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Votre valeur en tant que penseur spirituel

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 12 mai 2025


Si vous lisez cet article, c’est que vous êtes un penseur spirituel. Depuis plus d’un siècle, les penseurs spirituels de L’Eglise du Christ, Scientiste, ont prouvé par leur travail de guérison que Dieu, l’Esprit, et la création divine sont la seule réalité. En fait, cet enseignement est fondamental pour la pratique de la Science Chrétienne et pour la guérison spirituelle.

Les besoins urgents de notre époque nous appellent tous à être des praticiens de la guérison spirituelle efficaces, non seulement pour nous-mêmes et nos familles, mais aussi pour le monde entier. En me basant sur ma propre expérience, je constate que mon travail de guérison est plus efficace lorsque je suis les enseignements de Christ Jésus à la lumière de cette Science, en sacrifiant le faux sens de la réalité de la matière et du mal au profit du véritable sens spirituel de la toute-puissance et de la bonté infinie de Dieu. Ce sacrifice atténue non seulement nos propres maux, mais aussi ceux de l’humanité.

Ce sens du sacrifice n’est pas le concept traditionnel du sacrifice en tant qu’acte d’adoration physique, pratiqué depuis des siècles. La Bible relate que les hommes apportaient des offrandes matérielles à Dieu pour obtenir des bienfaits et le pardon de leurs péchés, même à l’époque de Jésus. Mais Jésus accordait peu d’importance à ces gestes matériels ; il mettait plutôt l’accent sur la repentance intérieure. Citant les Ecritures, il disait : « Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. » (Matthieu 9:13)

L’amour constant de Dieu annule le péché dans le cœur repentant. Christ Jésus a élevé le concept de sacrifice au niveau d’une adoration plus spirituelle, conduisant la pensée au-delà de la croyance que la matière est le fondement de la connaissance et de la pratique, jusqu’à la pure conscience de l’Esprit, ouvrant ainsi la voie à la guérison spirituelle.

Avec la découverte de la Science Chrétienne par Mary Baker Eddy, le concept de sacrifice est clairement expliqué dans sa dimension spirituelle et rendu pratique dans notre vie quotidienne, en tant que perception intérieure de la grâce qui fait de chaque jour un jour saint, une célébration de la réalité spirituelle. Tel qu’il est compris en Science Chrétienne, le sacrifice n’est pas un devoir religieux désagréable, mais une expérience joyeuse. C’est la transformation de la pensée, depuis un sens matériel jusqu’à un sens spirituel de la Vie. Et cette compréhension spirituelle enrichit notre vie. Elle a également pour effet de bénir les autres.

Le véritable sacrifice, abandonnant le faux pour le vrai, est fondamental pour que la pratique de la Science Chrétienne soit couronnée de succès. Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy nous dit : « Nous savons que le désir de sainteté est requis pour obtenir la sainteté ; mais si nous désirons la sainteté par-dessus tout, nous lui sacrifierons toutes choses. Il faut que nous soyons prêts à faire cela, afin de pouvoir marcher en toute sécurité dans le seul chemin pratique menant à la sainteté. » (p. 11)

J’ai fait l’expérience du véritable sacrifice lorsque j’étais une toute nouvelle étudiante de la Science Chrétienne, il y a de nombreuses années. Alors que je lisais Science et Santé et que je découvrais ma pureté spirituelle, en tant que création de Dieu, pleinement satisfaite par le bien que Dieu me donne toujours, l’envie de fumer m’a tout simplement quittée. J’ai pu arrêter de fumer sans avoir de symptômes de sevrage persistants (voir « Smoking habit—healed » [Guérie de l’habitude de fumer], Christian Science Journal, janvier 2007).

Toute guérison s’accomplit par le sacrifice, par l’abandon d’une fausse croyance matérielle. Ce qui purifie du péché, guérit la maladie et ressuscite les morts est l’action de la Science divine – la pure loi spirituelle de l’Amour que chacun de nous reflète en tant qu’image et ressemblance de l’Amour. En abandonnant une conscience erronée et mortelle au moyen de la compréhension semblable à celle de Christ de la totalité et de l’unité de Dieu, nous faisons l’expérience de la vie véritable et de la guérison véritable.

L’entendement humain a tendance à exalter le matériel au détriment du spirituel. Pourtant, chaque sacrifice que nous faisons, en cessant de nous appuyer sur la matière et sur de simples perceptions et croyances humaines, favorise notre croissance spirituelle. Tout concept matériel du bien que l’on abandonne est récompensé par de plus grandes bénédictions spirituelles – un sens plus élevé du bien qui se manifeste sous des formes humainement tangibles et qui est capable de répondre à nos besoins du moment.

