Dans l'espoir que mon expérience pourra servir à d'autres qui cherchent le moyen sûr de sortir de ce qui, selon le sens mortel, est un état désespéré, je dirai que ma vie, ma santé, et mon bonheur sont dus à la compréhension de Dieu et de l'homme créé par Lui à Son image et à Sa ressemblance, ainsi que l'explique la Science Chrétienne.
Un jour que j'étais en automobile, le chauffeur ayant brusquement tourné sa voiture, je fus lancé sur le pavé de la rue; je me heurtai la tête contre les rails d'un tramway et perdis connaissance. On fit venir une ambulance qui me transporta à l'hôpital, et l'on prévint ma femme. Comme nous étions récemment arrivés dans cette ville, que nous habitions l'hôtel et que nos ressources étaient très limitées, le chemin nous paraissait vraiment sombre et incertain. A la suite d'une consultation, les médecins déclarèrent que j'avais le crâne fracturé— ce qu'indiquait un épanchement de sang — ainsi qu'un ébranlement du cerveau; la mort devait en résulter, à moins d'une opération immédiate, et même alors je n'avais qu'une chance sur mille de me remettre. Ma femme ne permit pas que l'on fît l'opération et dit aux médecins que ma vie était entre les mains de Dieu.
Ma femme et une praticienne comprirent et déclarèrent pour moi la vérité de la création de l'homme à l'image et à la ressemblance de Dieu, parfait et spirituel, et au grand étonnement des médecins, je ne passai pas dans l'au-delà. On dit alors que je vivrais peut-être, mais que je perdrais la raison et qu'il faudrait me mettre dans quelque maison de santé. Une fois de plus, il fut prouvé que la loi de la médecine était nulle et non avenue et ne pouvait rien contre l'homme réel et spirituel. On dit ensuite que pendant le reste de ma vie, je souffrirais au moins d'atroces maux de tête. De même que d'autres, cette loi n'eut absolument aucun effet. Ni médicaments ni moyens matériels ne furent employés, et mon rétablissement s'effectua complètement en fort peu de temps; et, ainsi que le déclara franchement le spécialiste, Dieu seul me guérit.
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