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L’Assemblée Annuelle de L’Église Mère

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1923


A L’occasion de l’Assemblée Annuelle de L’Église Mère, qui se réunissait à deux heures le lundi, 4 juin, un auditoire, venu de maints pays et remplissant l’édifice de L’Église Mère, n’était qu’un cœur pour rendre grâces à Dieu des bienfaits innombrables reçus par le ministère guérisseur du Christ, tel qu’il est révélé par la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy. Cette vaste assemblée manifestait de toutes parts une réalisation profonde de la vraie signification de l’Assemblée Annuelle comme étant une occasion d’exaltation spirituelle et de reconnaissance pour la compréhension progressive des enseignements de notre Leader. Les rapports des officiers de L’Église Mère étaient exceptionellement intéressants. Un fait, parmi les plus importants qui furent relatés, est que le nombre des nouveaux membres ajoutés à l’église pendant l’année écoulée est le plus grand dans l’histoire du mouvement de la Science Chrétienne.

Après qu’on eut chanté le cantique 196 “Shepherd, show me how to go” (Berger, enseigne-moi à gravir), par Mary Baker Eddy, le Président sortant, Mr. Albert F. Gilmore, C.S.B., de Boston, lut les passages suivants:

La Bible: Psaume 133:1; Actes 4:33; Éphésiens 4:1–8, 11–13.
Science et Santé: Pages 469:30; 519:11; 202:3; 269:3; 497:13; 340:15.

Après la lecture de ces passages, l’assemblée fit une prière silencieuse, puis répéta à haute voix l’Oraison Dominicale. On chanta ensuite le cantique 191 “Our God is Love, unchanging Love” (Notre Dieu est Amour, immuable Amour), après quoi Mr. Gilmore lut les noms des officiers pour l’année nouvelle: Président, Charles E. Heitman, C.S.B., de New-York, New-York; Trésorier, Edward L. Ripley, C.S., de Brookline, Massachusetts; Secrétaire, George Wendell Adams, C.S.B., de Boston, Massachusetts; Premier Lecteur, Bliss Knapp, C.S.B., de Brookline, Massachusetts; Second Lecteur, Mrs. Gertrude S. J. Farmer, C.S., de Hampton Falls, New-Hampshire.

Mr. Gilmore, le Président sortant, prononça alors le discours suivant:

Membres de L’Église Mère,

Nous sommes de nouveau réunis en Assemblée Annuelle pour entendre les rapports des officiers de notre église et pour apprendre d’eux et du champ, quels sont les fruits de la semence de la Vérité spirituelle, implantée par la Science Chrétienne dans les profondeurs de la conscience humaine. C’est pour nous l’heure opportune de nous tourner vers Dieu avec une gratitude profonde pour Sa merveilleuse bonté envers les enfants des hommes, ainsi que vers notre Leader bien-aimée, Mary Baker Eddy, pour son don incomparable à l’humanité,— don duquel chaque personne ici présente est, en quelque sorte, le bénéficiaire direct.

Lorsque, portant les regards au loin, nous considérons les activités du monde, nous sommes frappés du fait que l’œuvre que la Science Chrétienne doit accomplir n’a fait que de commencer. Le genre humain est si enclin à rester attaché à ses coutumes habituelles; l’entendement mortel est apparemment si opposé à la réception de la Vérité, qu’il est nécessaire que les Scientistes Chrétiens s’efforcent, constamment et continuellement, d’arriver à une compréhension plus grande et à une démonstration plus adéquate de l’Amour divin, comme étant l’unique destructeur du mal.

En tant que Scientistes Chrétiens, nous avons une connaissance particulière des causes de ces circonstances difficiles où se trouve le monde, ainsi que de leur gravité; et, grâce à la Bible et à notre livre de texte, “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” nous sommes munis des instructions nécessaires et suffisantes pour guérir l’humanité de ses maux divers. Le besoin est grand et l’appel est pressant. Il est absolument nécessaire que nous avancions avec plus de consécration, avec un meilleur accord entre nous, avec une dévotion toujours plus profonde à l’œuvre qui nous incombe de répandre au loin le message de la Vérité guérisseuse, nous efforçant avec ardeur d’acquérir individuellement une compréhension progressive du Christ.

Mrs. Eddy, adressant un message de félicitation à une église branche au sujet d’une démonstration accomplie, disait ainsi que cela est rapporté dans “Miscellany” (p. 197): “En comparant de tels étudiants à ceux dont les paroles ne sont que les substituts des œuvres, nous apprenons que l’atmosphère translucide des premiers doit illuminer les ténèbres des derniers, autrement la Science Chrétienne disparaîtrait du milieu des mortels.” Notre Leader vit très clairement que ce n’est que par les œuvres, en faisant les œuvres, et en vivant la vie de notre grand exemplaire, Jésus de Nazareth, que nous contribuons au vrai ministère Chrétien — la guérison du genre humain. Les paroles, en effet, ne sont point les substituts des œuvres.

Mrs. Eddy a révélé la vérité concernant Dieu et l’homme. Comment Dieu sera-t-il connu, si ce n’est par Sa révélation dans la vie de ceux qui s’affectionnent aux choses de l’Esprit? Nous n’accomplirons notre devoir et notre obligation, ni par de belles paroles, ni par la répétition de ce dogme-ci ou de ce cantique-là, mais en faisant les œuvres. En qualité de bénéficiaires de la guérison spirituelle, opérée par la douce présence de l’Amour divin, nous avons l’obligation de hâter les progrès de l’œuvre que notre grande Leader a fondée avec tant de succès. Ne soyons pas indolents, mais prompts et instants, en union et en harmonie, cherchant à élever le Christ, pour que tous les hommes puissent le contempler, l’admirer, l’accepter et être guéris. Paraphrasant les paroles de St. Jacques, disons: Mettons en pratique la parole de Dieu et ne nous contentons pas de l’écouter.

Le nouveau Président, Mr. Heitman, prononça le discours suivant:

Notre Leader bien-aimée nous a dit: “Le foyer est le lieu le plus cher de la terre, et il devrait être le centre, mais non la limite, des affections” (Science et Santé, p. 58). C’est à peu près de la même façon que nous considérons L’Église Mère, et il s’ensuit que dans un certain sens, ces assemblées annuelles ressemblent à un retour général au foyer. De même qu’une grande famille qui s’élargit continuellement, les Scientistes Chrétiens de toutes les parties du monde se réunissent en ces occasions, non seulement afin de partager leur plus haut concept de l’Église, dans un esprit d’amour et d’union, mais aussi pour se réjouir dans la réalisation que, grâce à une autre année de travail sérieux, la Science du Christianisme, telle qu’elle est exposée dans les écrits de notre Leader, a été établie plus largement et plus solidement dans la conscience humaine.

