
Editoriaux
Lorsque nous sommes en lutte avec un mal physique ou moral, ou avec quelque autre condition inharmonieuse, nous pouvons nous trouver encouragés par l'appel du Psalmiste à Dieu: « Vois ma misère et mon tourment, et pardonne tous mes péchés » (Ps. 25:18).
Manifester de l'intérêt, c'est se préoccuper de quelque chose ou de quelqu'un. Pour être vraiment bienfaisant, à la fois pour l'objet de cet intérêt et pour celui qui le manifeste, l'intérêt doit avoir pour cause quelque chose au-delà de la nature mortelle: l'amour spirituel.
La guérison spirituelle est naturelle — divmement naturelle. Mais, pour la plupart des hommes, une telle guérison semble miraculeuse, surnaturelle.
Dans le langage courant « la masse » désigne un agrégat dans lequel l'individualité disparaît, et « le levain » une substance qui, lorsqu'on l'ajoute à une masse (amas de parties qui font un corps ensemble), produit une fermentation et pénètre cette masse en lui faisant subir une transformation. Ce qui caractérise la grande masse des pensées humaines dans le passé, c'est une certaine inertie spirituelle causée par son acceptation, dénuée de sens critique, de la matérialité et de la mortalité comme étant les faits fondamentaux de la vie et de la réalité.
Le christianisme s'est toujours consacré à débarrasser les gens de mauvais traits de caractère tenaces, et sa méthode est celle de la discipline de soi. Ceci est utile; mais, parce que l'entendement mortel qui produit les mauvaises natures est agressif dans ses impostures, une telle discipline ne réussit pas toujours.
Ceux qui ne connaissent pas la guérison spirituelle supposent souvent, par erreur bien entendu, qu'en s'intéressant seulement à l'état mental d'un patient en quête d'aide, la Science Chrétienne ignore le corps physique. Une telle supposition passe sous silence la relation qui existe entre l'état mental et le corps.
L'homme individuel, l'expression de Dieu, t est semblable à Dieu par sa nature, ses tendances et son but. Étant donné que le reflet ne peut qu'obéir à son créateur, il s'ensuit que l'homme répond spontanément aux exigences constantes du Principe divin.
Tout chrétien véritable reconnaît qu'il doit obéir à la loi de Dieu s'il veut accomplir son salut et hériter le royaume des cieux. La Science Chrétienne insiste sur le fait que nous nous trouvons dans ce royaume maintenant dans la mesure où nous obéissons à ses lois.
Un sage a déclaré (Prov. 22:6): « Enseigne à l'enfant la voie qu'il doit suivre; même lorsqu'il sera devenu vieux, il ne s'en écartera point.
La qualité de membre dans une église filiale de la Science Chrétienne fournit une expérience spirituelle unique. Les pas simples et pleins de dignité divinement motivés qui conduisent à cette qualité, et s'y rattachent, apportent des occasions splendides de travailler harmonieusement avec d'autres membres qui partagent de semblables aspirations.