
Editoriaux
Au cours de son Message to The Mother Church for 1900, Mary Baker Eddy écrivait (p. 9): « Dans le flux et le reflux de la pensée, le vingtième siècle sommera les penseurs, les orateurs et les hommes d'action à faire de leur mieux.
Le royaume de Dieu est aussi naturel, aussi accessible que la table de multiplication, car il est toujours présent. Pour Jésus c'était évidemment un état de conscience, non pas un lieu, car il dit (Luc 17:20, 21): « Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards, et l'on ne dira pas: Il est ici! ou bien: Il est là! Car voici que le royaume de Dieu est au-dedans de vous.
Dans un message adressé à L'Église Mère au printemps de l'année 1902, Mary Baker Eddy écrivait ( The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 155): « Qu'en cet heureux matin de Pâques, les membres de cette chère église ressentent une pure paix, une joie nouvelle, une claire vision des cieux ici même, — le ciel au-dedans de nous, — un sentiment plus actif du Christ ressuscité! » Comment pourrons-nous atteindre et maintenir la paix, la joie, l'assurance que le royaume des cieux est au-dedans de nous? Comment obtiendrons-nous un sens plus clair du Christ ressuscité, de l'Esprit qui l'emporte sur la matière et ses fausses prétentions? Pour y parvenir, il est bon d'étudier la prière que Jésus prononça peu avant la trahison de Judas Iscariote.
Jésus Le Christ ne se contenta pas de déclarer que la vie de l'homme est éternelle; il vécut cette vérité. Il manifesta la vie réelle dans son essence même et dans son indestructibilité.
Deux vues concernant la vie se présentent à l'époque de Pâques: l'une est obscurcie par les ombres, l'autre éclairée d'une grande lumière; l'une est affligeante, vouée aux larmes, tandis que l'autre révèle une force, des réalisations et des victoires immenses. Lorsqu'on lit le Nouveau Testament, que l'on médite la vie et les œuvres du Christ Jésus, l'on se rend compte que la lumière spirituelle et la gloire de Dieu reflétées dans les actions du Maître effaçaient entièrement les ombres du matérialisme.
Une allégorie faisant voir la justice de la loi divine en opposition avec l'injustice de la croyance mortelle, se trouve à la fin du chapitre « Pratique de la Science Chrétienne, » dans le livre de texte Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. L'auteur a dépeint un procès où la croyance matérielle cause une maladie et menace de mort une personne qui enfreignit les prétendues lois de l'hygiène pour soigner un ami souffrant.
S'il étudie fidèlement la Science Chrétienne, le disciple prie chaque jour avec ferveur, d'une manière systématique, pour arriver à reconnaître clairement sa nature spirituelle et ce dont il est capable comme idée de Dieu. Au cours de ce bon travail, il reconnaît que l'univers se compose entièrement d'idées spirituelles gouvernées par l'Amour divin, qui vivent dans l'unité parfaite et s'aident l'une l'autre.
La conscience du royaume spirituel — c'est ainsi que l'on peut définir l'inspiration. Elle ne représente pas simplement un état de la pensée mortelle plus ou moins exalté.
Bien comprise et sincèrement appliquée, la Science Chrétienne renverse les limitations que les mortels ont connues et révèle les abondantes ressources de Dieu, omniprésentes, accessibles à tous. Parfois quelqu'un se tracasse parce qu'il lui semble que ses revenus sont insuffisants, que ses affaires déclinent ou encore que son instruction, ses perspectives, le milieu où il est sont trop restreints.
Le fait qu'un peu partout les peuples s'agitent prouve que le Christ, l'idée parfaite de Dieu, réveille le monde quant aux grandes questions se rattachant à son domaine — au royaume des cieux. L'on reconnaît davantage que tous ont droit à la justice, à la liberté.