Tandis que les Scientistes Chrétiens se réjouissent à bon droit de ce signe de progrès et de prospérité, ils ne perdent cependant pas de vue le fait que de telles manifestations sont simplement “les miracles qui accompagneront,” ou, pour le dire autrement, les preuves extérieures d’une vision intérieure,— une vision qui nous permet de percevoir et, en quelque sorte, de démontrer que l’idée spirituelle de l’Église, de même que la vraie identité de l’homme, est établie maintenant et à jamais dans cet état de conscience harmonieuse qui est décrit comme étant le ciel. C’était de cette vraie conception de l’Église, de cette claire perception du Christ, et de rien moins, dirai-je, que Jésus parla, lorsque louant Pierre, il déclara: “Sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes des enfers ne prévaudront point contre elle.”

Mrs. Eddy donne la signification exacte de cette déclaration dans sa définition de l’Église à la page 583 de notre livre de texte, “Science et Santé avec la Clef des Écritures.” Là, elle en donne d’abord la définition spirituelle: “La structure de la Vérité et de l’Amour; tout ce qui repose sur le Principe divin et en procède;” et ensuite une seconde définition, dans laquelle elle déclare que l’office de l’église, en tant qu’institution humaine, est d’ennoblir la race, de guérir les malades et de triompher du péché. On verra donc, par cela, que nous ne devenons membres de cette église — un avec son but et ses activités — que dans la mesure où nous gagnons quelque perception du divin Principe et de son idée spirituelle, et sommes capables, en vainquant la chair, de mettre cette connaissance à la portée de la compréhension humaine.

C’est pour cette raison, qu’il appartient à l’étudiant loyal et sincère de la Science Chrétienne de toujours veiller, afin que sa pensée ne soit pas rendue confuse par certains enseignements subtils et corrompus sur le sujet de l’Église,— des membres de l’église et des fonctions véritables de l’église, comme organisation. La différence, entre cet enseignement auquel je viens de faire allusion et celui de Mrs. Eddy, n’est rien moins que la différence entre l’ignorance et la compréhension; l’un diffère de l’autre de même que ce qui est matériel et humain diffère de ce qui est spirituel et divin. L’effet, sinon le dessein précis, de cet enseignement erroné, est de favoriser le développement de la méfiance, de l’inharmonie et de la dissension. Il conseille la séparation et plaide pour la désunion et la désagrégation. Il voudrait, si cela était possible, mettre obstacle au développement régulier de la Vérité spirituelle dans la conscience humaine. Il mettrait de côté et annulerait les règles établies du gouvernement de notre église, et empêcherait l’opération de ces activités utiles de l’Église que notre Leader a si clairement esquissées. Il aimerait faire tout cela et plus encore; et, ce qui est le plus étonnant, c’est qu’il voudrait le faire au nom de la liberté! Il interpréterait, ainsi, un héritage divin comme étant une licence qu’on aurait de satisfaire le moi; et, par ce fait même, nous empêcherait d’entrer dans ce sens plus divin de liberté qui consiste à faire avec humilité ce qui est le plus proche du bien, non pas ce que l’ambition humaine et l’amour du pouvoir personnel suggèrent.

C’est Ruskin, vous vous rappelez, qui a dit que la marque distinctive d’un grand homme véritable est son humilité; et afin de s’expliquer plus clairement, il a ajouté: “Je n’entends pas par ce mot humilité, le doute de sa capacité ou l’hésitation à dire ce qu’il pense, mais plutôt une vraie compréhension du rapport qui existe entre ce qu’il peut faire et dire et ce que le reste du monde peut dire et faire.” Nous voyons donc, que l’humilité d’action dans les affaires humaines consiste dans une prompte disposition à sacrifier l’égoïsme, l’orgueil et l’opinion personnelle dans l’intérêt de l’uniion et du bien public. Ce n’est que par l’opération large et pratique d’une telle humilité dans la conscience humaine, que nous pouvons jamais espérer l’établissement de ce concept simple mais élevé de la fraternité de l’homme que Jésus montra en lui-même,— fraternité qui est soutenue et gouvernée par ce sens spirituel d’amour et d’obéissance si bien défini dans les deux commandements desquels, selon le Maître, “dépendent toute la loi et les prophètes.” L’église qui encourage le plus efficacement cet idéalisme plus élevé de fraternité est incontestablement celle qui remplit le mieux sa mission en tant qu’expression organisée du Christianisme.

De cette manière, et de cette manière seule, l’Église peut aider, avec succès, à déplacer par de justes réformes, les anciennes formes de gouvernement qui ne sont basées sur rien de plus stable et de plus sûr que ne le sont la volonté humaine et la force physique. En effet, ce n’est que par de tels moyens que l’Église parviendra à diminuer les disputes personnelles, à désarmer les préjugés nationaux et à entrelacer, dans nos amitiés internationales, ces qualités d’amour, de justice et d’équité qui resserrent et sont les seules qui puissent entretenir une paix durable. Bien que notre privilège soit de comprendre que l’idée spirituelle de l’Église, déroulant la plénitude du Christ, est une entité impérissable dans l’Entendement divin, indépendante de toute organisation bornée et de tout édifice matériel, nous voyons qu’il n’en est cependant pas moins de notre devoir de démontrer que l’expression humaine de l’organisation de l’église, lors même qu’elle est gouvernée par une compréhension limitée du Christ, peut servir à purifier la conscience et à lier la société humaine dans un système de gouvernement qui s’approche bien davantage des idéals de Jésus, et qui ressemble plus exactement au modèle de l’Église Chrétienne primitive, si bien décrite en tant que démocratie en miniature.

Il est facile de voir que le divin Principe de la vraie démocratie n’opérera dans la conscience humaine et que le gouvernement de Dieu ne sera établi sur la terre comme au ciel, que dans la mesure où la Parole de Dieu sera mise en pratique parmi les hommes, grâce à la compréhension et à la démonstration du Christianisme scientifique. En tant que Scientistes Chrétiens, nous avons notre rôle à jouer dans ce mouvement progressif, et comme citoyens et électeurs dans nos pays respectifs, nous devrions jouer notre rôle d’une façon si pratique que le monde en arrive à comprendre que ce n’est ni l’église ni la religion, mais un sens erroné de toutes deux, qui a, apparemment, échoué dans l’établissement de “paix sur la terre, bienveillance envers les hommes.”

