Pendant de nombreuses années, j’ai cherché à mieux comprendre Dieu. J’aspirais aussi à connaître la raison de mon existence. Comme l’église dans laquelle j’avais été élevée n’apportait pas de réponses satisfaisantes à mes questions, j’ai commencé à explorer d’autres confessions, mais aucune ne m’apportait l’éclairage que je recherchais. Je lisais la Bible quotidiennement et j’en aimais le contenu, mais je la comprenais très peu. Je me sentais souvent découragée et triste.
Puis un jour, un collègue m’a parlé de la Science Chrétienne. Il m’a donné un exemplaire du Héraut de la Science Chrétienne, et il m’a raconté qu’une praticienne de la Science Chrétienne l’avait aidé à un moment critique de sa vie, alors qu’il envisageait le suicide. J’ai pris rendez-vous avec cette praticienne et nous avons commencé à nous voir chaque semaine. Je ne cherchais pas à fréquenter une église, mais simplement à parler avec quelqu’un qui pourrait m’aider à comprendre Dieu et ma relation à Lui.
J’ai posé de nombreuses questions à la praticienne, et elle m’a expliqué des passages bibliques d’une manière que je n’avais jamais entendue auparavant. Elle m’a fait connaître Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy, et j’ai immédiatement commencé à le lire. Même si je ne comprenais pas grand-chose au début, j’ai continué de lire et, quelques mois plus tard, j’ai commencé à assister aux services d’une filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste.
Un soir, alors que je faisais de l’exercice, je suis tombée et je me suis blessée au pied. Il était enflé et il y avait un gros hématome. J’avais peur car je ne pouvais pas marcher normalement. J’ai appelé la praticienne pour lui demander de prier pour moi, et elle m’a aidée à comprendre que je n’avais pas à avoir peur. J’ai commencé à comprendre que cette blessure n’était pas une réalité ; elle était la suggestion que quelque chose d’autre que Dieu avait du pouvoir, et que l’enfant de Dieu pouvait être immobilisé ou souffrir. Je voulais m’appuyer sur Dieu, la Vérité.
Cette nuit-là, je me suis endormie en faisant confiance à cette vérité et, au matin, je me suis réveillée sans ressentir de douleur et sans peur. Au bout de quelques jours, je marchais normalement. Le gonflement et la décoloration avaient complètement disparu.
Au début, la guérison m’a semblé miraculeuse, mais à mesure que j’ai progressé dans ma compréhension de la Science Chrétienne, j’ai compris que mon rétablissement était le résultat naturel de la compréhension que Dieu est tout, et qu’Il est bon. Science et Santé affirme : « Dieu guérit les malades par l’homme, quand l’homme est gouverné par Dieu. » (p. 495)
Je savais que j’avais trouvé ce que je cherchais. J’ai continué à fréquenter l’église filiale et j’en suis finalement devenue membre. Grâce à l’étude et à la mise en pratique de la Science Chrétienne, ma vie a été transformée de multiples manières.
Plus tôt, cette affirmation de Science et Santé avait retenu mon attention : « Père-Mère est le nom de la Divinité, nom qui indique Sa tendre relation à Sa création spirituelle. » (p. 332) J’ai compris que, parce que Dieu est notre Père et notre Mère, j’appartiens à une famille. Je suis fille de Dieu et je peux toujours compter sur le soutien de ce Père-Mère aimant. Cela n’exclut pas ma famille humaine, car chacun fait partie de la famille de Dieu. J’ai davantage apprécié le caractère unique de chacun de mes dix frères et sœurs, et mes relations familiales se sont améliorées.
J’ai également appris à faire preuve de plus d’équilibre dans les situations difficiles. Lorsque ma voiture a été volée, j’ai signalé l’incident aux autorités, puis j’ai appelé une praticienne. J’ai prié avec cet encouragement que l’on trouve dans Science et Santé : « Réjouissons-nous d’être soumis aux “divines puissances qui subsistent”. » (p. 249) Ces paroles m’ont incitée à reconnaître que la personne qui avait pris la voiture était soumise à la loi de Dieu, qui lui donnait, en tant qu’enfant de Dieu, tout ce dont elle avait besoin, et qu’elle n’avait donc pas à prendre quoi que ce soit à qui que ce soit. A aucun moment je n’ai considéré cette personne comme un voleur. Au contraire, j’ai ressenti une profonde compassion pour elle, ce qui m’a donné la paix.
La voiture a été retrouvée intacte au bout de trois jours. Lorsqu’un de mes frères a appris le vol, il a dit : « Je n’avais pas remarqué que tu traversais un moment de stress, car tu n’en as jamais rien laissé paraître. » Sans la Science Chrétienne, ma réaction aurait été la peur et le désespoir. Mais parce que je comprenais que Dieu est la source de tout bien, je savais que je ne pouvais être privée de ce dont j’avais besoin.
Mon tempérament a continué de s’améliorer à mesure que je comprenais davantage la bonté et l’harmonie de Dieu. Auparavant, dans certaines circonstances, j’étais impatiente, nerveuse et j’avais dans une certaine mesure une réaction explosive. J’ai laissé tout cela derrière moi après avoir appris à résoudre les problèmes par la prière et la compréhension spirituelle plutôt qu’une réaction émotionnelle.
J’ai également appris à faire confiance à la constance de l’abondance divine. Avant de connaître la Science Chrétienne, j’avais de nombreuses difficultés financières. Chaque fois que je voyais d’autres personnes progresser sur le plan financier, je me sentais exclue de l’abondance. Mes problèmes financiers ont été résolus lorsque je me suis consacrée à l’étude et à la compréhension de ce passage de Science et Santé : « L’Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours. Il n’est pas bien de se figurer que Jésus démontra le pouvoir divin de guérir uniquement pour une certaine élite ou pour une période de temps limitée, puisqu’à toute heure l’Amour divin dispense tout bien à l’humanité entière. » (p. 494) J’ai compris que l’abondance divine n’est pas réservée à quelques privilégiés, comme je le croyais auparavant, mais à toute l’humanité, moi y compris.
Depuis que j’ai appris cela, je n’ai jamais manqué de rien et, même si j’ai parfois été au chômage, j’ai toujours réussi à retrouver un emploi rapidement.
L’apôtre Paul dit : « Le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance. » (Galates 5:22, 23) L’expression de ces qualités s’est développée au fur et à mesure que je comprenais qu’ « à Dieu tout est possible » (Matthieu 19:26). Lorsque je repense à mon apprentissage de la signification spirituelle des enseignements de Christ Jésus, je suis très reconnaissante envers le collègue de travail qui m’a montré la voie et envers la praticienne qui m’a enseigné les premiers éléments de cette Science et qui m’a soutenue dans mes progrès.