Les reportages quotidiens et les publications sur les réseaux sociaux peuvent donner l’impression que nous vivons à une époque de victimisation. Nous entendons constamment parler d’événements et d’attitudes stressantes, tels que les maladies, les catastrophes, la guerre, la corruption et la haine. Et même si notre cœur s’adresse naturellement avec compassion à ceux qui en ont été victimes, nous pouvons craindre que ces actes répréhensibles ne finissent jamais et que nous en soyons, nous aussi, victimes. Alors, où chercher une aide réelle et permanente pour vaincre le mal ?
Le désir d’avoir la victoire sur le mal est en réalité une prière en faveur du bien : en faveur de la paix, de la sécurité et de la santé. Mais pour être efficace, cette prière doit nous amener à admettre humblement que nous ne possédons ni l’intelligence ni la force nécessaires pour vaincre le mal par nous-mêmes, et que nous devons nous tourner vers une source supérieure : Dieu, la Vérité divine.
Christ Jésus nous a montré que parce que nous sommes fils et filles de Dieu, il est effectivement possible de vivre sans peur. Il attendait de nous que nous le suivions en pensée et en actes sur le chemin droit et resserré de l’obéissance aux deux commandements : aimer un seul Dieu par-dessus tout et aimer notre prochain comme nous-mêmes. A la veille de sa crucifixion, Jésus a dit avec amour à ses disciples : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. » (Jean 16:33)
Cela ne veut certainement pas dire que nous devrions simplement tolérer les tribulations jusqu’à ce que nous puissions finalement accéder au paradis. Si tel était le cas, quel sens aurait eu la mission de notre Guide, ici sur terre ? Il a vaincu les tribulations et dévoilé le péché, guérissant le corps et l’esprit des fléaux physiques et psychologiques.
Saint Paul écrit dans son épître aux Romains : « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? [...] Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. » (8:35, 37) Un disciple chrétien affronte le mal et le vainc en suivant l’exemple plein d’amour de Jésus.
Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, a prouvé que la loi divine de la guérison est le Consolateur dont Jésus a promis la venue. Sa vie a été consacrée à la guérison chrétienne, à l’enseignement et à la publication de la Science du Christ, la Vérité, et à la fondation d’une église. Elle était une véritable guerrière chrétienne, victorieuse du péché et de la souffrance, et cette Science nous montre comment nous pouvons, à la fois pour nous-mêmes et pour les autres, être des vainqueurs.
Le livre d’étude de la Science Chrétienne déclare : « Un parfum ne devient bienfaisant et agréable que dans la mesure où il se répand dans l’atmosphère ambiante. Il en est ainsi de notre connaissance de la Vérité. Si vous ne cherchez pas querelle à votre semblable pour vous avoir réveillé d’un cauchemar cataleptique, vous ne devriez pas non plus résister à la Vérité qui bannit – et même détruit pour toujours par le témoignage supérieur de l’Esprit – la prétendue évidence de la matière. » (Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 128) Ce « parfum », ou atmosphère de l’Esprit, lorsqu’il est inhalé, supprime la croyance répugnante que la vie et l’être existent dans la matière, et nous acquérons alors une nouvelle vision de Dieu, de l’Esprit et de Son amour pour nous.
Science et Santé explique également : « Ce sens scientifique de l’être, qui abandonne la matière pour l’Esprit, ne suggère aucunement l’absorption de l’homme en la Divinité ni la perte de son identité, mais confère à l’homme une individualité plus développée, une sphère de pensée et d’action plus étendue, un amour plus expansif, une paix plus haute et plus permanente. » (p. 265)
Ma vie a été bénie au-delà de toute mesure grâce à l’étude et à la pratique de la Science Chrétienne, et je suis reconnaissant pour chaque victoire sur le mal que cette pratique m’a offerte. Quand j’avais vingt ans, cinq hommes ont cambriolé le magasin dans lequel je travaillais, et ils se sont ensuite attaqués à moi. Le chef du gang a pointé son doigt contre mon visage et ils m’ont tous encerclé en criant. Agacé par ce doigt sur mon visage, je l’ai écarté. Alors ils ont commencé à me frapper. Mes bras sont tombés sur mes côtés et j’ai simplement regardé le chef dans les yeux.
En arrêtant d’essayer de me défendre physiquement, j’ai ressenti l’assurance venant de Dieu qui me disait que j’étais en sécurité en Lui. Au cœur de ma pensée, il y avait le premier verset du psaume 91 : « Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut, repose à l’ombre du Tout-Puissant. » Je ne haïssais pas ces hommes et je n’en avais pas peur. Rapidement, ils ont cessé de me frapper, se sont dirigés vers leur voiture et sont repartis, me laissant toujours debout. Même si j’ai eu un œil au beurre noir, cela ne m’a pas fait mal et il a disparu en quelques jours. Mais la leçon que j’ai apprise sur l’amour de Dieu pour tous n’a pas disparu.
J’ai appelé la police, mais j’ai aussi prié pour savoir que cette expérience n’avait pas laissé ces hommes où elle les avait trouvés. J’avais décidé d’adopter la position d’un vainqueur, pas d’une victime, en demeurant dans l’Amour, et je savais que cela devait profiter à tout le monde.
Le mal n’est jamais vainqueur. Seul le bien est éternel et, lorsqu’il est considéré comme la Vérité, il se révèle victorieux. Nous avons l’aide dont nous avons besoin pour vaincre le mal sous toutes ses formes en nous tournant vers Dieu et Son Christ afin d’être guidés, d’être protégés et d’être guéris. Ce faisant, nous pourrons finalement dire avec gratitude, tout comme Jésus : « J’ai vaincu le monde. »