Dans l’histoire de l’arche de Noé, la Bible raconte qu’au bout de quarante jours, Noé envoya un corbeau, qui n’eut de cesse de faire des allers-retours au-dessus des eaux. Il lâcha également une colombe pour savoir si les eaux s’étaient retirées. La première fois que la colombe revint dans l’arche, elle avait le bec vide. Mais lorsque, au bout de quelques jours, Noé l’envoya à nouveau, elle rapporta cette fois une feuille d’olivier, une bonne indication que la terre refaisait surface au fur et à mesure de la décrue (voir Genèse 8:6-12).
Le vol de la colombe m’a donné matière à réflexion et j’ai trouvé cela utile. Au lieu d’aller et venir au-dessus de l’eau comme le corbeau, elle apporta la preuve qu’elle avait vu la terre.
Dans notre façon d’aborder un problème, il est utile de nous demander si notre attitude mentale est conforme à ce que représente la colombe. Par exemple, on a souvent coutume de penser que, pour résoudre un problème de santé ou d’une autre nature, il faut étudier les caractéristiques du problème et s’y concentrer. Mais cette approche est trompeuse et risque de nous hypnotiser. Elle tend à nous faire survoler les « eaux » de la peur et de la spéculation, ce qui va à l’encontre du but recherché. Pour briser cette tendance malsaine, nous pouvons apprendre de l’exemple de la colombe de Noé : nous pouvons concentrer notre attention pour voir au-dessus des symptômes ou des circonstances négatives et rechercher une perspective plus élevée, spirituelle, qui mène à la guérison. Cela implique de raisonner en partant d’une meilleure base, par la prière.