Depuis mon enfance, j’avais souffert d’une faiblesse de l’estomac qui, à mesure que je grandissais et devais remplir les devoirs de cette vie, empirait constamment. J’étais souvent obligé de m’absenter de mon travail à cause de crampes d’estomac, de maux de tête et de crises d’étourdissement; et lorsque les crises étaient passées, je ne me sentais pas encore bien, et le travail me devenait un vrai fardeau. J’étais presque constamment constipé. Je pris des remèdes domestiques, mais ils ne me soulagèrent aucunement. Je me fis ensuite soigner par deux médecins, à différentes époques. Comme je ne m’apercevais d’aucune amélioration, j’eus de nouveau recours aux remèdes domestiques. Plus tard on essaya l’électricité, mais ce fut sans résultat. Je devais souffrir encore davantage, car je tombai malade de l’influenza. Lorsque ceci fut surmonté, mon estomac était pis qu’auparavant. Pendant vingt ans, j’avais suivi un régime, que je rendis encore plus sévère en ne mangeant que très peu. Je n’étais en état de faire que bien peu de travail, et je n’avais pas cherché le secours de Dieu. Bien que dans ma jeunesse j’eusse reçu une très bonne éducation religieuse, je ne désirais pas croire en un Dieu qui punit. Je recherchais, dans des livres de science naturelle, des preuves qu’il n’y a pas de Dieu, afin de me convaincre que mes souffrances se termineraient au moins par la mort.
Un jour, tandis que je me trouvais dans cet état mental, je découvris dans mon appartement, alors que je cherchais quelques livres, un numéro d’un périodique de la Science Chrétienne, Der Herold der Christian Science, qu’un voisin avait laissé en déménageant. Je ne connaissais pas la Science Chrétienne; le fait est que, jusqu’alors, je n’en avais jamais entendu parler et n’en avais rien lu. J’ouvris le périodique et remarquai quelque chose à propos du Principe, l’Amour divin, qui guérit les malades. Ceci attira mon attention, car je n’avais jamais entendu parler d’un tel Dieu. Je continuai alors à lire. Lorsque j’eus terminé, j’avais l’espoir que moi aussi je pourrais être guéri; j’achetai donc la Bible, ainsi que, “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” par Mary Baker Eddy. J’avais résolu de démontrer moimême le pouvoir divin. Je cessai le régime, ne pris plus de médicaments et ne comptai plus que sur Dieu. Je découvris à ma grande joie que je pouvais manger de tout sans éprouver aucun malaise. Voici deux ans et demi que je n’ai plus pris de médicaments pour la maladie d’estomac. Je suis bien reconnaissant envers Dieu pour cette guérison, mais je le suis encore plus pour la connaissance spirituelle qui m’a rendu meilleur.
A l’aide de la compréhension de la Vérité, j’ai surmonté des difficultés qui, autrefois, semblaient insurmontables, et dans la mesure où j’apprends à comprendre la Vérité, je rejette d’autres difficultés. Je suis maintenant bien plus heureux et plus satisfait qu’auparavant.
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