Editoriaux
Dans l’existence humaine, les lois requièrent l’obéissance. Si l’individu ne leur obéit pas, il s’expose aux peines qui en résultent.
Dans un monde bouleversé par les merveilles scientifiques toutes plus susceptibles les unes que les autres de bénir ou de nuire, la conscience humaine profondément troublée cherche à être guidée. Christ Jésus, dépeignant les événements des temps à venir, dit: « Les hommes rendront l’âme de frayeur dans l’attente des maux qui viendront sur le monde » (Luc 21:26).
L’opinion du monde diffère grandement en ce qui concerne le succès et le moyen de l’obtenir. Beaucoup considèrent le succès principalement comme une chose matérielle, que l’on voit matériellement, qui est mesurée selon des normes matérielles, qui s’obtient grâce aux moyens et aux méthodes du monde, et que, dans la lutte pour obtenir la renommée et le succès, la fin justifie les moyens.
Le terme « subjectif » se rapporte généralement à ce qui est perçu par la conscience de l’individu ou à ce qui se trouve dans cette conscience; et le terme « externe » à ce qui semble être en dehors de notre conscience. Pour les sens matériels, la création paraît être composée de choses, de personnes, de lieux et d’activités matériels qui sont en dehors de l’individu.
Le Psalmiste parlait du réconfort spirituel lorsqu'il dit de Dieu, notre Berger (Ps. 23:2): « Il me fait reposer dans de verts pâturages.
Ceux qui observaient Christ Jésus et son activité incomparable dirent de lui (Marc 7:37): « Il a tout bien fait: il fait entendre les sourds et parler les muets! » Jésus n'était pas lié par les décrets restrictifs de la croyance mortelle. Il n'acceptait pas la théorie selon laquelle un homme ne peut être expert que dans une branche d'activité.
« Après les missiles et les satellites, quoi d'autre? » Cette question a été posée récemment dans un article de tête écrit par le directeur érudit d'une revue scientifique très connue. C'est une question qui est suggérée par le besoin urgent de se protéger contre les armes matérielles les plus modernes, et de trouver le moyen de survivre sur cette planète.
Des hommes réfléchis ont souvent hésité à mettre leur confiance dans un sens mortel de vie. Ils ont comparé sa nature éphémère à un rêve.
Parmi les formes variées des souffrances humaines que nous nous infligeons à nous-mêmes, peu sont comparables à la douleur mentale que nous cause la solitude, le sentiment que nous n'appartenons à personne, que personne ne s'occupe de nous, que personne ne nous aime. Plus particulièrement celui qui se trouve sans famille et sans amis intimes, est souvent tenté de croire qu'il est seul et que ce manque d'affection humaine ôte à sa vie tout intérêt, toute couleur et même tout but.
Mary Baker Eddy appréciait les beautés et les splendeurs du monde matériel pour ce qu'elles laissaient entrevoir et pour les leçons qu'elles enseignaient. Elle nous dit que notre concept du monde matériel doit être spiritualisé, et elle ajoute ( Miscellaneous Writings , p.