« Grâce à votre travail, les siècles progressent... »
Mary Baker Eddy, La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 188
Ce qui suit est une transcription révisée et abrégée de l’Assemblée annuelle 2025 de L’Eglise Mère, qui s’est tenue le 2 juin dans l’extension de l’Eglise. La rediffusion intégrale est disponible en français, en allemand, en anglais, en espagnol et en portugais sur christianscience.com/assemblee-annuelle. Ce lien sera consultable jusqu’au 7 juin 2026.
Pour ouvrir l’Assemblée annuelle, Scott Preller, actuel président du Conseil des directeurs de la Science Chrétienne, a souhaité la bienvenue à la famille mondiale de l’Eglise, présente en personne et par Internet. Il a présenté les autres officiers pour l’année à venir : ses collègues du Conseil des directeurs : Moji George, Mary Alice Rose, Beth Schaefer et Keith Wommack ; Susan Booth Mack Snipes et Robert Witney, Première Lectrice et Second Lecteur ; Martha Moffett, secrétaire ; Lyon Osborn, trésorier ; et Josh Niles, le nouveau président de L’Eglise Mère, qui est praticien et professeur de Science Chrétienne dans la ville de Boise, dans l’Idaho, aux Etats-Unis.
Scott Preller : Aucun d’entre nous ne serait ici aujourd’hui sans l’œuvre fondatrice de notre Pasteur Emérite, Mary Baker Eddy. Ce fait semble particulièrement significatif cette année, qui marque le 150e anniversaire de la publication ininterrompue de son livre Science et Santé avec la Clef des Ecritures. Nous avons prévu une parution importante de ce livre dans nos salles de lecture pour marquer cette étape importante. Mais je dois vous dire que, lors de toutes nos discussions sur la manière de commémorer ce 150e anniversaire, nous sommes revenus à une seule idée : l’« édition » la plus nécessaire du livre d’étude cette année, c’est vous.
Nous devons travailler afin d’être nous-mêmes cette édition anniversaire de Science et Santé par la façon dont nous l’étudions, le vivons, le prouvons, le partageons et promouvons ses idées à travers notre façon de vivre. Et, tout au long de l’Assemblée annuelle aujourd’hui, vous allez voir différents signes de la façon dont ce travail, qui consiste à être cette édition de Science et Santé, s’est enraciné dans la vie des gens.
Après le chant du cantique no 234 de l’Hymnaire de la Science Chrétienne, M. Niles a lu des passages de la Bible et des écrits de Mary Baker Eddy. Puis, une prière silencieuse a été suivie par la Prière du Seigneur.
Josh Niles : Comme beaucoup d’entre vous le savent, le Conseil des directeurs nous a demandé plus tôt cette année d’envoyer des clips vidéo qui montrent comment Science et Santé a eu un impact positif sur nos vies et les a bénies. Nous allons donc visionner maintenant une compilation de ces clips.
En vidéo, des étudiants de la Science Chrétienne du monde entier ont exprimé leur gratitude pour ce que le livre d’étude a fait pour eux (voir 00:24:24 dans la rediffusion de l’Assemblée annuelle).
Ensuite, Mimi Sitterly, de Melbourne, en Floride, aux Etats-Unis, a parlé de la manière dont elle partage Science et Santé dans sa localité : « Chaque année, lors de la réunion de notre association de la Science Chrétienne, notre professeur nous demande de distribuer ou de placer au moins deux exemplaires de Science et Santé au cours de l’année. L’année dernière, alors que je réfléchissais à ce projet, le nombre 50 m’est venu à l’esprit. J’ai eu le sentiment chaleureux et merveilleux que ce message venait de Dieu, et je savais que Dieu le soutiendrait. » Lors de la réunion suivante de son association, Mme Sitterly avait distribué 50 exemplaires du livre d’étude. Pour en savoir plus sur ses aventures lors du partage de Science et Santé, voir 00:26:41 dans la rediffusion de l’Assemblée annuelle.
