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Sommes-nous des êtres divins ?

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 22 mai 2025


De plus en plus de gens reconnaissent que l’homme ne se réduit pas à ce qu’en disent les sciences matérielles, et que sa véritable nature, en réalité spirituelle et bonne, est un reflet du divin, qui transcende la description qu’en donnent les sens physiques. Ce constat soulève de grandes questions : Que signifie être spirituel ? Quelle est l’origine du bien ? Qu’est-ce que le divin ?

Mary Baker Eddy, la découvreuse de la Science Chrétienne, a constaté qu’au fur et à mesure que sa compréhension du spirituel, du bien et du divin évoluait, sa capacité à guérir les autres de maux physiques, mentaux, moraux et d’autres difficultés progressait également, et ce avec une certitude scientifique. Mais cela signifiait qu’elle devait renoncer à une grande part de ce que la religion traditionnelle, les sciences matérielles et les cinq sens physiques lui avaient appris. Il lui fallait plutôt développer un sens spirituel, c’est-à-dire comprendre qui nous sommes vraiment.

Elle a peu à peu trouvé les réponses à ses interrogations après avoir été guérie de blessures qui risquaient de lui être fatales, exclusivement grâce à la prière et à la contemplation des enseignements et de l’œuvre de guérison de Christ Jésus que l’on trouve dans la Bible. Pour comprendre comment la guérison s’était produite, elle a consacré les trois années qui ont suivi à une étude approfondie des Ecritures. Elle a accordé une attention particulière aux deux récits divergents de la création : le récit spirituel au 1er chapitre de la Genèse, et la description matérielle aux 2e et 3e chapitres. Comme ces récits se contredisent, il était clair que seul l’un d’entre eux pouvait être vrai.

Selon le 1er chapitre de la Genèse, il n’y a qu’un seul créateur, Dieu, l’Esprit, qui crée spirituellement l’univers et tout ce qu’il renferme ; et tout ce qu’Il crée est très bon. Le texte dit aussi que Dieu créa l’homme – c’est-à-dire l’homme et la femme – à Son image et à Sa ressemblance et qu’Il les bénit, leur donnant ainsi la capacité de manifester Son pouvoir.

En revanche, les chapitres 2 et 3 de la Genèse présentent l’allégorie d’un dieu semblable à l’homme et d’une création ratée. Adam et Eve sont formés matériellement et ils sont capables de penser et d’agir indépendamment de leur créateur. Aussi, lorsque le serpent (les sens physiques ou sens personnel) les séduit en leur faisant croire qu’ils pourraient être eux-mêmes des dieux et tirer profit de la croyance à un autre pouvoir appelé le mal, ils se retrouvent condamnés à souffrir toute leur vie. Cette allégorie, qui est l’exact opposé de l’homme et de la femme créés par l’Esprit, est en pleine contradiction avec le message biblique dans son ensemble, qui enseigne que seul Dieu, l’Esprit, crée et possède le pouvoir.

Mary Baker Eddy déclare dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Le premier récit attribue à Dieu toute puissance et tout gouvernement, et doue l’homme de la perfection et du pouvoir de Dieu. Le second récit représente l’homme comme changeant et mortel – comme s’étant détaché de la Divinité et tournant sur une orbite qui lui est propre. » (p. 522) En réalité, comme Dieu est le bien infini, chacun de nous ne reflète que le bien. De plus, selon l’Ecclésiaste (3:14), tout ce que Dieu fait est éternel, et rien ne peut y être ajouté ni en être retranché. Par conséquent aucun mal tel que la maladie, la haine ou la malhonnêteté, ne peut être ajouté à la création de Dieu, et aucune qualité spirituelle telle que la santé, la force, la sagesse ou la compassion, ne peut en être retranchée. C’est là une vérité éternelle pour chacun de nous.

Mais les sens matériels voudraient toujours nous inciter à croire que le second récit de la création est vrai, que nous sommes des créateurs et la source du bien, ou même des dieux puissants à part entière. Cela paraît faussement plausible lorsque la vie nous comble et que tout va bien sur le plan matériel, grâce à un bon travail, une belle maison et des relations épanouissantes, jusqu’à ce que tout se mette à s’effondrer, ce qui finit tôt ou tard par arriver dans l’existence humaine. Or, dans la véritable création spirituelle, le bien est infini et éternel. Il ne peut ni se perdre ni diminuer.

