Un grand nombre des personnes qui étudient la Science Chrétienne ont trouvé que la contemplation des voies de la nature et de l'opération apparente de la loi dans le gouvernement du prétendu univers physique, détermine souvent une vision et une inspiration qui enseignent très utilement à surmonter certain état humain erroné. Telle fut l'expérience d'une étudiante qui avait souffert de bien des façons par suite d'une tendance à la jalousie et à l'égoïsme, qu'elle considérait comme inhérente à son caractère et par conséquent comme quelque chose qu'elle devrait endurer patiemment. Cet état devenait particulièrement sensible lorsqu'il s'agissait de personnes qu'elle aimait beaucoup. La simple pensée que les autres partageaient leur affection, qu'elle n'était pas choisie comme seul objet de leur attention, lui causait toujours un vif sentiment de souffrance.
Après avoir commencé l'étude de la Science Chrétienne, ce malaise parut s'aggraver considérablement et devint beaucoup plus douloureux. Cependant, l'étudiante commençait à envisager la situation d'une manière différente; elle apprenait que cet état mental, n'étant ni harmonieux ni salutaire, ne pouvait provenir de l'Entendement divin, et que par conséquent elle pouvait le surmonter. Durant les années qui suivirent, elle s'efforça de triompher de cette difficulté en affirmant en elle-même qu'une telle attitude n'était pas raisonnable et que, n'étant pas une expression de l'Amour divin, c'était une suggestion de l'erreur qu'elle devait nier. Ces arguments réprimèrent grandement l'erreur mentale; mais un sentiment pénible, contraint et dénaturé semblait persister dans la conscience de l'étudiante jusqu'à ce qu'elle fût enfin convaincue que cette façon de penser n'était pas une démonstration et que le mal n'avait pas été guéri conformément à la Science Chrétienne, mais simplement réprimé par la volonté humaine. Ceci indiquait qu'elle devait acquérir une plus grande mesure de compréhension et démontrer une conscience plus élevée de la réalité, avant de pouvoir se rendre clairement compte du néant de ce vieil ennemi.
S'appliquant, dans le recueillement, à trouver le chemin, elle se rappela ce que nous apprenons à la page 409 de “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” par Mary Baker Eddy, à savoir que “les prétendus ‘fils des hommes’ mortels et imparfaits, sont depuis le commencement, des contrefaçons qui doivent être dépouillées pour faire place à la pure réalité. C'est dans la mesure où les mortels réalisent la Science de l'homme et recherchent le modèle véritable, que ce mortel est dépouillé et que le nouvel homme, ou homme réel, est revêtu.” Elle comprit alors que pour triompher de la croyance erronée, elle devait obtenir un aperçu du “modèle véritable,”— le vrai concept spirituel de l'Entendement divin, de l'Amour infini, divin.
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