M. Niles a présenté une vidéo mettant en scène Fredy Kaganda, de Princeton, New Jersey, aux Etats-Unis, qui a trouvé la Science Chrétienne en ligne en cherchant « guérison de l’épilepsie » sur Google. Après avoir souffert de cette maladie pendant de nombreuses années et s’être senti prisonnier de ce problème, il a été guéri par l’étude de Science et Santé, et il a appris que Dieu lui avait donné la liberté de vivre sans maladie. Pour en savoir plus sur l’expérience de Fredy, vous pouvez visionner la rediffusion de l’Assemblée annuelle à 00:35:00.
Après le chant du cantique no 82, M. Niles a présenté le trésorier.
Rapport du trésorier
Lyon Osborn : Avec sagesse et clairvoyance, Mary Baker Eddy a inclus dans le Manuel de L’Eglise Mère des dispositions que nous suivons aujourd’hui pour gérer, protéger et dépenser correctement les fonds de l’Eglise. En réfléchissant en prière à ses instructions, nous avons été amenés l’année dernière à décaler l’exercice financier de l’Eglise pour qu’il se termine en décembre plutôt qu’en mars afin de mieux respecter les obligations de reporting financier et d’audit prévues par le Manuel. A l’avenir, l’exercice financier de l’Eglise courra sur les 12 mois de l’année civile. Pour procéder à ce changement, nous avons raccourci la durée de l’exercice financier de l’année dernière à neuf mois, et celui-ci a donc été clos le 31 décembre 2024.
Scott Preller : Au nom du Conseil des directeurs, j’ai le plaisir de vous annoncer qu’au 31 décembre 2024, le montant des fonds disponibles, qui comprend la trésorerie et les placements de l’Eglise, s’élevait à 1,835 milliard de dollars. L’Eglise n’a aucun endettement et les dépenses pour cet exercice financier ramené à neuf mois se sont élevées à 89 millions de dollars. Ce ratio de dépenses était pratiquement identique à celui de l’année précédente.
Lyon Osborn : Il est important de comprendre que l’utilisation de près de la moitié des économies de l’Eglise est soumise à des restrictions, et que la croissance de ces économies au cours de ces dernières années ne provient pas de la mise en réserve de vos contributions, mais elle est le résultat des gains d’investissement, des recettes issues de la vente et de la location de biens immobiliers de l’Eglise qui étaient peu utilisés, et de l’équilibre financier de l’Eglise. Tous vos dons et paiements actuels sont utilisés aujourd’hui. Vos contributions à la per capita tax et le règlement de vos abonnements, ainsi que les généreux dons transmis lors des successions de membres décédés, financent l’œuvre essentielle et continue de l’Eglise.
Tout comme à l’époque de Mary Baker Eddy, nous nous efforçons de gérer les fonds de l’Eglise de manière responsable, et nous espérons que ces fonds bénéficieront à l’Eglise et à l’œuvre de guérison qu’elle promeut pour les siècles à venir. Nous vous remercions pour votre excellent travail et nous chérissons toutes les contributions que vous apportez à cette Eglise et à cette grande Cause.
En vidéo, des scientistes chrétiens ont partagé les bénédictions issues de leur étude de Science et Santé (voir 00:53:54 dans la rediffusion de l’Assemblée annuelle).
Ensuite, M. Niles a présenté Carolyn Gentle de Yelverton, dans le Devon, en Angleterre. Avant de connaître la Science Chrétienne, Mme Gentle avait suivi un traitement médical toute sa vie contre l’eczéma. Après une poussée d’eczéma si grave qu’elle a dû être hospitalisée, Mme Gentle est rentrée chez elle avec un sac de médicaments, lesquels n’ont pas permis de juguler efficacement les symptômes. « Je me sentais très mal à l’aise, épuisée et désespérée », se souvient-elle. « Un jour, j’ai demandé à Dieu ce que je devais connaître ou faire dans cette situation, et il m’est venu à l’esprit de reprendre la lecture de Science et Santé depuis le début. J’ai donc ouvert le livre à la Préface et j’ai lu : “Pour ceux qui s’appuient sur l’infini, soutien constant, aujourd’hui est riche en bienfaits.” » (p. vii) Acceptant cette promesse, Mme Gentle a fait confiance à Dieu et a été guérie. Pour en savoir plus sur son expérience, voir 00:56:20 dans la rediffusion de l’Assemblée annuelle.
