C'est un fait historique que Mary Baker Eddy est la Découvreuse de la Science Chrétienne et qu'elle est aussi considérée et connue comme Fondatrice du mouvement de la Science Chrétienne. On s'est opposé à l'emploi qu'elle fait de ces deux termes; on a prêché de la chaire et on a publié dans la presse que personne ne peut être à la fois le découvreur et le fondateur d'une même chose. Néanmoins, Mrs. Eddy a insisté qu'on la reconnût comme la Découvreuse et la Fondatrice de la Science Chrétienne. A la page xi de la Préface de "Science et Santé avec la Clef des Écritures," notre Leader écrit: "Lorsque Dieu appela l'auteur à proclamer Son Évangile à ce siècle, elle fut aussi chargée de planter et d'arroser Sa vigne." Ces dernières paroles, ainsi que nous les comprenons, indiquent l'ordre divin de fonder et d'établir ce qui est connu sous le nom de mouvement de la Science Chrétienne. Par conséquent, non seulement nous acceptons Science et Santé comme étant la révélation complète de la Science Chrétienne, mais nous acceptons aussi le Manuel, écrit par Mrs. Eddy, comme étant ses instructions définitives relativement au govvernement de l'église. Nous n'en aurons jamais d'autre; ses Statuts sont la constitution du mouvement de la Science Chrétienne et le font ce qu'il est.
Chaque pas que faisait notre Leader dans les premières phases de son travail la conduisait directement à la formation et à l'établissement de l'église de la Science Chrétienne. En juin, 1879, elle obtint une charte ou autorisation de la législature de l'État du Massachusetts, renfermant la clause suivante: "Par conséquent, moi, Henry B. Pierce, Secrétaire de l'État du Massachusetts, je certifie par le présent acte que lesdits Mary Baker G. Eddy et autres [désignant leurs noms], leurs associés et leurs successeurs, sont légalement organisés et établis, et constituent par le fait une corporation existante, sous le nom de Église du Christ (Scientiste), avec les pouvoirs, droits et privilèges, et sujette aux limitations, devoirs et restrictions qui, d'après la loi, s'y rapportent.” Observons bien le langage employé à cette occasion. Non seulement l'église recevait certains droits et privilèges, mais elle était encore assujettie à certaines limitations et restrictions légales.
Mrs. Eddy vit plus tard que son église, représentant “la structure de la Vérité et de l'Amour” (Science et Santé, p. 583) ne saurait être gouvernée d'une manière satisfaisante par les lois de l'état. Elle sentait que pour le bien de son développement l'église avait besoin de statuts au moyen desquels L'Entendement divin gouvernerait, et non pas l'État du Massachusetts. On raconte l'histoire d'un étudiant en droit qui demanda à être admis au barreau de Boston. Le jury d'examen découvrit bientôt qu'il connaissait peu ou point du tout les principes fondamentaux de la loi, et l'en avertit. Il répondit: “Pourquoi ne m'examinez-vous pas sur les statuts? Je connais tous les statuts;” il entendait par là les lois faites par la Législature de l'État. Le juge qui présidait répliqua: “Mais, si vos connaissances de la loi se bornent aux statuts, le jour viendra peut-être où la Législature révoquera tout ce que vous savez.” Mrs. Eddy vit clairement que si le gouvernement de son église reposait sur des lois de l'État, la Législature de l'État pourrait un jour abroger ces lois, ou en faire de nouvelles qui affecteraient gravement son église.
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