Nous nous dépouillons du sens matériel irréel en élevant notre pensée vers la véritable idée de Dieu qui est l’unique Entendement. N’est-ce pas ce que Jésus a fait tout au long de son ministère et finalement sur la croix ? Associons-nous la croix à la souffrance plutôt qu’à une pensée spirituellement élevée ? Bien qu’elle ait constitué le défi ultime auquel Jésus a été confronté, le point central n’est pas que ses ennemis aient cherché à l’exécuter de manière cruelle et humiliante. Le point central est qu’il a surmonté ce défi en sacrifiant les derniers vestiges de la dépendance au sens mortel et matériel, ou matière, concernant sa vie et sa santé.

Jésus avait un sens parfait, scientifique, de l’Entendement, Dieu. Science et Santé affirme : « Ce sens scientifique de l’être, qui abandonne la matière pour l’Esprit, ne suggère aucunement l’absorption de l’homme en la Divinité ni la perte de son identité, mais confère à l’homme une individualité plus développée, une sphère de pensée et d’action plus étendue, un amour plus expansif, une paix plus haute et plus permanente. » (p. 265)

Nous ne sommes pas tenus, en vertu d’une quelconque obligation doctrinale, de renoncer à quoi que ce soit de réel et de précieux pour devenir plus spirituels. Et nous ne tirons aucun profit d’une tentative de renoncer à la matérialité au moyen de la volonté humaine. Au contraire, à mesure que nous prenons davantage conscience de la totalité de l’Esprit, Dieu, le bien, les faux désirs et les fausses influences que Dieu n’a jamais engendrés disparaîtront naturellement, comme les bernacles sur un navire qui vogue dans de l’eau douce. Croître dans la compréhension que Dieu est Amour infini et qu’Il a créé toutes choses bonnes n’enlève aucun bien à Sa création, mais révèle que ce bien est toujours présent. En réalité, rien de ce qui est bon – créé, donné ou préservé par Dieu – ne peut être sacrifié.

La joie, l’innocence, la santé, la paix et l’abondance nous appartiennent déjà, de façon permanente et éternelle, et nous pouvons savoir, en priant, que c’est la réalité pour chacun. Le véritable sacrifice reconnaît que tout ce qui n’est pas bon, tout ce qui ne vient pas de Dieu, n’a jamais fait partie de l’identité réelle de quiconque. Nous pouvons librement et joyeusement renoncer, en pensée et en action, à tout ce qui voudrait matérialiser nos idéaux et nos valeurs, à tout ce qui voudrait prétendre nous séparer de Dieu. Nous sommes libres de nier tout pouvoir ou toute réalité à tout ce qui prétendrait dégrader la pureté et la joie qui constituent la vie en Dieu.

Vivre la Science du Christ, sacrifier un faux sens matériel au véritable sens spirituel, est la perle de grand prix qu’un penseur spirituel offre au monde avec amour et altruisme. Dès lors, peut-être qu’un mot moins intimidant pour désigner le sacrifice serait offrande. En vivant la Science Chrétienne, tout dans notre expérience est élevé, transformé et élargi. Nous réalisons que Dieu est ici, maintenant, que le royaume des cieux est en nous, et notre chemin devient une lumière dans le monde.

Pensez aux merveilleux personnages de la Bible qui ont été mis à l’épreuve en raison de leur amour pour Dieu : Joseph, jeté dans une citerne par ses frères jaloux, puis vendu comme esclave ; Moïse, confronté à de nombreuses difficultés pour faire sortir d’Egypte les enfants d’Israël ; David confronté à une menace gigantesque pour son peuple ; Daniel, jeté dans la fosse aux lions pour avoir prié Dieu ; les trois jeunes hébreux, jetés dans la fournaise ardente ; et Jésus, persécuté et crucifié. Aucun d’entre eux n’a pu échapper à ces épreuves, mais ils ont pu être bénis et bénir les autres en surmontant ces situations grâce à leur compréhension de la présence et du gouvernement de Dieu.

C’est le moment, pour nous, de surmonter les difficultés matérielles. Lorsque des difficultés se présentent à nous, au lieu de nous demander : « Pourquoi cela m’arrive-t-il ? », nous pouvons les affronter avec courage. Nous ouvrons la voie aux autres en sacrifiant le faux pour le vrai, afin que tous puissent faire l’expérience du Christ, le Consolateur, présent ici aujourd’hui comme il l’a toujours été pour élever, réveiller et guérir toute l’humanité, en écho à ces paroles du poème de Mary Baker Eddy, « Christ, mon refuge » :

Faire un peu de bien, chaque jour,

Aux Tiens, mon Dieu,

L’accomplir en Ton nom, Amour,

C’est là mon vœu !

(Ecrits divers 1883-1896, p. 397)

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