“Mon âme, bénis l’Éternel, Et n’oublie aucun de ses bienfaits!”

“Mon âme, bénis l’Éternel, Et n’oublie aucun de ses bienfaits!” Quelle joie profonde je ressens à me redire ce beau passage des Psaumes, et comme il traduit bien l’amour et la gratitude dont mon cœur déborde envers notre Père céleste!

J’ai été amenée à connaître la Science Chrétienne, à un moment où j’étais très déprimée physiquement par suite de problèmes moraux dont je n’arrivais pas à trouver la solution. Lorsque j’eus mon premier traitement, j’étais si émue, si impressionnée par les bonnes paroles de la praticienne, que je ne pus exprimer aucun sentiment; mais des larmes, depuis longtemps refoulées, se firent passage, et un soulagement, un bien-être, une confiance, une espérance inexprimables pénétrèrent dans mon cœur. Je peux dire que lors du second traitement, une des phases de la crise que je traversais fut complètement anéantie; et dès ce moment, ma santé se rétablit complètement. J’avais été en traitement médical à la campagne depuis six semaines sans avoir obtenu la moindre amélioration, alors qu’une lueur de Vérité, m’avait, en une quinzaine de jours, rendue capable de reprendre mes occupations habituelles, et d’avoir en plus ma part de bonheur spirituel.

Cependant, cette expérience qui me faisait avancer me paraissait bien ardue, et cet éclair de Vérité ne semblait plus m’illuminer qu’à de rares instants. Je ne perdis pas courage, et, fortifiée par ma chère maman, je continuais l’étude du livre de texte de la Science Chrétienne, “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” par Mary Baker Eddy. Après dix-huit mois de lutte constante, j’arrivai à rompre mes chaînes, et je pus proclamer la vérité. Depuis ce jour béni aucun nuage n’est venu voiler ou amoindrir ma joie. Je me sens ferme dans la voie du Christ, et chaque fois qu’un problème se pose à moi, j’ai la conviction que sa solution est dans l’Entendement divin.