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La Science Chrétienne a comblé ma vie des plus grands bienfaits, car elle...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1918


La Science Chrétienne a comblé ma vie des plus grands bienfaits, car elle m'a donné la santé et la paix. Je fus presque constamment malade pendant environ vingt ans, et fus soignée par des médecins pendant tout ce temps. Lorsque je n'avais que seize ans on m'envoya à un collège de l'est, je paraissais bien portante, mais au bout de deux ans je m'en revins à mon home de l'Ouest Central, souffrant de neurasthénie. Lorsque je me mariai j'allai habiter Concord au New Hampshire, et notre maison n'était pas loin de celle de Mrs. Eddy, qui à ce moment-là ne m'intéressait pas du tout. Pendant quelques années tout alla assez bien. Puis je tombai malade, et pendant quatre ans il y eut toujours une garde-malade diplômée à la maison pour me soigner. Mrs. Eddy passait généralement devant notre maison en faisant sa promenade en voiture, et je voyais combien elle aimait les petits enfants, car elle semblait toujours guetter nos deux fillettes qui jouaient, et elle leur souriait; son doux sourire est une chose que je n'oublierai jamais! Je la regardais, puis je disais à ma garde: "S'il y a quelque chose dans la religion de Mrs. Eddy, pourquoi ne puis-je guérir simplement en la voyant tous les jours?"

Si seulement j'avais su à ce moment-là ce qu'était réellement la vérité, mais hélas, je ne le savais pas! Il y avait chez mes amis beaucoup de préjugés contre la Science Chrétienne, donc je restai couchée; je souffrais physiquement, mentalement et nerveusement de ce que les médecins appelaient des troubles de l'estomac et du cœur, ainsi que d'un catarrhe, et de toutes les misères que peuvent produire des nerfs malades et une faiblesse interne que les médecins ne pouvaient soularger si ce n'est en me traitant constamment. Au bout de douze ans nous vendîmes tout, et vînmes en Californie espérant que le changement de climat nous aiderait à toutes deux, moi et l'aînée de mes enfants, une petite fille, qui était très frêle à ce moment-là. Je craignais beaucoup le voyage à cause de ma maladie de cœur.

J'allai beaucoup mieux pendant quelques années, mais j'eus bientôt une rechute et dus me faire soigner de nouveau par un médecin. Je croyais n'être plus utile, ni à moi-même ni aux autres, et la vie m'apparaissait comme un lourd fardeau. Il me tardait de mourir afin d'être délivrée de la souffrance, mais je craignais beaucoup la mort et j'avais toujours un flacon de médecine dans ma poche et la nuit je le mettais sous mon oreiller afin de l'avoir toujours là en cas de besoin.

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