Cela nous amène au deuxième point. Qu’est-ce que le bien, et d’où vient-il ? Christ Jésus l’explique très clairement. La Bible explique que Christ Jésus était le Fils de Dieu, le Messie ou le Sauveur envoyé par Dieu pour délivrer l’humanité du péché et de la souffrance ; qu’il était sans péché, pur, plein de compassion et d’humilité. Il guérit toutes sortes de maladies, ressuscita les morts, apaisa les tempêtes, nourrit des milliers de personnes avec seulement quelques pains et quelques poissons, et il triompha même de sa propre mort.

Pourtant, malgré toutes ces excellentes qualités et tous ces succès, Jésus dit : « Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Un seul est bon. » (Matthieu 19:17) Il dit aussi : « Je ne puis rien faire de moi-même. […] C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. » (Jean 5:30 ; 6:63)

Jésus a toujours fait la distinction entre lui-même et son Père, Dieu, la véritable source du bien. Jésus reflétait cette bonté sans mesure, mais il n’en était pas l’origine. Comme le bien provient de Dieu, il ne peut que nous bénir tous ; il est forcément fiable, toujours présent et répond à tous les besoins humains, contrairement au « bien » qui provient de la matière, ou esprit humain, et qui peut être perverti, perdu ou ébranlé. Dieu, le bien, est le seul pouvoir, par conséquent il ne peut donc y avoir d’opposition à Sa bonté.

Mais Jésus n’était-il pas divin ? Que signifie donc être divin ?

Selon la définition première, le terme « divin » se réfère au seul Dieu, à Ses attributs et à Son pouvoir uniques. Jésus n’était pas divin, dans ce sens, parce qu’il n’était pas Dieu. Le Dieu infini ne pourrait jamais être « dans » un homme fini, mais la nature de Dieu a été manifestée de manière unique par Christ Jésus parce qu’il était le Fils « unique » du Père. Sa venue au monde provenait d’une naissance virginale par le Saint-Esprit, et non d’une procréation humaine.

Jésus manifesta la nature divine en obéissant fidèlement à la loi de Dieu, ce qui lui permit de refléter le pouvoir divin, de racheter les gens du péché et de la souffrance en les éveillant à leur véritable nature spirituelle. Science et Santé explique : « Le Christ était l’Esprit auquel Jésus faisait allusion dans ses déclarations : “Je suis le chemin, la vérité et la vie” ; “Moi et le Père nous sommes un.” Ce Christ, ou la divinité de l’homme Jésus, était sa nature divine, la sainteté qui l’animait. » (p. 26)

Il est tentant de croire que lorsque Christ Jésus dit : « Moi et mon Père nous sommes un », il voulait dire qu’il était Dieu. Mais dans l’évangile de Jean on lit qu’il dit ceci : « Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. » (17:20,21) Il ne faisait pas référence à l’unité physique, mais à l’unité spirituelle.

Si le fait d’être un avec Dieu signifiait que Jésus était Dieu, nous serions alors tous des dieux. Pourtant, il enseigna et démontra les deux premiers Commandements, à savoir ne pas avoir d’autres dieux que l’unique Esprit infini, et ne pas adorer quoi ou qui que ce soit d’autre.

Mary Baker Eddy explique ceci : « Si nous disons que le soleil symbolise Dieu, alors l’ensemble de ses rayons collectivement symbolise le Christ et chaque rayon individuel les hommes et les femmes. Dieu le Père est plus grand que le Christ, mais le Christ est “un avec le Père” et ainsi le mystère est scientifiquement expliqué. Il ne peut y avoir qu’un seul Christ. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 344)

Jésus démontra que nous sommes un avec Dieu car l’Esprit est notre origine, notre seul vrai Père. Comme les sens matériels ne perçoivent que la matière et l’identité physique humaine, Jésus enseigna la nécessité pour chacun de « naître de nouveau », non de la chair, mais de l’Esprit, Dieu, c’est-à-dire de se défaire de ce concept erroné d’un esprit indépendant, d’un corps matériel et d’une personnalité humaine, pour se reconnaître en tant que reflet de l’Esprit divin.

Nous devons reconnaître que chacun adore (honore, sert ou craint) quelque chose. Mais pourquoi ce que nous adorons a-t-il de l’importance ? Parce ce que si l’objet de notre adoration est humain ou matériel, physique ou sensuel, il sera toujours empreint de dualisme, incluant le bien et le mal, la santé et la maladie, la vie et la mort. Ce sera toujours quelque chose de fluctuant, de non fiable et qui est sujet à la mort.