En faisant cela, nous démontrerons par un exemple, que l’Église n’est que notre compréhension consciente de Dieu et de Son Christ, et que l’église ne cessera d’être imparfaite, bornée et matérielle qu’à mesure que nous cesserons de penser à elle en termes d’imperfection, de limitation et de matière. Puis-je alors demander: Pourquoi rejetterions-nous ces instruments humains et ces organisations humaines, et considérerions-nous les expériences, les victoires et les apparentes défaites qui tiennent à la solution de nos problèmes terrestres, comme autant de pierres d’achoppement dans le chemin du progrès? Ne devrions-nous pas plutôt renouveler et perfectionner nos concepts de l’organisation et accepter ces expériences comme marchepied à gravir pour atteindre à une compréhension plus élevée de Dieu et de Ses lois,— compréhension qui nous permettra de partager avec notre Leader sa vision de l’Église et de ses règles de gouvernement, telles qu’elles sont inscrites dans le Manuel de L’Église Mère? Nous prouverons ainsi, que l’Église réelle, de même que la création spirituelle, est l’expression du penser divin; et nous prouverons également que le mouvement de la Science Chrétienne est dirigé aujourd’hui, non seulement par les paroles écrites de sa Fondatrice, mais aussi par l’inspiration divine, sous la direction de laquelle, elle a déterminé, par des détails si pratiques, les activités essentielles à son unité, à son progrès et à sa protection.

Bien qu’il soit vrai que, grâce à sa vision claire, Mrs. Eddy a discerné et prophétisé que l’heure viendrait où le besoin d’une organisation matérielle serait dépassé, permettez-moi toutefois de dire à ce sujet: “Pour ce qui est de ce jour et de cette heure, personne n’en sait rien, ... ni même le Fils, mais le Père seul.” Nous pouvons être sûrs d’une chose, mes amis,— c’est que le sens exalté de la loi divine de la liberté ne sera jamais atteint ni par la critique ni par la condamnation de notre frère. L’amour seul accomplit cette loi. Sous son opération, l’organisation humaine n’est jamais détruite, mais elle est améliorée et renouvelée, jusqu’à ce que le besoin que nous avons d’elle disparaisse dans le déroulement d’un meilleur concept de l’unité spirituelle. Quand cette heure viendra, la guérison se fera sans argument, et l’homme spirituel sera vu consciemment, là où le mortel semble être à présent. Durant cette période de progression, encourageons l’espérance et confirmons l’attente par des guérisons plus nombreuses et meilleures. Soyons plus reconnaissants envers Dieu, plus obéissants aux commandements de notre Maître et plus loyaux aux enseignements de la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne. Coopérons activement et affectueusement avec ceux qui sont chargés, d’après le Manuel, de sauvegarder ses intérêts et de faire avancer son œuvre, et comprenons que l’homme, tel que l’Entendement divin le connaît, est toujours à sa propre place; et lorsqu’on considère les choses du point de vue humain, cette place est toujours là où l’homme exprime l’intention divine. Sachons qu’en réalisant la vérité pour le soutien de nos compagnons de travail, nous ne soutenons pas les personnes elles-mêmes ni ne servons leurs intérêts personnels; mais comprenons plutôt que nous nous plaçons, nous et nos frères, de manière à recevoir d’une façon plus directe, le support du divin Principe. Finalement, mes amis, “élevez-vous dans la force de l’Esprit pour résister à tout ce qui est dissemblable au bien,” et sachez que “Dieu en a rendu l’homme capable, et [que] rien ne saurait invalider les facultés et le pouvoir dont l’homme est divinement doué” (Science et Santé, p. 393).

Rapport du Trésorier pour l’Année finissant le 31 Mai 1923

l’ÉGLISE MÈRE

Le solde dans le Fonds Général, le 31 mai 1922, était de $146,636.26; les dépenses durant l’année ont été de $586,248.29, laissant un solde de compte, le 31 mai 1923 de $45,792.06. Les dépenses du Fonds Général comprennent la somme de $52,473.29 pour la défense légale de L’Église Mère, ainsi que pour la réorganisation de La Société de Publication de la Science Chrétienne.

Le solde de compte, le 31 mai 1922, dans les Fonds Spéciaux de L’Église Mère était de $246,173.65; les dépenses pendant l’année ont été de $179,228.05, laissant un solde de compte, le 31 mai 1923, de $176,231.67. Ces dépenses comprennent la somme de $38,900.88 dépensée pour Secours de Guerre en Allemagne et autres pays européens; la somme de $32,710.80 affectée aux secours dans le Proche-Orient, et la somme de $29,829.29 déboursée au profit des Anciens Soldats.

L’ASSOCIATION DE BIENFAISANCE DE LA SCIENCE CHRÉTIENNE

Le solde dans les Fonds Courants, le 31 mai 1922, était de $175,789.40; les dépenses durant l’année ont été de $472,012.24, laissant un solde de compte, le 31 mai 1923, de $132,089.26. Les dépenses comprennent la somme de $162,519.32 pour l’extension de la cuisine et de la salle à manger, ainsi que pour d’autres améliorations permanentes, et une somme suffisante réservée aux hôtes ne payant qu’une pension partielle et aux non-payants.

RAPPORT DU VÉRIFICATEUR

Boston, Massachusetts, le 2 juin 1923.

La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts.

Nous certifions que nous avons vérifié l’argent liquide et valeurs figurant aux comptes du Trésorier de La Première Église du Christ, Scientiste, et de L’Association de Bienfaisance de la Science Chrétienne, comme encaisse à la fin de l’année, le 31 mai 1923, et nous trouvons cette encaisse correctement établie.

(Signé) Harvey S. Chase & Co.,
Experts en comptabilité.

Comme dans les années précédentes, et en dehors des notes courantes, payées régulièrement, L’Église Mère et L’Association de Bienfaisance de la Science Chrétienne ne sont redevables d’aucune somme.

Respectueusement à vous,
Edward L. Ripley, Trésorier.

Rapport du Secrétaire de L’Église Mère

Le fait que L’Église Mère compte aujourd’hui plus de membres que jamais auparavant, ainsi que la prospérité générale de notre Cause, rendent témoignage de la vérité des paroles de notre Leader dans son poème que nous aimons tous: “Son bras nous entoure, moi, les miens, tous” (Poems, p. 4). Vous serez bien aises d’apprendre que le nombre des nouveaux membres, cette année, est le plus grand qu’on ait encore enregistré, comprenant presque cinq cents noms de plus cette année que dans les années précédentes de l’histoire de notre mouvement. Comme preuve d’obéissance aux commandements du grand Conducteur, Christ Jésus, il est intéressant de remarquer, qu’à un degré plus haut qu’on ne l’avait encore vu jusqu’ici et sans aucune sollicitation, des lettres célébrant le pouvoir guérisseur et rédempteur de la Science Chrétienne ont accompagné des centaines de demandes d’admission, rendant témoignage sur témoignage aux paroles de notre Leader (Poems, p. 75):

“C’est l’Esprit qui purifie,
Qui t’exalte, et guérira
Tout ton chagrin, mal ou péché.”

