« Le mieux est l’ennemi du bien ! » Voilà un adage que l’on entend souvent de nos jours. C’est une incitation à se contenter de ce qui est « assez bien » pour ne pas retarder la solution requise en recherchant une perfection insaisissable. On en trouve un exemple dans l’approche du « produit minimum viable », selon lequel un produit doit atteindre un seuil de fonctionnalité minimal, suffisant pour fonctionner normalement.
Mais quand on veut prendre soin de sa santé, trouver une compagne ou un compagnon, ou fonder un foyer, on aspire à davantage que le « minimum viable ». Pourtant, imaginer la perfection et la rechercher dans un cadre matériel peut faire penser au dessin humoristique de l’âne avec une carotte suspendue au bout d’un bâton devant lui : elle est bien alléchante quand elle se balance devant nos yeux, mais c’est une perfection que nous ne pourrons jamais atteindre vraiment.
Le moyen beaucoup plus sûr de faire l’expérience du bien consiste à détourner son attention de ce qui semble nous manquer pour développer le sens spirituel dont Jésus a donné l’exemple. Science et Santé avec la Clef des Ecritures, le livre d’étude de la Science Chrétienne de Mary Baker Eddy, décrit ce sens spirituel comme suit : « La compréhension, semblable à celle de Christ, de l’être scientifique et de la guérison divine renferme un Principe parfait et une idée parfaite – Dieu parfait et homme parfait – comme base de la pensée et de la démonstration. » (p. 259) Cela nous renvoie à une perfection déjà présente : l’Amour parfait, Dieu, et la perfection de toutes choses en tant qu’expressions de cet Amour.
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