Le Héraut est heureux de proposer à ses lecteurs les premiers articles d’une nouvelle rubrique publiée occasionnellement et initiée par le service « Activité des praticiens » de L’Eglise Mère à Boston. La rubrique « Chemins vers la pratique » est de nature autobiographique. Bien que les contributeurs, présentés ici de manière anonyme, soient aujourd’hui des praticiens expérimentés de la Science Chrétienne, ils n’étaient pas encore inscrits dans le répertoire du Héraut ou du Christian Science Journal lorsqu’ils ont accepté avec humilité leurs premières demandes de traitement par la Science Chrétienne, se mettant immédiatement au travail ! Ci-dessous, avec leurs propres mots, ces praticiens engagés dans le ministère de guérison au XXIe siècle retracent la réponse du cœur et de l’esprit à l’appel sans ambiguïté de Christ Jésus : « Guérissez les malades ». Nous espérons que les lecteurs seront encouragés, pas à pas, à renouveler leur propre engagement envers la guérison chrétienne scientifique au XXIe siècle, et à partager ce don inestimable de la grâce divine avec toute l’humanité.
J’ai été élevé par des parents aimants qui sont devenus étudiants de la Science Chrétienne dans les années 1940. Notre famille s’appuyait sur la Science Chrétienne, nous indiquant ainsi le chemin de la vie. J’ai fréquenté une école du dimanche de la Science Chrétienne tout au long de mon enfance, et notre famille a toujours été très active dans notre église filiale. Ma mère est devenue praticienne de la Science Chrétienne lorsque j’étais au collège.
J’ai toujours eu le sentiment que j’entrerais moi aussi dans la pratique publique de la Science Chrétienne un jour, mais la question était : quand serais-je prêt ? Pendant le Cours Primaire de Science Chrétienne que j’ai suivi après ma deuxième année d’université, j’ai appris que tous les étudiants de la Science Chrétienne sont des praticiens, qu’ils sont équipés pour guérir par la prière, et que je saurais de manière évidente si et quand ce serait le bon moment pour moi d’entrer dans la pratique publique à plein temps.
Après avoir obtenu ma licence, effectué mon service militaire et obtenu ensuite un Master en administration des affaires, j’ai entamé une carrière dans la finance, qui allait durer plus de quarante ans. J’ai justifié ce choix de carrière par la nécessité de m’établir financièrement et de subvenir aux besoins de ma famille. Bien sûr, j’ai tiré de nombreuses leçons de ma carrière dans la finance, leçons qui m’ont fait progresser spirituellement et moralement, et pour lesquelles je suis extrêmement reconnaissant. Mais je me suis ensuite demandé s’il était nécessaire d’attendre ces 40 années, voire plus, pour entrer dans la pratique publique de la Science Chrétienne.
Vers le milieu de ma carrière, j’ai dû prendre position en faveur de ce qui était juste selon l’éthique dans une situation qui semblait ne pas l’être, et qui, en fait, m’a mis en contradiction avec les objectifs de notre entreprise. Je savais que je devais faire ce qui était juste, même si cela compromettrait probablement mon avancement futur au sein de l’entreprise. Mais j’étais ferme dans mes prières : « Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. » (psaume 46:2)
Grâce à la prière, on m’a sorti de cette situation et placé à un poste où j’étais apprécié et où j’ai pu mettre à profit ce que j’avais à offrir au-delà de ce que j’imaginais possible. Cela n’a été qu’une des nombreuses occasions, tout au long de ma carrière, où la pratique du ministère de guérison de la Science Chrétienne a été une bénédiction à la fois pour moi et pour les autres.
Vers la fin de ma carrière dans la finance, l’entreprise pour laquelle j’avais travaillé si harmonieusement a dû déménager plus loin de chez moi. J’avais discuté avec les dirigeants de notre entreprise de la possibilité de prendre ma retraite, mais je n’avais jamais fixé de date. Il m’est apparu clairement que j’avais désormais accompli ce que je m’étais fixé pour cette entreprise, et que je maintenais un statu quo au lieu de progresser. Je savais que j’avais tardé à me lancer dans la pratique publique et que je n’avais aucune raison de ne pas le faire. Depuis plusieurs années, j’avais prié pour les autres, à leur demande, non seulement concernant des questions professionnelles, mais aussi pour toutes sortes de difficultés, notamment des problèmes de santé. Et il y avait eu un certain nombre de guérisons.
J’ai convenu avec mon employeur que je déménagerais dans les nouveaux locaux, que je mettrais en place nos systèmes informatiques financiers, et que je trouverais un remplaçant avant de prendre ma retraite. J’ai alors su que j’entamerais une carrière dans la pratique publique de la Science Chrétienne à temps plein. Mon pot de départ a eu lieu en juin, et mon inscription en tant que praticien de la Science Chrétienne dans le Christian Science Journal, une publication sœur du Héraut, est parue en septembre.
Il semble désormais évident qu’en réalité j’ai toujours été dans la pratique de la Science Chrétienne, et que mes années dans la vie professionnelle m’ont été précieuses pour me préparer à la pratique publique à plein temps.