Puis est arrivé le témoignage vidéo de Todd Hollenberg, de Lafayette, en Californie, aux Etats-Unis. Un soir, alors qu’il souffrait beaucoup et qu’il était sur le point de se rendre aux urgences, M. Hollenberg a décidé d’appeler un praticien de la Science Chrétienne. « Mon mariage de longue date touchait à sa fin, et j’étais habité par un sentiment d’échec et de chagrin », a-t-il déclaré. Le praticien l’a orienté vers un passage de Science et Santé : « Le pauvre cœur qui souffre a besoin de sa nourriture légitime – la paix, la patience dans la tribulation et un sens inestimable de la bonté du Père plein d’amour. » (p. 365) Encouragé à accepter l’amour de Dieu, Todd a ressenti une profonde inspiration et une profonde guérison. La douleur a disparu, et cela a marqué la fin du problème. Pour le témoignage complet, voir 01:06:05 dans la rediffusion de l’Assemblée annuelle.
M. Niles a ensuite présenté la secrétaire de L’Eglise Mère.
Rapport de la secrétaire
Martha Moffett : Ensemble, nous unissons nos cœurs dans notre amour pour la Science Chrétienne et notre gratitude pour sa découvreuse, Mary Baker Eddy. Nous nous efforçons chaque jour de mettre en pratique cette façon plus élevée et plus spirituelle de penser et de vivre, et de suivre notre guide, Christ Jésus, dans le chemin de la guérison.
De nouveaux membres de L’Eglise Mère ont récemment fait part de guérisons merveilleuses et d’un sentiment renouvelé de motivation et de joie, qui découle du fait d’apprendre, d’étudier et de mettre en pratique la Science Chrétienne – et d’être devenu membre de L’Eglise Mère. L’un d’eux a déclaré : « Lorsque j’ai des problèmes de santé, je lis Science et Santé avec la Clef des Ecritures et, avant que je m’en rende compte, les problèmes ont disparu. »
Un autre nouveau membre a déclaré : « Depuis que j’étudie la Science Chrétienne, je ne souffre plus de paludisme récurrent. Chaque fois que je suis malade, je prends mes livres, la Bible et Science et Santé, et je commence à lire. Je suis alors guéri. J’ai lu l’histoire de Mary Baker Eddy et je suis touché par la façon dont elle a vécu. » Et voici un précieux commentaire : « J’ai été très heureux de recevoir la lettre confirmant mon admission à L’Eglise Mère. C’est un privilège et cela me rend humble de veiller à ce que mon comportement reflète le fait d’être membre de L’Eglise Mère. »
Une nouvelle traduction en espagnol de Science et Santé a été publiée l’année dernière par L’Eglise Mère. Et, tout juste sortie des presses, pour la toute première fois, une édition en portugais du livre de Mary Baker Eddy, La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, est parue.
Mme Moffett a partagé une vidéo des récents sommets de la Science Chrétienne organisés en Afrique de l’Est et de l’Ouest. Pour écouter les commentaires enthousiastes des participants, vous pouvez visionner la rediffusion de l’Assemblée annuelle à 01:20:45.
M. Niles a ensuite présenté Scott Shivers, Manager des Comités de Publication.
Rapport du Comité de Publication
Scott Shivers : Dans une lettre adressée à une église filiale, Mary Baker Eddy écrit : « Aussi, faisons face avec humilité aux convulsions de l’entendement mortel, pardonnons-les avec compassion, réfléchissons-y avec sagesse, examinons-les avec amour, afin que ses attaques soudaines puissent nous aider, non pas à marcher vers une joie permanente, mais à nous y établir. » (Miscellanées, p. 201) Pour les Comités de Publication, cela témoigne de la vigilance et du fondement chrétien qui sont au cœur de notre travail de correction.
La plupart d’entre nous ont vu des commentaires, des articles de presse, des podcasts, des vidéos YouTube, des publications sur les réseaux sociaux, etc., qui abordent la Science Chrétienne d’une manière qui dénature cette Science ou notre Leader. Mais quelle que soit l’idée fausse, affirmer par la prière ce qui est vrai élève et guérit notre pensée, enrichit notre sens de l’Eglise et nous aide à démontrer un sens inspiré de la vitalité et de l’efficacité de la Science du Christ. Les prières consacrées de chaque membre à travers le monde contribuent à cette vigilance et à cette volonté d’inclure toute l’humanité dans un même amour. L’œuvre de correction est véritablement renforcée par la démonstration de l’unité de l’Eglise.
