Je fais le témoignage suivant dans l'espoir qu'il aidera à quelqu'un, comme...

Je fais le témoignage suivant dans l'espoir qu'il aidera à quelqu'un, comme ceux des autres m'ont aidé à moi-même. Il y a quelques années la Science Chrétienne me semblait une délusion. Je ne m'étais jamais attaché à aucune église car je sentais que les églises ne m'offraient pas ce que je cherchais, et j'allais par-ci par-là cherchant et espérant trouver ce quelque chose que je n'aurais su nommer. Mon concept d'un Père divin était différent de celui de la plupart des gens qui, eux, croyaient que Dieu était semblable à l'homme et qu'Il pouvait changer. C'est pendant que j'habitais ma ville natale qu'un ami intime que j'aimais beaucoup m'annonça le premier "une grande joie." Je lui parlais des excentricités de quelques Scientistes Chrétiens que j'avais connus et il m'expliqua le véritable enseignement que Mrs. Eddy donna au monde. Je consentis alors à l'examiner et à ne pas le condamner sans mieux le connaître. Ce fut pour moi le commencement de quelques démonstrations réellement merveilleuses. J'avais à peine commencé à lire et à étudier cet enseignement lorsque je fus guéri de troubles intestinaux chroniques pour lesquels j'avais été forcé autrefois d'avoir constamment recours aux médecins. Bien d'autres petits malaises s'évanouirent dans leur néant natif pendant que j'étudiais et que je lisais et discutais divers points avec d'autres amis, qui tous firent preuve de patience et de bonté à mon égard. Ma grande faute était de vouloir comprendre sur le champ tout cet enseignement et je me révoltais contre le peu de progrès que je faisais apparemment, mais je me rivais à la vérité dans la mesure où je la découvrais.

Puis vint le moment où, après avoir beaucoup trop fumé pendant vingt ans, j'arrivai à la conclusion que je ne reflétais ni la pureté ni le bien lorsque j'avais un cigare à la bouche. Je m'efforçai de vaincre cette habitude par ma propre compréhension de la vérité, mais voyant que je ne réussissais pas, j'écrivis à une praticienne en Indiana et elle fut assez bonne pour me donner des traitements. Comme je continuais à consommer du tabac en grande quantité j'écrivis à cette dame, lui disant que je sentais que nous n'avancions pas, et que je désirais être guéri sans faire acte de volonté. C'est bien là l'erreur qui me tenait enchaîné, et elle le découvrit en lisant ma lettre, et au moment même où elle m'écrivait pour me dire que j'étais affranchi et n'avais plus besoin d'aucun secours j'étais en train de brûler mes cigarettes et mes cigares. Depuis lors je n'ai plus le moindre désir de fumer. Je constate que j'ai beaucoup gagné par ces guérisons. J'ai engraissé, ma santé est meilleure, mes nerfs sont plus solides. Je trouve dans mon travail, qui est celui d'artiste et de dessinateur, que les idées viennent plus facilement, et non seulement je fais un travail plus élevé qu'auparavant, mais encore je le fais plus facilement et plus rapidement. Je sais que c'est Dieu, l'Amour divin, qui travaille en moi pour accomplir Sa bonne volonté, et j'exulte dans la liberté et le pouvoir que je possède actuellement.

Ma chère épouse étudie aussi la Science Chrétienne, et lorsque je ne puis m'aider moi-même je lui demande du secours et je reçois promptement l'aide désirée. Notre home ne laisse rien à désirer, il est harmonieux et rempli d'amour, et nous sentons que l'Amour divin y règne. Pendant plus de deux ans nous n'avons pris de médicaments ni l'un ni l'autre, et nous nous fions absolument à l'Entendement divin pour nous guider et nous protéger. J'occupe depuis plus de deux ans une position qui, selon le dire des gens, était telle qu'il me serait impossible d'y rester plus de six mois. La discorde a été affrontée et vaincue dans bien des cas, et quoique parfois les choses semblent aller bien de travers je m'efforce de m'élever au-dessus des nuages et de réaliser le soleil de la Vérité. Autrefois j'avais des maux de tête et des crises affreuses de maux d'estomac, mais bien que parfois ces troubles paraissent encore réels, ils durent moins longtemps et sont plus faciles à vaincre.