Mais lorsque nous reconnaissons et adorons un seul Dieu, l’Esprit, qui est la source de tout bien, de toute vie, de toute santé, de tout bonheur, et que nous voyons dans le Christ la véritable idée de Dieu énonçant le bien, énonçant le message divin de notre unité avec Dieu, alors nous constatons que la paix, la santé, la joie, la maîtrise et la sécurité sont toujours présentes, inépuisables, immuables, indestructibles et éternellement bonnes, et qu’elles embrassent toute l’humanité.

La théologie erronée suggère que, puisque Dieu est l’Amour même, Il ressemble davantage à un bon ami qui vous aime et souffre aussi avec vous. Mais cela réduirait Dieu à un humain ou même à un mortel. Il est impossible que Dieu souffre, puisqu’Il est le bien omnipotent ; il est donc impossible que Sa ressemblance, l’homme spirituel, souffre. Etant donné qu’un ami peut changer et trahir, considérer Dieu de la même façon qu’un ami humain – une personne qui nous aime mais dont la capacité de nous aider est limitée – fait que notre foi en Dieu s’expose au doute et à la confusion. Nous devons résister à la tentation d’assimiler Dieu à quoi que ce soit d’humain ou de L’utiliser comme une sorte d’ « assistant cosmique » auquel nous faisons appel pour exécuter nos ordres ou seulement lorsque nous avons besoin d’aide. Comprendre que Dieu est l’Amour divin constant et infini, et qu’Il ne manque jamais de nous délivrer de la souffrance lorsque nous observons Ses commandements, cela apporte la paix et la confiance.

La raison pour laquelle nous pouvons faire confiance à Dieu pour nous secourir dans les pires situations, c’est précisément parce qu’Il n’est ni humain ni matériel, mais divin – l’unique pouvoir absolu et suprême de l’univers. Dieu est l’Amour infini, qui répond à tous les besoins d’une manière qu’aucun pouvoir humain ou matériel ne pourra jamais égaler. Jésus enseigna à prier ainsi : « Que ton nom soit sanctifié. » (Matthieu 6:9) Quand il s’agit de Dieu, le verbe « sanctifier » en grec signifie Le considérer comme un être saint et digne de vénération et d’admiration.

Dès l’enfance on m’a appris à reconnaître en Dieu, l’Esprit, notre Père-Mère divin toujours présent, qui prend soin de nous et nous protège. Cependant, lorsque j’ai remporté certains succès sur le plan humain, j’ai été attirée par un mode de raisonnement très matériel, tout en pensant : « Je suis spirituelle, je suis une bonne personne, je suis en sécurité », etc. Le fait de croire que je pouvais compter sur ma sagesse et mes talents personnels et prendre des décisions sans tenir compte de la loi de Dieu m’a conduite à de mauvais choix (et c’est un euphémisme !) et à des souffrances très désagréables. Puis j’ai appris que Dieu est le grand et unique « Je suis ».

Lorsque je me suis efforcée de « naître de nouveau », c’est-à-dire de renoncer à un sens matériel, personnel et humain de ce que je suis, j’ai compris peu à peu que l’inspiration divine ne vient que de Dieu, et qu’elle ne manque jamais de nous guider correctement. Au fil des ans, cela a été pour moi une leçon continuelle, face à de nombreuses tentations aux formes nouvelles destinées à me tromper et m’amener à croire à l’existence d’entendements, de pouvoirs et de dieux multiples. Mais plus je vénérais et respectais Dieu et plus j’obéissais humblement à la loi divine, plus vite je voyais se manifester dans ma vie la réalité d’un seul Entendement divin, d’une seule loi divine gouvernant chacun dans une harmonie continuelle et parfaite. Comme l’écrit Mary Baker Eddy dans Non et Oui : « La loi de Dieu tient en trois mots : “Je suis Tout” ; … » (p. 30)

Toutes ces guérisons et ces nombreux bienfaits sont le fruit du désir humble et constant de comprendre que nous ne sommes pas la cause mais plutôt l’effet – l’effet parfait d’une unique cause parfaite. Nous ne sommes pas l’Entendement divin, mais plutôt ce que l’Entendement divin connaît, à savoir la beauté, l’intelligence, la santé, la créativité, la liberté, l’autorité, l’innocence, que nous manifestons sans cesse en tant que précieuses idées spirituelles de Dieu. Etant l’image et la ressemblance de Dieu, chacun de nous reflète naturellement le divin.

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