Les œuvres de guérison, plus que tout le reste peut-être, montrent clairement le bon état du cœur de notre grande Cause; car si les qualités qui guérissent, les qualités-Christ, sont dans la conscience, la ressemblance avec l’enfant est présente; et il ne reste à l’orgueil et à l’arrogance aucune opportunité de déconcerter et de désunir. Le Manuel de L’Église Mère dit, dans la Section 7 de l’Article XXX: “La guérison des malades et des pécheurs par la Vérité démontre ce que nous affirmons de la Science Chrétienne, et rien ne saurait remplacer cette démonstration.”

Une indication intéressante et significative de l’éveil de la pensée se remarque dans le fait qu’un grand nombre d’hommes et de femmes de toutes les parties du monde, qui étaient intéressés à la Science Chrétienne depuis vingt à trente ans, mais qui n’avaient pas vu l’importance de s’unir à l’église, cherchent maintenant à se ranger sous le bras affectueux et protecteur de L’Église Mère pour leur bienêtre et pour leur subsistance spirituelle, et attestent ainsi le besoin des méthodes systématiques et régulières que fournit l’organisation de l’église.

Le Secrétaire apprécie le soin plus grand que l’on prend aujourd’hui pour remplir les formules de demandes d’admission et pour les envoyer en temps opportun, s’efforçant de répondre à la requête présentée, il y a un an, du haut de cette tribune et renouvelée tout récemment par le Conseil des Directeurs dans le Sentinel du 31 mars 1923. Il semble nécessaire, cependant, d’appeler de nouveau l’attention du champ au besoin de prendre encore plus de soin, afin que les demandes d’admission soient ‘‘préparées correctement,” ainsi que le stipule le Manuel de L’Église Mère, Article VI, Section 3; car le pourcentage des demandes d’admission remplies incorrectement est encore très considérable.

Il est très agréable de noter que, durant l’année écoulée, ceux qui ont en perspective de devenir membres, ont continué à donner d’abondantes preuves de croissance spirituelle et, conséquemment, une possession plus grande des qualités requises à cette fin. Le désir et la résolution d’obéir aux règles et Statuts de L’Église Mère sont des indices d’un discernement clair à l’égard des devoirs et des responsabilités qui appartiennent à tous les membres de cette église. Réfléchissons aux paroles de Mrs. Eddy, à la page 223 de “Miscellaneous Writings”: “Puisse l’Amour divin si bien pénétrer les affections de tous ceux qui ont nommé le nom du Christ dans sa signification la plus complète, qu’aucune influence neutralisante ne puisse empêcher leur croissance ni souiller leur exemple.”

Département des Églises Branches et des Praticiens

Durant l’année passée, soixante-dix-neuf sociétés de la Science Chrétienne, une société universitaire et seize nouvelles églises ont été reconnues comme branches de L’Église Mère. Quarante-neuf sociétés de Science Chrétienne ont changé leur titre de société pour celui d’église. Le nombre total de branches reconnues de L’Église Mère est actuellement 2051, dont vingt-trois sont des organisations collégiales et universitaires.

Nous sommes heureux de rapporter que, parmi les pays les plus lointains, la Latvie a maintenant une branche reconnue de L’Église Mère à Riga; et la Rhodésia, à Bulawayo. Il y aussi une nouvelle organisation reconnue à Tien-Tsin, en Chine; et une deuxième église a été formée à Sydney, en Australie, par suite d’une surabondance de membres dans la Première Église de cette ville.

Administrateurs du Testament de Mary Baker Eddy

En accomplissant les désirs de notre Leader révérée, Mary Baker Eddy, qui a établi un fonds tenu par Fidéi-commis, “dans le but de faire progresser et de répandre plus efficacement la religion de la Science Chrétienne, telle qu’elle est enseignée par” elle, les Administrateurs du Testament ont employé $167,171.87 du revenu pendant l’année se terminant le 31 mai 1923, comme suit:

$26,078.78 furent alloués à 750 églises branches et sociétés, dont les rapports pour l’année se terminant le 31 octobre 1922 indiquaient qu’elles avaient droit à un prorata comme assistance pour la distribution gratuite de la littérature de la Science Chrétienne.

$101,101.78 furent déboursés pour aider à quarante et une églises branches et sociétés, soit à ériger des églises, soit à en acheter et les remettre à neuf.

$8700.00 furent payés à quatre-vingt-sept organisations branches comme assistance pour couvrir les dépenses de leurs premières conférences.

$1900.00 furent donnés à dix-neuf organisations universitaires et collégiales pour les aider à payer des conférences annuelles.

$21,713.21 furent employés pour assister des églises branches et des sociétés, dans des pays lointains, à couvrir les frais des conférences, égalisant ainsi ces dépenses dans toutes les parties du monde.

$7678.10 furent dépensés pour des livres de texte et autre littérature pour aider à l’organisation et à l’entretien des bibliothèques de certaines églises et sociétés de la Science Chrétienne.

De plus, 322 ambassades et consulats des États-Unis par le monde entier ont reçu The Christian Science Monitor.

Comité de Distribution de la Littérature de l’Église

Le Comité de Distribution de la Littérature de L’Église Mère est reconnaissant d’avoir à mentionner un respect croissant pour nos périodiques comme littérature autorisée de la Science Chrétienne. Une coopération affable et utile est fréquemment accordée à nos membres, et cette coopération est d’autant plus appréciée qu’elle leur est donnée sans être sollicitée le moins du monde.

Durant l’année passée, outre la littérature distribuée localement, y compris à bord des vaisseaux et dans les boîtes ou casiers dont nos membres ont soin, plus de cinquante mille périodiques et brochures ont été expédiés aux églises et sociétés, en Allemagne et ailleurs.

Nous sommes reconnaissants des opportunités que nous avons eues de partager notre surplus de littérature entre divers comités et diverses personnes, tant aux États-Unis qu’à l’étranger, où ces périodiques, distribués avec sagesse, bénissent et guérissent infailliblement. Le comité désire ardemment prouver, par “les miracles qui accompagneront,” que les pas humains qu’il fait sont le résultat de l’application sage, courageuse et intelligente des enseignements de notre Leader.

Conseil des Conférenciers

Durant l’année passée, le Conseil des Conférenciers a continué son grand travail, qui consiste à répandre les enseignements de la Science Chrétienne. Les conférences ont été très suivies, et la puissance de la parole s’est manifestée par des guérisons et des illuminations spirituelles, à propos desquelles, ceux qui les ont reçues, rendent souvent témoignage avec reconnaissance. A la page 339 de “The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany,” Mrs. Eddy dit, concernant le Conseil des Conférenciers: “Le but de ses membres est de servir les intérêts de l’humanité et de cimenter les liens de la fraternité Chrétienne, dont chaque anneau fait avancer plus haut dans la chaîne de l’être.”

