Il y a bientôt dix ans que j'étudie la Science Chrétienne et je sens qu'il est juste que je donne mon témoignage et j'espère qu'il aidera à quelqu'un comme j'ai été moi-même aidée par les témoignages des autres. L'église dont j'étais membre croyait fermement à un diable personnel et à un enfer consumant. J'avais presque abandonné tout espoir de vaincre ce diable tellement il me semblait puissant, et j'avais une image mentale de l'enfer très poignante, mais après avoir lu à trois reprises un article du Journal, ces anciens concepts furent bannis pour toujours. Je crois réellement que ce fut là le jour le plus heureux de ma vie; il me sembla qu'un poids écrasant m'avait été ôté lorsque je réalisai que par l'étude et la pratique de la Science Chrétienne nous pouvions vaincre le mal sous toutes ses formes.
Quelques mois plus tard mon mari attrapa un vilain rhume et il eut bientôt ce qui s'appelle une phtisie galopante. Il était obligé de garder le lit, et ne mangeait que très peu. Il avait aussi de graves hémorragies et je suis sûre qu'il n'eût vécu que quelques semaines si nous ne nous étions pas adressés à un praticien de la Science Chrétienne qui lui donna un traitement à distance qui le guérit complètement. Après avoir reçu ce traitement il se leva, s'habilla et descendit déjeuner; ce soir-là il dîna de bon appétit. Il ne toussa plus et n'eut plus d'hémorragies. On le traita pendant trois semaines cependant, car nous ne pouvions réaliser que la guérison fût déjà complète. Au bout de ce temps il avait regagné son embonpoint habituel et était aussi fort et aussi bien portant qu'il l'est actuellement. Il y a neuf ans de cela.
Quelques mois plus tard il se produisit dans la famille une belle guérison dont je me souviendrai toujours, étant donné que c'était la première fois que je dus prouver moi-même le pouvoir de la Vérité sur un mal qu'on eût pu considérer sérieux. Nous étions pour ainsi dire isolés dans le désert du Nevada à une distance de quarante-huit milles du chemin de fer d'un côté, et de soixante-cinq milles de l'autre; il y avait bien une diligence mais elle ne faisait le trajet qu'une fois par semaine; il n'y avait là ni bureau de téléphone ni de télégrammes. Ma fille fut prise soudainement de rhumatisme inflammatoire à deux des doigts de sa main droite et elle souffrit tellement qu'elle ne pouvait pas même endurer le contact du drap. Je la traitai de mon mieux, mais un soir elle se mit à pleurer, me disant qu'elle deviendrait folle si je ne faisais quelque chose pour lui aider, vu qu'elle ne pouvait plus endurer la souffrance. Je vis qu'il me fallait agir de suite, aussi je m'agenouillai à côté du lit et priai pour que Dieu me donnât la compréhension qu'il fallait pour la guérir. Ensuite je pris “Science et Santé avec la Clef des Écritures” et me mis à lire le chapitre sur la Pratique de la Science Chrétienne.
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