Je suis très reconnaissante à la Science Chrétienne et désire rendre témoignage de son pouvoir guérisseur. Il y a trois ans et demi environ, alors que j'habitais à Portland, Orégon, mon petit garçon âgé de huit ans fut renversé par une automobile dans laquelle se trouvaient deux hommes. Deux de mes plus jeunes enfants rentrèrent et s'écrièrent: “Maman, Floyd a été écrasé par une automobile.” Je tremblai tout d'abord comme si j'avais reçu une balle; mais comme un éclair ces paroles me vinrent: La Vie est éternelle. Je me raccrochai à ces paroles et j'allai vers la porte où arrivaient les hommes qui apportaient notre enfant apparemment inanimé. L'un demanda s'il devait courir chez le médecin; l'autre voulait faire venir une ambulance; mais je les remerciai en leur disant qu'on allait donner à l'enfant les soins nécessaires. Je téléphonai tout de suite à une praticienne de la Science Chrétienne qui consentit affectueusement à le traiter et me dit: “En réalité, il n'est rien arrivé.” M'appuyant sur cette déclaration et sur la pensée que la Vie est éternelle, je montai dans la chambre où le père de l'enfant était en train de le déshabiller. L'enfant ne montrait encore aucun signe de vie.
Chacun des membres de la famille s'attachait à la vérité. J'entendais l'aîné de nos garçons répéter tout haut dans sa chambre “l'exposé scientifique de l'être” qui se trouve à la page 468 de “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” par Mary Baker Eddy. Quelqu'un rapporta que l'automobile ne tenait pas le bon côté de la rue, et c'était bien vrai; mais nous ne voulûmes laisser sortir de chez nous que des pensées d'amour. Je dis aux enfants que l'Amour guérit et bénit, de sorte que nous ne pouvions condamner personne. Nous n'entretînmes que des pensées d'amour. Il y avait beaucoup de confusion autour de nous et nous demandâmes à la praticienne de venir à la maison. Elle nous pria de la laisser travailler chez elle un peu plus longtemps. Peu de temps après, l'enfant ouvrit les yeux et dit: “Maman, je savais que Dieu est toujours présent.” Il retomba dans un état de torpeur, mais s'éveilla bientôt en disant que ce n'était qu'un mauvais rêve. La praticienne arriva et au bout d'une heure l'enfant manifesta le désir de se rendre dans la chambre voisine, et il y alla, prouvant ainsi que la guérison était complète. Les deux hommes revinrent ce soir-là vers dix heures et s'informèrent de son état. Ils déclarèrent qu'ils ne pouvaient ni manger ni se calmer, parce qu'ils avaient toujours devant eux l'image de l'enfant inanimé. Nous les conduisîmes en haut pour leur montrer l'enfant qui dormait. Toute lividité avait disparu et l'enfant était tout à fait normal. Les hommes furent certainement heureux de voir ce changement. L'un déclara qu'il ne savait pas ce qu'était la Science Chrétienne, mais qu'elle devait être bien puissante. Le lendemain matin, l'enfant jouait au dehors et ses amis l'examinèrent avec attention. Ils furent surpris de le voir entièrement guéri. Plus tard, on m'appela pour que je visse à quel jeu violent il se livrait. Comme je me dirigeais vers la porte, la pensée suivante me vint: Délie-le et donne-lui la liberté. Le soir, tandis que je songeais à cette protection et à cette guérison merveilleuses, les lignes suivantes d'un cantique me revinrent à la mémoire:
“Lorsqu'on comprendra que Dieu habite avec les hommes,
Et qu'Il restitue toute la création en son premier état,
Quel langage en révélera la moitié des merveilles?
Quel œil en percevra les gloires éblouissantes?”
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