Depuis notre dernier rapport annuel, 3017 conférences ont été prononcées, ce qui fait une augmentation de 91 sur le nombre de celles données l’année dernière. Le nombre approximatif des auditeurs présents à ces conférences a été de 2,235,231, ce qui fait une augmentation de 14,067. Des conférences ont été données aux États-Unis et au Canada; en Angleterre, en Écosse, au pays de Galles et en Irlande; en Allemagne, en Suisse, en Italie, en France, en Hollande et en Suède; dans l’Afrique du Sud; en Australie et dans la Nouvelle-Zélande; aux Philippines, en Chine, au Japon, à Hawaï; dans l’Alaska, au Canal de Panama et au Mexique; à la Barbade et aux Bermudes et pour la première fois dans l’île de Man, à Cuba, à la Jamaïque et à Porto-Rico.

Le plan, mis en opération au mois de juillet 1921, selon lequel le Conseil des Conférenciers, comme département de L’Église Mère, recevait les demandes de conférences de l’Amérique du Nord et s’occupait des détails de ces conférences, a été continué durant l’année passée, avec une modification demandant un sectionnement des États-Unis et du Canada. Durant la seconde année, suivant ce plan, le département a organisé 2764 conférences pour 1465 églises et sociétés de l’Amérique du Nord. Les préférences des églises en faveur des conférenciers de leur choix, ont été attentivement prises en considération dans l’assignation des conférenciers, toutes les fois que cela était possible. Il s’ensuit que quatre-vingt-dix-sept pour cent des conférences, données durant cette année de conférences, l’ont été par les conférenciers que les églises demandaient dès le commencement.

Le Conseil des Conférenciers remercie sincèrement le champ pour l’esprit de coopération que les églises et les sociétés ont montré dans leurs rapports avec ce Conseil. Un esprit généreux de fraternité a été manifesté dans l’arrangement des détails des conférences et le fait a été généralement reconnu, que les besoins de chaque église peuvent être remplis en harmonie avec les nécessités des autres églises.

Comité de Publicité

Durant l’année passée, les Scientistes Chrétiens ont fait de grands progrès dans leurs rapports avec le public. Nos comités ont eu l’occasion de remarquer cet avancement dans leur contact avec les personnes qui sont responsables des articles contenus dans les journaux, ainsi que dans leurs relations avec ceux qui font ou administrent les lois affectant la liberté humaine. Nous avons également remarqué la même amélioration dans nos rapports avec les organisation médicales et avec les sectes religieuses les plus libérales.

Aujourd’hui, la Science Chrétienne est mieux connue et on en admet plus généralement l’autorité. Il en est de même pour Mrs. Eddy, en sa qualité de Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, ainsi que pour ses disciples en tant qu’adhérents d’une religion vraiment spirituelle et pratique. Nous avons tout lieu d’être reconnaissants de ces progrès, pour la raison qu’ils se sont produits en dépit de beaucoup de difficultés apparentes. Heureusement, au lieu de subir “une rapide désintégration collective,”— pour employer les termes qui circulaient,— notre église n’a jamais été plus fermement fondée et fortifiée, contre les dangers du dedans ou contre ceux du dehors, qu’elle ne l’est aujourd’hui.

Parmi les signes des temps les plus dignes d’attention, observés par les Comités de Publicité, sont les suivants: deux dénominations, la dénomination épiscopale et la dénomination juive, ont fait des démarches pour instituer la guérison spirituelle des maladies, comme partie de leur œuvre religieuse.

L’éditeur de “Cambridge History of Modern Literature,” après que cet ouvrage fut imprimé, en fit récrire une partie par un autre auteur, afin de le rendre conforme à une norme convenable de bienséance et d’équité dans ses mentions de Mrs. Eddy comme auteur de notre livre de texte.

Dans l’Illinois (États-Unis) et dans la province d’Ontario (Canada), des préparatifs élaborés, faits par des organisations médicales, dans le but de restreindre la pratique de la Science Chrétienne, ne reçurent aucun appui de la part des législateurs de ces localités. La disposition passée finalement dans la province d’Ontario, comme partie d’une loi devant régler la pratique de la médecine, peut être considérée comme un modèle de son genre. Elle est exprimée en ces termes: “Cette loi ne s’appliquera pas aux personnes qui traitent les maladies humaines par la prière ou par des moyens spirituels en raison de la jouissance ou de l’exercice de la liberté religieuse.”

Dans la Floride, où une Cour avait interprété une loi pénale de cet État comme exigeant que les parents procurent des soins médicaux à leurs enfants, ne leur permettant point de choisir d’autres soins, la législature a remédié bien vite à cette injustice en éliminant le mot “médicaux” de ce statut.

A propos de la législation de l’Ontario, mentionnée ci-dessus, le Premier Ministre Drury a parlé de la très grande confiance que l’on met aujourd’hui dans des méthodes de guérison, autres que celles des médecins orthodoxes, et il a ajouté: “La sainteté du foyer demande que toute personne à la tête d’une famille ait le droit de réclamer, de qui que ce soit, l’assistance qu’elle considère comme nécessaire pour les membres de sa famille, en cas de maladie.”

Parmi les appréciations touchant le mérite de notre Leader, qui ont été publiées durant l’année passée, nous citons les suivantes comme étant particulièrement bien écrites. Un journaliste, dans le Los Angeles Express, parle de Mrs. Eddy comme ayant “détourné l’esprit de millions de personnes de la recherche du mal à la découverte du bien.”

L’éditeur du San Diego Herald parle d’elle comme étant “la seule femme qui ait donné une nouvelle direction à la pensée de l’humanité.” Il la décrit aussi en tant qu’ “un des plus grands professeurs de religion que le monde ait jamais connus.”

Parlant du livre de texte de la Science Chrétienne, “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” un écrivain, dans le New York Evening World, dit: “Sous beaucoup de rapports, le livre de Mrs. Eddy, quand on considère l’époque à laquelle il a été écrit et les résultats qui suivirent sa publication, est le livre le plus remarquable qu’on puisse trouver dans l’histoire du monde. Et l’influence produite par ce livre merveilleux semble encore grandir.”