Cela rend la perle de grand prix plus accessible au monde, dissipant les mensonges et les malentendus. Cela offre au public un sens accru d’espoir et de foi, et permet aux cœurs assoiffés de trouver une salle de lecture, d’assister à une conférence de la Science Chrétienne ou de se sentir libres d’assister à un service d’église.
Que les Comités de Publication communiquent avec des représentants du gouvernement, des journalistes, des auteurs ou des membres, qu’ils répondent aux questions d’étudiants, d’universitaires ou de chercheurs explorant des sujets liés à la Science Chrétienne, ou qu’ils répondent à des blogs et à des publications sur les réseaux sociaux, le public est sensible au cœur aimant du Christ. Il s’agit moins de changer les mentalités que d’acquérir l’Esprit du Christ ; il s’agit moins de mots que de la puissance de la Parole de Dieu, qui transmet ce que seul l’Entendement divin communique à ses idées.
Après le chant du cantique no 574, extrait de l’Hymnaire de la Science Chrétienne : cantiques 430–603, des scientistes chrétiens ont exprimé en vidéo leur gratitude pour l’impact que Science et Santé a eu sur leur vie (voir 01:42:43 dans la rediffusion de l’Assemblée annuelle).
Ensuite, une vidéo a montré Première Eglise du Christ, Scientiste, de Boise, dans l’Idaho, aux Etats-Unis, qui, pour fêter son 125e anniversaire, a trouvé de nouvelles façons d’aller à la rencontre de la localité. Parmi les projets récents, citons une nouvelle enseigne, une fresque murale à l’arrière de l’église et une conférence de la Science Chrétienne spécialement conçue pour renforcer la santé mentale des adolescents. Melissa Hassler a dit : « Nous œuvrons tous en vue du même objectif utile pour notre localité : être connu comme une église de guérison. » Karen Hathaway a observé : « Notre travail de prière est essentiel. Il a un impact réel et il est irrésistible. » (voir 01:49:45 dans la rediffusion de l’Assemblée annuelle)
Scott Preller : Cette vidéo est un excellent exemple d’une église qui voit le travail à faire et ressent une énergie nouvelle pour le faire. C’est le thème de cette année : « Grâce à votre travail, les siècles progressent... »
Dans son Message à L’Eglise Mère pour 1900, Mary Baker Eddy écrit : « Le chant de la Science Chrétienne est : “Travaille, travaille, travaille, veille et prie.” » (p. 2) Je pense que nous avons tous probablement connu, en tant que membres d’églises, des moments où cette répétition de « travaille, travaille, travaille » ressemblait moins à un chant joyeux qu’à un chant funèbre en raison de tout ce que nous avions à faire. Mais nous sommes ici aujourd’hui parce que nous avons aussi vécu des moments où le travail consistait à dire : « Oh, mon Dieu, quelle inspiration j’ai trouvée dans mon étude ce matin. Ma vie a été transformée » ; ou « Oh, quelle guérison j’ai ressentie. Tout est différent par rapport à avant. »
Le thème de cette année consiste à voir ce que nous pouvons faire pour ressentir davantage ce dernier aspect du chant de la Science Chrétienne : la joie du travail qui nous attend. J’ai trouvé un éclairage dans l’histoire de l’Evangile selon Luc où Pierre et ses amis avaient passé toute la nuit à pêcher sans rien attraper. Jésus leur a dit d’avancer en pleine eau et de jeter leurs filets à nouveau. Ils ont obéi et, cette fois, leurs filets ont été si pleins qu’ils ont dû demander de l’aide à leurs compagnons qui se trouvaient dans l’autre barque pour les retirer, et les filets ont rempli les deux barques au point qu’elles s’enfonçaient (voir Luc 5.4-11).
