Les paroles ne sauraient exprimer la profonde gratitude qui remplit mon cœur pour les grandes vérités que la Science Chrétienne m'a apportées. On m'avait toujours cru robuste, et j'aimais faire toutes sortes de travaux à la ferme, mais j'étais seule vu que mon fils était télégraphiste et absent de la maison la plupart du temps. Le travail et les tracas me déprimèrent, et j'allai de mal en pis jusqu'à ce que je ne fusse plus qu'une loque humaine et que je restasse alitée la plupart du temps. Mes voisines essayèrent de m'aider, mais ma détresse mentale était telle que je ne trouvai de soulagement qu'à crier et à pleurer. Mon fils renonça à sa situation afin de me donner les soins nécessaires, mais je ne lui permettais pas de travailler, je protestais contre tout ce qu'il faisait.
Finalement les médecins proposèrent de me mettre dans un asile pour les aliénés et de m'y faire suivre un traitement. Cela me mit dans un tel état que je songeai à me suicider. Mon fils, voyant combien cette chose me causait de détresse, promit de faire tout son possible pour m'aider à rester chez moi, et promit de rester auprès de moi. Je fus dans cet état pendant cinq ans; je ne pouvais endurer qu'une goutte d'eau touchât mon corps, ne pris pas un seul bain, ni ne démêlai mes cheveux pendant ces cinq ans. Enfin je fus frappée d'une paralysie partielle, et le médecin qu'on fit venir déclara que je n'avais pas longtemps à vivre et qu'il ne pouvait rien faire pour moi. D'autres médecins dirent également que mon cas était désespéré, mais mon fils dit qu'il tenait à essayer d'une chose de plus. Sachant que je ne m'opposais pas à la Science Chrétienne, il fit venir une praticienne qui me parla affectueusement des précieuses vérités que contient cette religion, nouvelle pour moi, et elle commença de me traiter. Un matin je réalisai que j'allais beaucoup mieux. Il faisait beau temps et je me levai; je me sentais comme un enfant qui apprend à marcher; mon amélioration continua, et au bout de quelques jours, la paralysie avait disparu. Mon amélioration persista. D'abord je m'aperçus de mon état mal soigné et tous les jours je m'efforçais de brosser ma tignasse de cheveux, ensuite je m'aperçus que j'avais besoin d'habits propres. Il me semblait que je m'éveillais d'un cauchemar horrible.
Après qu'elle m'eut traitée pendant environ trois semaines la praticienne nous dit: "L'œuvre de Dieu est faite dès maintenant." Un jeudi elle amena une voisine pour l'aider. Je n'oublierai jamais cette journée. Elles apportèrent à dîner avec elles, et elles se mirent à nettoyer ma chambre. Pendant qu'elles travaillaient, moi aussi, pour la première fois depuis cinq ans, je sentis le désir de travailler. Je trouvai une nappe propre dans un tiroir, je cherchai des assiettes et mis le couvert. L'après-midi elles me coupèrent les cheveux. Je pris un bain et on m'habilla en habits neufs. Le lendemain je me découpai une robe et me mis à la couture pour la première fois depuis ma maladie. Le lendemain de ce jour-là je préparai la crême pour faire le beurre. Je fus bientôt à même de faire mon ménage, car le samedi mes amies Scientistes Chrétiennes renouvelèrent toute ma batterie de cuisine, elles re-tapissèrent même les murs et blanchirent les plafonds, et mon triste foyer fut mis à neuf pour celle qui était tel un enfant nouveau-né dans la Science Chrétienne. Il s'est passé plus de trois ans depuis cette guérison. Je fais tout le ménage et une grande partie de l'ouvrage de la ferme, et mon fils a repris son ancien travail. D'autres maux se sont présentés, mais grâce au pouvoir de la Vérité ils ont disparu. L'élévation au-dessus des croyances erronées concernant l'homme et Dieu me paraît merveilleuse.
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