L’Association de Bienfaisance de la Science Chrétienne

Puisque le but fondamental de notre Sanatorium de la Science Chrétienne est d’être un établissement où l’on soigne convenablement ceux qui suivent le traitement de la Science Chrétienne, en même temps qu’une ambiance où d’autres vent travailler à la solution de leurs problèmes, la chose la plus importante à enregistrer, c’est que, durant l’année passée, d’excellentes guérisons se sont accomplies au Sanatorium et, dans maints cas, c’étaient des guérisons qu’on désignerait ordinairement comme étant vraiment merveilleuses. Le nombre d’hôtes hébergés a été bien plus grand que celui de toute autre époque antérieure de même durée, et les places au Sanatorium sont, en tout temps, fort recherchées.

Ceux qui contribuent aux Fonds de Bienfaisance seront intéressés d’apprendre que, durant l’année 1922, sous la surveillance du Conseil d’Administration, on a dépensé la somme de $54,923.29 pour aider au paiement des dépenses de dignes personnes qui, autrement, n’auraient pu avoir part aux bienfaits de l’institution.

La nouvelle construction, commencée l’année dernière, comprend une salle à manger au niveau de l’étage principal, d’ampleur suffisante pour y asseoir à la fois tous les hôtes du Sanatorium. Cette nouvelle construction, qui est presque terminée, a doublé la capacité de la cuisine et augmenté l’espace où l’on serre les provisions. On a également commencé des améliorations nécessaires dans la propriété, telles que trottoirs, routes et nivellement. Abstraction faite des dépenses pour la nouvelle construction, ameublement, ustensiles et cætera, ainsi que du montant empolyé à l’assistance charitable mentionnée plus haut, le Sanatorium a fait ses frais. Pour achever les constructions, présentes et prospectives et pouvoir donner une somme d’assistance charitable plutôt plus grande que moindre, il est nécessaire que le champ continue à contribuer aux Fonds de Bienfaisance.

On peut dire, en toute sincérité, que les praticiens de la Science Chrétienne appelés par les hôtes, ainsi que les gardes-malades et les autres employés du Sanatorium, s’efforcent, coopérativement, de suivre les enseignements de notre Leader bien-aimée, Mrs. Eddy, de manière à obéir au commandement du Maître: “Guérissez les malades, ressuscitez les morts, nettoyez les lépreux.”

La Société de Publication de la Science Chrétienne

Les Scientistes Chrétiens seront bien aises d’apprendre quels ont été les progrès accomplis dans les affaires de la Maison de Publication durant les seize mois qui viennent de s’écouler. La situation des affaires à l’époque où l’administration actuelle en prit charge, était loin d’être satisfaisante. Non seulement les finances étaient dans un bien triste état, mais de nombreuses obligations, contractées antérieurement, restaient à remplir.

Une des obligations, dont l’administration actuelle s’est chargée, était celle de faire honneur aux abonnements aux périodiques pour lesquels le prix de l’abonnement avait été reçu antérieurement. A ceux qui avaient contremandé leurs abonnements, on n’avait pas restitué la balance de compte qui leur revenait, laissant ainsi $35,131.83 d’abonnements que la présente administration a dû remplir sans remboursement. De ces crédits, une somme de $12,000.00 environ, due aux églises branches et sociétés pour des abonnements contremandés, a été donnée par celles-ci pour le rétablissement de la Société de Publication, réduisant ainsi la balance pour les abonnements non exécutés au chiffre de $23,523.91,— abonnements qui ont été complétés avec les bénéfices réalisés depuis le 1er février 1922.

L’état des choses était le même relativement aux annonces dans le Journal. Des contrats inachevés, pour annonces d’églises et de praticiens qui avaient été retirées en 1920, s’élevaient à $17,911.66. Ces annonces avaient été payées; mais quand elles furent retirées, la balance due ne fut pas restituée. Les annonceurs ont été remboursés du montant signalé ci-dessus, à l’exception de $434.74, qui ont été contribués pour aider à couvrir les frais de la remise en état. A dater du numéro du Journal pour avril 1923, la Société de Publication a reçu, pour la première fois, depuis la restauration des périodiques, le revenu normal de ses pages d’annonces, vu que ce numéro commençait le nouveau volume avec le renouvellement des annonces payées au taux régulier. En janvier 1922, le Journal contenait les annonces de 1808 praticiens, 15 gardes-malades et 375 églises et sociétés. Le numéro du Journal de mai 1923 publiait les annonces de 6666 praticiens, 104 gardesmalades et 2003 églises et sociétés.

Au commencement de l’année 1922, la Maison de Publication avait grand besoin de réparations immédiates et de rénovation,— choses qui furent faites à frais considérables. Un désavantage qui s’opposait à la production rapide était le matériel insuffisant et vieux, qui se détériorait depuis plusieurs années. Dans le court intervalle de temps qui s’est écoulé depuis le 1er février 1922, plus de $117,000.00 ont été requis pour remplacer et fournir le matériel mécanique nécessaire. En outre, des contrats ont été signés pour trois nouvelles presses devant remplacer les premières presses, qui ont servi depuis 1908, et pour d’autres machines, le tout s’élevant à une somme additionnelle de $160,000.00, somme requise pour maintenir l’établissement à un degré convenable d’efficacité. Le paiement de ces presses doit être fait cette année, et elles seront toutes en plein mouvement au commencement de 1924. Elles seront capables d’une augmentation de vingt pour cent à l’heure dans le débit d’exemplaires, comparées aux anciennes presses.

En outre, on a payé aux Administrateurs du Testament de Mary Baker Eddy, la portion qui leur était due des excès de profit faits sur la vente des Ouvrages de Mrs. Eddy avant la nomination de l’administration actuelle. L’établissement, appartenant en propre à certaines personnes, où l’on reliait, depuis bien des années, les éditions reliures-cuir des écrits de notre Leader, avait été acheté le 21 mai 1920, par les anciens Trustees. Le travail s’accomplissait dans des locaux mal éclairés et resserrés, dans trois endroits différents, ce qui ajoutait positivement aux frais de production. Les nouveaux Trustees prirent, immédiatement, des mesures pour consolider et installer ce travail dans un bâtiment moderne, bien éclairé et situé près de la Maison de Publication, avec de nouvelles machines et un matériel moderne, afin de procurer ainsi une place convenable, propre et du dernier genre pour y relier les œuvres de notre Leader. Ces ateliers de reliure ont été remis entre les mains des Administrateurs du Testament. Le contrat passé au mois d’août 1918, avec les Administrateurs du Testament, fut révoqué en juin 1922. Le 1er novembre 1922, les Administrateurs du Testament de Mary Baker Eddy se chargeaient de nouveau de l’entière direction des ateliers de reliure, en même temps que de la publication et de la vente des écrits de notre Leader.