Il y a certaines choses dans cette histoire qui me parlent vraiment. L’une d’elles est que vous vous demandez peut-être pourquoi Pierre a décidé d’aller faire ce qu’il avait déjà passé toute la nuit à faire, simplement parce que cette personne, Jésus, lui avait dit de le faire. Mais si vous regardez au-delà de ce récit, vous réaliserez que Pierre avait également écouté les enseignements de Jésus. Et surtout, il avait été témoin des guérisons de Jésus.
L’un des plus grands besoins de notre église, je pense que nous en conviendrons tous, est de voir davantage de guérisons. Pourtant, il y a des moments où nous avons l’impression d’avoir passé la nuit à travailler sur quelque chose, d’avoir prié de toutes les façons que nous connaissons, et de ne pas obtenir les résultats escomptés. Dans ces moments-là, nous pouvons nous souvenir des guérisons dont nous avons entendu parler lors de nos réunions de témoignage, des guérisons que nous avons vécues, des guérisons relatées dans nos périodiques. Cela peut grandement contribuer à briser le mesmérisme qui dit : « Tu devrais abandonner. Tu as pêché toute la nuit, et il n’y a plus rien à attraper. »
Une autre leçon que j’ai tirée de cette histoire est que lorsque Pierre est reparti en mer, il était dans la même barque, dans les mêmes eaux, utilisant les mêmes filets. Alors, quelle était la différence ? N’était-ce pas que Pierre obéissait à la voix du Christ ? Plutôt que de simplement reprendre ses vieilles habitudes, il entretenait une nouvelle expectative du bien en obéissant à l’injonction du Christ.
Maintenant, je pense que nous serons tous d’accord pour dire que nous souhaitons voir davantage de croissance dans nos églises. Mais avons-nous parfois l’impression d’assister à un service d’église toujours identique, avec la même approche ? Si c’est le cas, quelle différence cela peut-il engendrer ? Lorsque nous assistons à nos services d’église, que pouvons-nous faire de plus pour être sûrs que nous ne suivons pas simplement une habitude de l’entendement humain, mais plutôt que nous sommes à l’écoute du Christ, la Vérité, nous attendant à ce que puisse se réaliser ce que le Christ déclare ?
Une autre chose que j’ai retenue de cette histoire est qu’après cet immense succès, Pierre est revenu avec une grande quantité de poissons, mais il a refusé de reprendre ses activités habituelles. La Bible nous dit qu’il a tout abandonné pour suivre Christ Jésus. Une chose de plus que nous pouvons faire est de nous demander : « Lorsque nous recevons les bénédictions que sont la guérison et les progrès dans le travail que nous accomplissons en tant que scientistes chrétiens, réagissons-nous comme Pierre ? Sommes-nous prêts à tout abandonner pour le Christ et à voir où cela nous mène dans la manière d’approcher notre travail d’église ensemble ? »
M. Preller a présenté une vidéo mettant en scène les principaux rédacteurs et chefs de produits du Christian Science Monitor, qui discutent de la mission du quotidien. La rédactrice en chef, Christa Case Bryant, a souligné que, dans le même passage où Mary Baker Eddy écrit : « Grâce à votre travail, les siècles progressent », elle ajoute : « car la majesté de la Science Chrétienne enseigne la majesté de l’homme. » (Miscellanées, p. 188) « Quel autre journal », a demandé Mme Case Bryant, « se fonde sur l’idée de “la majesté de l’homme” ? On voit tant de choses dans les nouvelles concernant le déclin, les méfaits, la criminalité, les problèmes. Comment le Monitor définit-il ce qui est digne d’intérêt ? Nous cherchons des occasions de laisser la lumière du Christ nous montrer ce qui mérite d’être élevé. »
Kurt Shillinger, rédacteur administratif, a déclaré : « L’autre jour, je relisais une semaine d’articles du Monitor en m’intéressant aux personnes dont parlaient ces articles et qui se trouvaient dans des endroits difficiles d’accès en Syrie, en Afrique du Sud, en Ukraine, etc. Voir leur dignité, leur compassion et leur intégrité transparaître face à des circonstances difficiles a quelque peu changé le monde pour moi. Les défis auxquels ces personnes sont confrontées ne sont pas plus grands que les qualités qu’elles reflètent. Et c’est la preuve que l’Entendement divin a surmonté la condition mortelle et matérielle. » Pour écouter l’intégralité de la conversation, rendez-vous à 2:11:34 dans la rediffusion de l’Assemblée annuelle.
