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Peut-on confier ses finances à Dieu ?

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 17 juin 2024


L’étendue de la pauvreté compromet la liberté d’un grand nombre de gens dans le monde, d’un point de vue financier. Cela entraîne souvent de la méfiance à l’égard des gouvernements et de la société. Même les personnes aisées ou sans problème financier ne croient plus que leurs avoir sont en sécurité du fait de l’interconnexion mondiale qui rend les systèmes financiers vulnérables à la fraude, de la faillite des banques auparavant considérées comme « trop importantes pour faire faillite », des fluctuations de la stabilité monétaire, de la dépréciation des titres et autres actifs, etc. On observe une perte de confiance envers les systèmes financiers et leurs pratiques, et envers les institutions.

Alors, peut-on en toute confiance placer ses finances entre les mains de Dieu ? L’idée même peut paraître ridicule pour ceux qui considèrent Dieu comme un simple concept théorique, ayant peu ou même rien à voir avec les affaires humaines telles que les questions d’argent ; il s’agit pourtant d’une vision fausse et limitée.

Déjà dans les temps bibliques, beaucoup firent confiance à Dieu concernant leurs ressources financières, et ne le regrettèrent pas. Citons le cas de la veuve qui remboursa entièrement sa dette en vendant l’huile qui se multiplia grâce à la confiance du prophète Elisée dans les ressources divines. Christ Jésus démontra également que Dieu est une source fiable et pratique quand il régla la taxe du temple pour lui-même et son disciple Pierre avec l’argent trouvé dans la bouche d’un poisson. Ces exemples peuvent sembler difficiles à comprendre dans le climat financier actuel, mais ils montrent qu’il n’est ni inhabituel ni irréaliste de confier sa santé financière à Dieu.

Comment renforcer sa confiance en Dieu et trouver une véritable autonomie financière ? Il est utile de réaliser que Dieu est Amour, et donc le Tout-aimant, car on comprend alors qu’il est dans la nature même de notre Parent divin de pourvoir aux besoins de tous Ses enfants bien-aimés. Il est rassurant de savoir que « celui qui a fait la promesse est fidèle » (Hébreux 10:23). C’est ainsi que s’instaure peu à peu la confiance en Dieu.

La gratitude est aussi un élément important. La construction de l’édifice original de L’Eglise Mère (La Première Eglise du Christ, Scientiste, à Boston) a été achevée en un peu plus d’un an seulement, et ce uniquement par l’afflux des contributions volontaires de membres débordant de reconnaissance, et dont la vie avait été transformée, notamment à la suite de guérisons obtenues grâce à la Science Chrétienne. Mary Baker Eddy, la fondatrice de la Science Chrétienne, écrit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Sommes-nous réellement reconnaissants pour le bien déjà reçu ? Alors nous mettrons à profit les bienfaits qui nous ont été dispensés, et seront ainsi qualifiés pour en recevoir davantage. » (p. 3) Elle décrit ce projet d’église comme étant « l’affaire de Dieu, et non la mienne » (Ecrits divers 1883-1896, p. 140), faisant confiance à Dieu plutôt qu’à des plans financiers humains.

Cette confiance demeure valable aujourd’hui. Avant d’être praticienne de la Science Chrétienne, je travaillais dans une banque. Lorsque je l’ai quittée pour travailler à plein temps dans la pratique publique de la guérison par la Science Chrétienne, beaucoup ont pensé qu’il s’agissait là d’une décision insensée d’un point de vue financier. A de nombreuses reprises, les revenus de mon activité ont à peine pu nourrir ma famille, sans parler des autres besoins, et j’ai vraiment dû mettre en pratique ma foi et démontrer que je m’en remettais à Dieu.

J’ai acquis la conviction que je pouvais démontrer à tout moment que Dieu était ma source de revenus alors qu’un jour je me rendais à un service d’église. A l’époque, je m’inquiétais de savoir comment payer une facture importante dont le réglement ne pouvait pas être différé. Me tournant désespérément vers Dieu, une douce pensée m’est venue sous forme de question : pourrais-je avoir plus de foi en Dieu qu’en un compte en banque bien rempli ? Je savais au fond de mon coeur que je le pouvais en effet. Cette prise de conscience m’a apporté un grand soulagement. A partir de ce moment, j’ai cessé de m’inquiéter au sujet de ma situation financière et, depuis lors, tous mes besoins ont été satisfaits naturellement, souvent d’une manière que je n’aurais jamais pu imaginer.

Jésus nous exhorte à ne pas diviser notre confiance entre Dieu et « Mamon », terme qui signifie entre autres les moyens financiers humains. Il dit : « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres. ... Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. » (Luc 16:13) Se référant à cette citation, Mary Baker Eddy voit dans Mamon, de manière plus générale, les croyances matérielles : « Les croyances matérielles doivent être expulsées pour faire place à la compréhension spirituelle. Nous ne pouvons servir à la fois Dieu et mammon ; mais n’est-ce pas là ce que les faibles mortels s’efforcent de faire ? » (Science et Santé, p. 346) Il s’agit là d’une mise en garde contre la confiance dans la matière en général. Ailleurs, elle explique que l’on fait confiance soit au « mammon de la matérialité », soit au « Dieu de la spiritualité » (Unité du bien, p. 49).

Les qualités spirituelles qui soutiennent l’honnêteté dans le travail, la sagesse dans les investissements, la discipline en matière fiscale et la prudence dans les prévisions budgétaires sont importantes et nécessaires ; toutefois, il est primordial de savoir où et en qui nous plaçons notre confiance. Les Proverbes évoquent la confiance en Dieu : « Confie-toi en l’Eternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse. ... Alors tes greniers seront remplis d’abondance, et tes cuves regorgeront de moût. » (3:5, 10)

Il est certainement bon de se rappeler que le dollar américain – la monnaie de réserve mondiale – porte cette inscription sur chaque billet et chaque pièce : En Dieu nous avons confiance (« In God We Trust »). J’ai appris que je peux confier mes finances à Dieu. Et j’ose dire que vous le pouvez aussi.

Moji George
Membre du Conseil des directeurs de la Science Chrétienne

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