Les marchandises en magasin, le 1er février 1922, comprenaient des quantités de papier de divers genres, achetées pendant la période de la guerre pour parer à quelque manque probable,— papier qui se détériorait rapidement en qualité. Tout ce stock a, pour ainsi dire, été employé ou vendu. A cette époque, nul contrat n’existait avec une papeterie quelconque. Par conséquent, il fut nécessaire d’acheter du papier sur le marché afin d’avoir toujours en mains un stock suffisant pour les besoins journaliers. Cependant, des contrats avantageux furent bientôt conclus, et un approvisionnement de papier pour six semaines est maintenu en tout temps.

Le rétablissement de notre journal quotidien, d’une faible circulation de 18,000 environ, le 30 janvier 1922, à sa circulation présente de presque 90,000 en quinze mois, est un record remarquable dans l’histoire du journalisme. Cette circulation même est loin d’être satisfaisante et ne permet pas au journal de faire ses frais; néanmoins les Trustees sont reconnaissants et apprécient beaucoup la réponse du champ.

Une augmentation correspondante de circulation se montre pour The Christian Science Journal, le Sentinel, Le Héraut et Der Herold. Le Journal, le Sentinel et le Quaterly rapportent à présent de grosses sommes au-dessus du coût de leur publication; mais ces gains ont grandement été absorbés par les fortes dépenses du Monitor; de sorte que, jusqu’à présent, la Societé de Publication n’a pas été capable de payer de revenu à L’Église Mère. La table suivante, montrant l’augmentation dans la circulation des divers périodiques, du 28 janvier 1922 au 28 avril 1923, est intéressante:

The Christian Science Journal a augmenté de 337 pour cent.
Christian Science Sentinel a augmenté de 243 pour cent.
Der Herold der Christian Science a augmenté de 369 pour cent.
Le Héraut de Christian Science a augmenté de 197 pour cent.
The Christian Science Monitor a augmenté de 343 pour cent.

Un problème difficile à résoudre a été celui de trouver moyen de regagner des annonces pour The Christian Science Monitor. La plupart des annonceurs nationaux importants du pays avaient retiré leurs annonces en raison du procès. Le recouvrement s’est opéré, petit à petit, régulièrement, si bien, qu’à présent, ses colonnes sont recherchées pour l’insertion d’annonces sous diverses rubriques classifiées, et il y a une demande croissante pour des annonces d’une importance nationale et internationale. Lorsque nous parviendrons à porter sur sa liste d’abonnés, une moyenne quotidienne de 100,000 ou plus, les annonces nationales nous reviendront en plus grand volume.

En février 1922, il y avait approximativement 1750 annonceurs dans The Christian Science Monitor; à présent il y en a plus de 5400. A la même époque 300 expéditeurs de journaux s’occupaient du Monitor; il y en a aujourd’hui 845 qui sont intéressés à la distribution de notre journal quotidien.

Le Livret Trimestriel de Christian Science a été ajouté à la liste de nos publications en juillet dernier. Der Herold der Christian Science a, maintenant, son texte imprimé en caractères typographiques allemands, à la satisfaction de maints lecteurs qui ne sont pas accoutumés à l’alphabet latin. Les annonces des églises et des praticiens dans le Journal ont été composées en lignes plus longues, effectuant une économie de plusieurs pages, que l’on peut, par conséquent, utiliser pour des articles à lire.

Le 23 avril 1923, on comptait 780 personnes sur la liste des salariés de la Société de Publication. Le 30 janvier 1922, il n’y en avait que 459, y compris ceux qui étaient employés aux ateliers de reliure dont les Administrateurs du Testament ont maintenant la direction. Ce nombre représentait tout le personnel de La Société de Publication de la Science Chrétienne, y compris ses offices branches aux États-Unis et à l’étranger. Dans l’espace de quatre mois, après que les Trustees actuels eurent été nommés le 28 janvier 1922, 144 de ce nombre avaient résigné, étaient remplacés par d’autres ou étaient obligés de se retirer pour diverses raisons. Les Trustees actuels ont trouvé, à leur grande surprise, que des chefs de départements et d’autres, en quittant, à l’époque du changement d’administration, prétendaient être sous contrat, par conséquent, demandaient à être payés pour ce qu’ils appelaient une “balance de contrat,” et, dans bien des cas, ils firent des demandes exagérées pour frais de voyage et de déménagement. Le règlement de ces comptes a coûté à la Société de Publication une grosse somme d’argent. Ceci a intensifié les nombreux problèmes que les Trustees nouvellement nommés avaient à résoudre. Ils sont heureux de dire, cependant, que toutes ces réclamations ont été prises en considération; et les opérations commerciales sont maintenant dans un état normal. Ils se sont efforcés de diriger les affaires de la Société de Publication sur une base vraiment Chrétienne; et c’est sur cette base seule, que nos travailleurs ont été amenés à la condition harmonieuse actuelle.

Les Trustees de la Société de Publication tiennent à remercier tous les travailleurs dans toute l’étendue du champ qui ont donné leur appui loyal et fidèle aux périodiques et à notre journal quotidien,— publications que notre Leader bien-aimée a instituées comme canaux pour transmettre au monde son message guérisseur.

The Christian Science Monitor est loin de faire ses frais, et il est soutenu au moyen des profits faits sur les autres périodiques; par conséquent, le support de tous les Scientistes Chrétiens est une chose dont nous avons absolument besoin, car la circulation du Monitor devrait être augmentée. Que l’œuvre, donc, soit poussée en avant. Puisse la circulation de nos publications grandement s’étendre, afin que l’évangile de la guérison atteigne et influence le plus grand nombre de gens possible.

L’École du Dimanche

Les élèves et les maîtres de l’école du dimanche de L’Église Mère se réjouissent de l’opportunité, que notre Leader leur a procurée, de connaître et de démontrer ensemble le Christ guérisseur, toujours présent. Pour eux, l’école du dimanche est, en effet, un foyer du dimanche, où l’amour maternel de Dieu nourrit, enseigne, inspire et bénit.

Les maîtres reconnaissent qu’aucune activité ne demande une humilité, une ressemblance à l’enfant, une consécration et une réceptivité au bien plus grandes; car il n’existe pas de travail plus important que la vraie préparation de nos enfants à la démonstration de la Science Chrétienne.

Notre Leader n’a-t-elle pas appelé l’attention des Scientistes Chrétiens à se rendre compte du caractère sacré du travail de l’école du dimanche, par ses paroles (Pulpit and Press, p. 9): “Ah! enfants, vous êtes les boulevards de la liberté, le ciment de la société, l’espérance de notre race!”

