Etant donné le mauvais état de santé de notre fillette, elle fut considérée...

Etant donné le mauvais état de santé de notre fillette, elle fut considérée comme incapable de rentrer à l'école publique de Chicago. Les médecins disaient que quand bien même elle irait en classe, elle n'apprendrait rien. Le docteur en chef attaché au Conseil d'Éducation dit qu'elle était affligée d'épilepsie. Après avoir essayé de beaucoup de docteurs, sans recevoir aucun secours, la Science Chrétienne nous fut présentée.

C'est à cette époque environ que nous allâmes habiter Kansas City, où nous commençâmes à fréquenter l'église de la Science Chrétienne et fîmes entrer notre fillette à l'école du dimanche. Ensuite nous lui fîmes donner des traitements, et elle entra à l'école publique à l'âge de huit ans et demi. La praticienne de la Science Chrétienne que nous choisîmes avait été institutrice et lui enseigna à lire en lui faisant répéter l’ “énoncé scientifique de l'être” (Science et Santé, p. 468) ainsi que d'autres passages de “Science et Santé avec la Clef des Écritures” par Mary Baker Eddy; elle lui montra ensuite à trouver les passages dans le livre et lui aida à les lire. Après avoir travaillé ainsi un été, elle fut à même de lire si couramment les Leçons de Bible du Quarterly, tant dans la Bible que dans Science et Santé, et de les expliquer si clairement, que les voisins et les amis s'émerveillaient souvent de ce qu'elle le fit si remarquablement bien. Elle sortit de l'école du quartier à l'âge de treize ans, ayant toujours été l'une des premières de sa classe. Elle ne fit que deux mois dans la seconde classe et sauta entièrement la Quatrième B; elle suit actuellement les cours de l'école supérieure des jeunes gens. Elle est considérée comme forte musicienne et joue en public dans des récitals.

Il y a quelques années, elle prit part à un pique-nique que donnait l'école et le lendemain elle fut incapable de se lever. Elle perdit connaissance et pendant quarante-huit heures environ nous ne pûmes la faire revenir à elle. Elle semblait sur le point de passer dans l'au-delà, et pour nous conformer à la loi humaine, nous fîmes venir un médecin pour qu'il signât le certificat nécessaire. Il dit qu'elle souffrait d'un empoisonnement. La mère se tenait d'un côté de son chevet et la praticienne de l'autre, toutes deux énonçaient la vérité à haute voix et lui disaient de la répéter également. Au bout de quelque temps elle prononça le mot “Esprit” et nous continuâmes de travailler avec elle jusqu'à ce qu'elle répétât l'énoncé scientifique en entier avec nous. Durant toute cette épreuve ces passages du quatrevingt-onzième psaume ne me quittèrent pas, quoi que je fisse: “Celui qui habite dans la retraite du Très-Haut Repose à l'ombre du Tout-Puissant,” et, “Il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies.” Quelque livre que je prisse en main, ces paroles me revenaient toujours, et quoi que je lusse, ces mêmes paroles étaient toujours présentes à ma mémoire. Le matin de bonne heure on appela le médecin, et le même jour elle était suffisamment rétablie pour manger des tomates fraîches et des fraises, boire du lait et prendre une glace. La praticienne avait recommandé qu'on lui donnât à manger tout ce qu'elle désirait; j'obéis et ne cessais de répéter: “Ne soyez point en souci pour votre vie de ce que vous mangerez,” comme le dit l'Écriture. Elle a été complètement guérie de l'épilepsie, et depuis plusieurs années elle est une enfant bien portante, normale sous tous rapports.