Moji George : En repensant à notre thème – « Grâce à votre travail, les siècles progressent » –, on a tendance à se concentrer sur le mot travail, ce qui peut donner une impression de fardeau. Mais je pense que l’accent devrait être mis sur le mot progressent. Lorsque nous nous concentrons davantage sur la couronne que sur la croix, nous ressentons un empressement à accomplir le travail, une anticipation de la victoire.
Chaque fois que quelqu’un rejoint L’Eglise Mère ou l’une de ses filiales à travers le monde, il s’engage en réalité dans la pratique de la guérison en Science Chrétienne, qu’il soit ensuite répertorié dans le Journal ou le Héraut ou non. C’est notre travail, et chaque disciple de Jésus sait que ce travail peut être accompli par la grâce du Christ.
Vous vous souvenez peut-être que dans l’Evangile selon Marc, juste avant son ascension, Jésus a donné à ses disciples cette instruction : « Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. » (16:15) Or, cela peut sembler impossible tant que nous n’avons pas saisi le sens spirituel de cette instruction. Mary Baker Eddy l’explique dans Science et Santé : « Dites la vérité à l’erreur sous quelque forme qu’elle se présente. » (p. 418) Et c’est tout à fait possible de faire cela. Mary Baker Eddy écrit également dans Science et Santé : « Il est possible – c’est même le devoir et le privilège de tous, enfants, hommes et femmes – de suivre en quelque mesure l’exemple du Maître en démontrant la Vérité et la Vie, la santé et la sainteté. » (p. 37)
Mary Alice Rose : J’ai récemment repensé au témoignage qu’avait écrit un homme qui était pilote d’hélicoptère pendant la guerre du Vietnam. Il a effectué plus de sept cents missions dans des situations extrêmement dangereuses, et ce qui m’a marquée dans son témoignage, c’est sa confiance inébranlable en Dieu, qu’il a affirmé avoir acquise en lisant Science et Santé chaque fois qu’il le pouvait pendant son déploiement. Il s’est senti poussé à suivre le conseil de Mary Baker Eddy : « Gardez votre esprit tellement rempli de Vérité et d’Amour, que le péché, la maladie et la mort ne puissent y entrer. » (Miscellanées, p. 210)
Il a écrit : « Cela peut paraître incroyable, mais je ne me suis jamais senti vulnérable ni impuissant au Vietnam. Lorsque je volais sous une pluie de balles, je n’étais jamais pétrifié par la peur. Au contraire, mes pensées s’élevaient au-delà de ce qui se passait au combat, car mon esprit était rempli d’idées inspirantes issues de mon étude constante de Science et Santé. »
Ce témoignage m’a profondément touchée, car il représente le travail que nous devons tous accomplir. Comme ce pilote d’hélicoptère l’a fait, nous pouvons vivre avec le pasteur – avoir la Bible et Science et Santé comme compagnons constants – et garder nos pensées si remplies de Vérité et d’Amour que, quoi que nous affrontions, nous pouvons faire confiance à Dieu et nous attendre à voir Sa loi à l’œuvre.
Ce témoignage est paru dans le numéro du 27 janvier 2003 du Christian Science Sentinel. Vous pourrez le lire en anglais plus tard cette année dans un nouveau livre à paraître au sein de la Société d’édition de la Science Chrétienne, auquel s’ajoutent quelques autres témoignages entendus aujourd’hui.
Keith Wommack : Nous avons reçu des rapports du monde entier montrant que les églises surmontent la résistance du mal en approfondissant leur engagement et leur amour pour le Christ. L’un de ces rapports provenait d’une église filiale de Michigan City, dans l’Indiana, ici aux Etats-Unis. Il disait notamment : « Nous sommes reconnaissants que notre église ait reçu les fruits qui résultent de la compréhension que nous n’allons pas à l’église uniquement pour nous-mêmes, mais pour être une lumière dans notre ville. Il n’est plus surprenant de voir des visiteurs désormais, car nous sommes mieux préparés. »
Ils ont rapporté qu’un homme qui fréquentait leur église était venu à leur conférence avec sa femme. Après la conférence, ils ont acheté la Bible et Science et Santé, et ils ont découvert l’existence de la salle de lecture. Depuis cette conférence, chaque mois, il y vient pour acheter un exemplaire du Livret trimestriel de la Science Chrétienne.