Fonds des Secours de Guerre

En mai 1921, un Comité spécial pour les Secours à donner aux Anciens Soldats était nommé par les Directeurs pour distribuer en dons une certaine partie de la balance du Fonds des Secours de Guerre. Des Scientistes Chrétiens et des jeunes gens qui ne l’étaient pas, tous anciens soldats, furent aidés par le Comité, en reçurent des vêtements et des fonds, mais plus spécialement les moyens de continuer leur éducation. Toute sollicitation fut l’objet d’un examen minutieux, et la recommandation d’une église branche locale ou de quelques Scientistes Chrétiens compétents était requise comme preuve convaincante que le solliciteur faisait lui-même un effort sérieux et ferait des progrès, grâce à ce secours et à cette éducation. L’œuvre se continua jusqu’au 1er septembre 1922, et une somme totale de $63,560.50 fut dépensée à cette fin; une partie de cette somme est encore actuellement déboursée par acomptes réguliers s’étendant jusqu’à la fin de cette année scolaire.

Des solliciteurs de trente-six États et de six provinces du Canada ont été assistés, au nombre de 317, parmi lesquels se trouvaient des soldats temporairement frappés d’incapacité physique, sans ouvrage, ou en détresse de quelque manière. Des conforts et des équipements d’hôpital, pour le soulagement des hommes qui n’étaient pas encore en état de retourner chez eux, ont été fournis dans certains cas. Les hommes que l’on a aidés à se procurer une éducation, représentent trente-deux professions différentes. Quelques-uns de ces hommes ont remboursé au fonds une portion du secours qu’on leur avait alloué, lorsqu’ils virent que leurs besoins étaient satisfaits d’une autre façon, ou lorsqu’ils obtinrent un emploi rémunérateur. Maintes expressions de reconnaissance pour le secours donné ont été envoyées par les hommes, leurs familles, leurs amis et leurs instructeurs.

Le Fonds des Secours de Guerre a maintenu un “Welfare Worker” (Travailleur pour le bien public) à Asheville, Caroline du Nord, où se trouvaient réunis, jusque récemment, le plus grand nombre des anciens soldats dans les hôpitaux du gouvernement et où les Scientistes Chrétiens de la localité n’étaient pas en état de répondre à la demande qui leur était faite pour le secours de la Science Chrétienne. Ce praticien visite les hôpitaux régulièrement. Il a gagné la confiance et la coopération des autorités; et un grand nombre des hommes, voyant le bien que les autres obtiennent de la Science Chrétienne, ont demandé l’aide de cette personne et ont été mis en état de retourner dans leurs foyers, confiants que la Science Chrétienne est une religion pratique. Des hommes, qu’on avait déclaré incurables, ont été guéris et ont accepté la vérité. Il est question que cette œuvre, que l’on poursuit depuis le mois d’août 1921, continue aussi longtemps que la balance constituant le solde de ce fonds le permettra et que les conditions favorables actuelles existeront.

Le Fonds des Secours de Guerre a continué à aider quelque peu dans certains cas individuels de besoin en divers pays, et il a, dans une grande mesure, procuré le “pain de vie” aux affamés en Allemagne et dans d’autres pays de l’Europe, en envoyant des livres de texte et autre littérature autorisée de la Science Chrétienne à un prix donné,— suivant les monnaies en usage dans ces pays,— prix que pouvaient payer les acheteurs. Pour le moment, la balance de ce fonds est réduite à tel point que les Directeurs ont récemment fait insérer dans le Sentinel un avis, qui ouvre la voie pour des contributions à un nouveau fonds dans le dessein de continuer à fournir de la littérature et des secours divers.

Œuvre de Secours dans le Proche-Orient

En octobre 1922, on fit savoir à L’Église Mère que l’aumônier de la Science Chrétienne, Lieutenant Joel H. Benson, de la Marine des États-Unis, avait reçu l’ordre de se rendre avec son vaisseau à Constantinople, et les Directeurs profitèrent de l’occasion pour diriger, par son entremise, une œuvre de secours directe parmi les réfugiés. Des églises branches et des particuliers envoyèrent des contributions à cet effet, et l’on y accomplit encore beaucoup de bien. Depuis le 28 janvier 1923, l’aumônier Benson et d’autres Scientistes Chrétiens du voisinage se sont réunis pour tenir des cultes, qui sont actuellement suivis par des personnes de sept nationalités différentes: Américains, Anglais, Russes, Grecs, Français, Levantins, Turcs; les Leçons-Sermons sont lues en anglais et en français; les classes de l’école du dimanche sont dirigées en anglais, en français, en grec et en turc. Récemment le patriarche grec envoyait un cablogramme aux Directeurs demandant que le Gouvernement permette à l’aumônier Benson de demeurer auprès d’eux plus longtemps; et ce patriarche a adressé la même requête au Président à Washington. Le Secrétaire de la Marine a considéré la chose, et l’aumônier Benson a reçu la permission de continuer son œuvre méritoire. Trente mille dollars ont déjà été dépensés de cette manière, pour vêtements, nourriture, literie et autres objets nécessaires, ainsi que pour aider aux réfugiés à se remettre au travail et à s’établir dans des pays plus avantageux.

Le Conseil des Directeurs

Le Conseil des Directeurs voudrait exprimer aujourd’hui son appréciation la plus sincère pour le soutien uniforme qui lui est accordé par le champ, dans ses efforts continus pour soutenir et défendre la forme de gouvernement établie par notre Leader et codifiée par elle dans le Manuel de notre Église. Il voudrait féliciter le champ concernant la condition généralement prospère de nos églises et sociétés, qui grandissent en nombre, en membres, en bonnes œuvres et dans la compréhension de la justice pratique de notre religion chérie.

Les Directeurs voudraient insister qu’on fasse encore de plus grands efforts durant l’année courante pour établir dans la conscience un sens plus grand de l’amour dégagé du moi, qu’avait le Maître, au moyen duquel l’unité de l’homme avec Dieu peut être incessament démontrée, et l’amour parmi les frères être non seulement un objectif désiré, mais un fait établi. Ils voudraient rappeler à tous les Scientistes Chrétiens que nous avons aujourd’hui devant nous, comme nous ne l’avons peut-être jamais eu auparavant, le devoir et l’opportunité de guérir les malades promptement et entièrement, de consoler les affligés avec amour et compassion, et d’apporter au pécheur, grâce à l’universalité de l’Amour, des aspirations et des idéals plus nouveaux et plus élevés, qui l’aideront à se détourner de tout mal. De cette manière nous prouverons la vérité inspiratrice des paroles de notre Leader à la page 496 de notre livre de texte, “Science et Santé avec la Clef des Écritures”: “C’est l’idée spirituelle, le Saint-Esprit et le Christ, qui vous met à même de démontrer, avec une certitude scientifique, la règle de la guérison, basée sur son Principe divin, l’Amour, qui soutient, protège, et environne tout l’être véritable.”

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