Voici déjà quelque temps que je me sens poussée à exprimer ma gratitude par l’intermédiaire du Journal ou du Sentinel pour tous les bienfaits que j’ai reçus depuis que j’ai commencé à étudier la Science Chrétienne, et j’espère aider ainsi à quelqu’un qui se sentira peut-être aussi découragé que je l’étais, lorsque je m’adressai à la Science pour être soulagée d’un mal physique qui avait été prononcé incurable par les médecins, et qu’ils croyaient être une excroissance maligne dans la gorge. En 1916, je subis une opération, jugeant que tout était préférable aux souffrances que j’endurais. Le soulagement fut de courte durée et le mal reparut sous une forme aggravée. Je retournai au sanatorium, m’apprêtant à subir une seconde opération, mais on me dit alors que l’on ne pouvait rien faire de plus pour moi et l’on me fit comprendre que la fin était proche. En rentrant chez moi, je fis la connaissance d’une dame qui me demanda pourquoi je n’essayais pas de la Science Chrétienne. Je répondis que je n’y avais aucunement foi; mais après avoir entendu tout le bien qu’elle avait à en dire, j’acceptai l’adresse d’une praticienne et je lui écrivis plus tard, lui demandant de me donner des traitements et un exemplaire de “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” par Mary Baker Eddy. Cependant après avoir reçu quelques traitements, comme je n’avais éprouvé que très peu de soulagement, je me sentis découragée, je renonçai aux traitements et mis le livre de côté. Je semblais décliner rapidement après cela, et c’est presque avec impatience que j’attendais la fin, comme seule solution.
Vers cette époque une amie bien chère qui, je le savais, s’intéressait à la Science Chrétienne depuis quelque temps, vint me voir, et sans en espérer aucun secours, je consentis, pour plaire à cette amie ainsi qu’à plusieurs autres, à reprendre des traitements à distance, pensant que s’ils ne pouvaient me faire aucun bien ils ne pourraient me faire aucun mal. A ce moment-là, je ne pouvais circuler que fort peu dans la maison et cela même avec grande difficulté. La moindre fatigue me causait souvent des suffocations pénibles. Je ne puis exprimer en paroles ma surprise et ma gratitude pour l’amélioration qui se produisit; elle se manifesta presque immédiatement, et en moins de trois semaines je pris le train pour me rendre chez mon amie où, pendant quelques semaines, je continuai à recevoir des traitements à domicile. Ma guérison fut parfaite.
Depuis lors, j’ai reçu beaucoup de preuves du pouvoir que la Vérité a sur l’erreur lorsqu’on la met en pratique comme la Science Chrétienne l’enseigne, et je suis bien reconnaissante pour tous ces bienfaits. Cependant, je suis encore bien plus reconnaissante pour la lumière spirituelle que je reçois chaque jour en étudiant la Bible avec l’aide de Science et Santé, qui est en effet une “clef” des Écritures, m’enseignant que Dieu est Amour.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !