant alors que la mort mettrait fin à ma torture, je la demandai sincèrement à Dieu dans mes prières. On me renvoya finalement de l'hôpital militaire comme incurable. A ce moment critique, Dieu exauça nos prières en me faisant entrer dans “le vestibule de la Science Chrétienne” (Miscellany, p. 159), où la vie éternelle est à la fois comprise et démontrée. Je n'en connaissais pas les enseignements, mais je me sentis poussé à aller voir une praticienne. Lorsqu'elle me demanda si je désirais un traitement, je lui répondis que je n'avais pas la moindre idée de ce qu'elle entendait par cela, mais que je me soumettrais à tout ce qui promettait du soulagement. Elle me donna un traitement avec patience et je commençai à mieux aller. Je lus le livre de texte de la Science Chrétienne: “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” par Mary Baker Eddy, y consacrant jour et nuit chaque instant dont je pouvais disposer, et j'y vis tout d'un coup l'assurance de la cessation de tous mes maux. Je repris bientôt mon emploi dans les bureaux du Gouvernement, où il me fallait être de service et le jour et la nuit; à présent, grâce à la Science Chrétienne, je suis à même de faire mon travail aisément et d'une manière satisfaisante, et en outre d'étudier pendant bien des heures chaque semaine. Ma santé est parfaite, mentalement et physiquement.
J'ai obtenu plusieurs belles guérisons, mais je suis tout particulièrement reconnaissant à Dieu pour la guérison instantanée de l'insomnie et pour la lueur de l'Amour divin qui m'a été donnée pendant cette démonstration. La guérison fut le résultat de traitements à distance, à un moment où j'avais presque perdu tout espoir. Je suis aussi reconnaissant de tout ce que Christ Jésus a fait pour l'humanité, reconnaissant envers Mary Baker Eddy, cet autre serviteur de Dieu, qui a aussi souffert afin que j'aie la vie et que je l'aie “en abondance.”
Je désire exprimer mes remerciements pour le privilège d'être à la fois membre de L'Église Mère et d'une église filiale, ainsi que pour celui d'avoir suivi un cours d'instruction. Je loue Dieu d'être arrivé à comprendre que, comme le dit Mrs. Eddy à la page 569 de Science et Santé, “celui qui touche le bord de la robe du Christ et maîtrise ses croyances mortelles, l'animalité et la haine, celui-là a la grande joie d'avoir la preuve de la guérison et a la douce conviction que Dieu est Amour.”
Parkstone, Dorset, Angleterre.
