Dans un article de “Miscellaneous Writings,” intitulé: “Le Chemin,” Mrs. Eddy a fait observer que le premier pas vers la guérison instantanée est la connaissance de soi-même. Il est évident que quiconque exprime certaines caractéristiques s'y accoutume si bien, qu'avec le temps, il les considère comme lui étant inhérentes, au fait, comme faisant partie de son penser; et s'il arrive que ce soient de vilaines caractéristiques et qu'il ne les corrige pas, il est probable, qu'avec le temps, il en subira les conséquences. Par exemple, une pensée malhonnête pourra conduire à un acte malhonnête, et un acte malhonnête pourra éventuellement se traduire par un vol; et, conséquence naturelle, celui qui accepte cet état d'esprit comme lui appartenant est qualifié de voleur.
La Science Chrétienne sonde l'erreur jusqu'au fond, et découvre la nature mentale de la maladie et du crime; de sorte que c'est la cause et non l'effet que l'on traite, et en faisant disparaître la prétendue cause, il est possible, non seulement de réformer les pécheurs, mais aussi de guérir les malades. On dira peut-être: Oui, j'admets que le crime est la conséquence du mauvais penser, et qu'une pensée malhonnête pourra engendrer une existence de vol. Qu'on enseigne à quelqu'un à être honnête, et il cessera d'être voleur, c'est évident. Mais comment cela peut-il s'appliquer à la maladie? Nous ne trouvons pas que ceux qui souffrent d'une certaine maladie soient justement ceux qui y ont le plus pensé. Par exemple, un petit enfant ne pense pas à la maladie avant d'être malade. Comment expliquez-vous cela?
Cette question n'a d'autre réponse que celle-ci: Quiconque ignore la vraie nature de son origine divine, croit qu'il est séparé de Dieu; ou, en d'autres termes, il croit qu'il n'est pas l'image exprimée de Dieu, mais qu'il est un mortel, ayant une origine tout à fait mortelle, un pouvoir pensant séparé de Dieu, et que son histoire est matérielle. Une telle supposition le lance dans un prétendu monde, où la phantasmagorie de l'esprit charnel, la manifestation du mal, est censée être la vraie mentalité, tandis qu'elle est une contrefaçon, et où tout le bien qui lui tombe en partage est également censé appartenir à un univers matériel et est considéré comme en faisant partie.
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