Un autre homme a appelé et a dit : « Je sais que j’ai manqué la conférence, mais je veux juste savoir comment Jésus guérissait. » Deux jours plus tard, il était dans la salle de lecture et il achetait Science et Santé, un Christian Science Journal et un Sentinel. Un autre homme est entré dans la salle de lecture et a dit : « Les mots “Science Chrétienne” ont retenu mon attention. » Le mercredi suivant, il était à la réunion de témoignage ; il a même participé pendant le moment réservé aux témoignages.
Cette année encore, nous proposons des réponses courtes à certaines questions.
Peut-on se reposer sur le travail accompli ? Non, jamais.
Nos prières d’aujourd’hui suffiront-elles pour aujourd’hui ? Oui, toujours.
La plus petite vérité que nous connaissons est-elle plus puissante que le plus grand mensonge que le mal prétend avoir jamais proféré ? Oui, toujours.
L’amour est-il efficace ? Oui, toujours.
Et si ça ne fonctionne pas ? Doublez la dose. L’amour fonctionne toujours.
Beth Schaefer : En tant que petite dernière, issue récemment du champ d’activité des églises filiales, j’imagine que certains d’entre vous se disent : « Oh, vous voulez dire que je dois travailler davantage ? » Mais Mary Baker Eddy ne nous dit pas d’en faire plus que ce dont nous sommes capables. Elle nous appelle à accomplir le travail des églises filiales sur une base entièrement nouvelle. Dans la phrase qui suit celle que nous avons choisie comme thème de cette année, elle écrit : « Quand on apprendra que c’est le sens spirituel, et non le sens matériel, qui transmet toute impression à l’homme, l’homme recherchera naturellement la Science de sa nature spirituelle, et la trouvant, il sera guidé par Dieu dans la voie des disciples. » (Miscellanées, p. 188) Elle parle donc de la spiritualisation de la pensée qui conduit à être disciple du Christ. Voilà le travail que nous devons accomplir.
Lorsqu’on y songe, la plus grande menace pour l’humanité n’est pas la guerre nucléaire. Ce n’est pas le changement climatique, l’instabilité des gouvernements ou l’utilisation des technologies à mauvais escient. Ce sont là les symptômes de la plus grande menace. Car la menace elle-même est l’entendement mortel – l’état d’esprit basé sur la matière. Car la tyrannie, la cupidité – toutes ces choses qui conduisent à la guerre et à la destruction – trouvent leurs racines dans l’entendement mortel. Et c’est ce que notre Eglise est, de manière unique, chargée d’exposer, de dénoncer et de désamorcer. Nous pouvons ainsi commencer à comprendre que c’est là le travail de nos églises filiales, et aussi de notre église mondiale.
Comment l’accomplir ? Nous le faisons par l’Amour divin. C’est donc cet Amour divin que nous souhaitons chérir dans notre travail au sein des églises filiales. Et si jamais nous sommes tentés de penser à la petitesse de notre église, pensons plutôt à la grandeur de notre vision de Dieu. C’est ce sens étendu de Dieu et notre amour pour Dieu, pour notre prochain, pour les autres membres, et pour toute l’humanité, qui fait l’immensité de notre mouvement.
Scott Preller : La seule chose que nous aimerions dire pour conclure la discussion du Conseil des directeurs est que, pendant que, tous ensemble, nous travaillons pour être l’incarnation vivante de cette édition de Science et Santé, nous serons là pour effectuer ce travail à vos côtés. Nous vous le promettons.
M. Preller a ensuite rappelé M. Niles sur scène pour conclure la réunion. Après le chant du cantique no 12, M. Niles a lu cette citation tirée de II Thessaloniciens 2:16, 17 : « Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, consolent vos cœurs, et vous affermissent en toute bonne œuvre et en toute bonne parole ! »
