Editoriaux
Ceux qui reçoivent le Christ éprouvent le besoin de l'exprimer. Ce besoin est plus qu'un vif désir humain; c'est la réflexion par l'individu du pouvoir qu'a l'Amour divin de sauver et de guérir.
Un jour, Christ Jésus recommanda une prière que tous ceux qui le suivent devraient méditer avec humilité. Il se préparait à envoyer soixante-dix de ses disciples en mission de guérison, et il leur dit (Luc 10:2): « La moisson est grande; mais il y a peu d'ouvriers.
La vérité est la réponse finale à toutes les questions. On peut en faire la preuve, ce qui est le seul moyen de la vérifier.
Après la trahison de Christ Jésus par Judas, Jésus fut amené devant Pilate. Quand le gouverneur eut questionné le Maître, il sortit et annonça aux Juifs qu'il ne trouvait aucun crime en lui.
Un jour le prophète Élie réprimanda le peuple d'Israël en ces termes (I Rois 18:21): « Jusques à quand boiterez-vous des deux côtés? Si l'Éternel est Dieu, suivez-le; si c'est Baal, suivez-le! » Puis il défia les prophètes de Baal de faire appel à leurs dieux tandis que lui ferait appel à l'Éternel, son Dieu, pour démontrer aux yeux du peuple lequel des deux était suprême, Dieu ou Baal. Nous lisons que les faux prophètes « invoquèrent le nom de Baal depuis le matin jusqu'à midi, en criant: Baal, réponds-nous! » Mais leurs cris n'eurent pas de réponse, car leur dieu était impuissant.
Les efforts constants faits par l'humanité pour progresser expriment le désir universel de saisir les possibilités toujours plus hautes du bien. Plus le sens que nous avons de nous-mêmes est élevé, plus la vision de notre destinée sera noble, et ce sens est le résultat immédiat du concept que nous avons de notre créateur.
La nuit où il fut trahi dans le jardin de Gethsémané, Jésus se remit entièrement entre les mains de Dieu, et fut ainsi préparé à subir l'épreuve de l'expérience de la croix afin que les hommes puissent profiter de son exemple. Ceux qui passaient auprès de Jésus pendant qu'on le crucifiait, y compris les chefs des prêtres, les scribes et les anciens, se moquaient de lui et l'injuriaient.
Quiconque est au courant des découvertes de la science moderne, sait que la conception de la matière dans le monde subit un changement rapide. Ce qui doit être encore plus généralement connu c'est la déclaration faite par la Science Chrétienne que la matière n'est rien d'autre que la croyance des mortels.
Les Écritures nous informent qu'Élihu dit à Job (37:23): « Lui, le Tout-Puissant, nous ne pouvons l'atteindre: il est grand par la force et par le droit, et il ne fait pas fléchir la parfaite justice »: Dieu n'affligera pas. Et le Psalmiste, parlant des maux qui parfois s'abattent sur les justes, déclare (34:20): « Mais de tous, l'Éternel [les] délivre.
La Science Chrétienne est la Science de l'être comme l'enseigne celle qui découvrit et fonda cette Science, Mary Baker Eddy, dans le livre de texte Science et Santé avec la Clef des Écritures . Sa pratique est l'application scientifique de la vérité de l'être aux concepts erronés de l'existence.