Attraper des lucioles faisait partie des plaisirs d’été pour mes frères et moi. Un grand bocal à la main, nous courions dans la nuit avec un filet pour capturer délicatement les insectes lumineux. Nous nous penchions pour les regarder scintiller dans l’obscurité, jusqu’à ce qu’il soit temps de les laisser partir.
J’ai toujours aimé courir après la lumière. Aussi sympa que soit le spectacle des lucioles, leur éclat ne durait que le temps d’un éclair pendant ces soirées d’été. Mais à l’école du dimanche de la Science Chrétienne, j’ai découvert une nouvelle sorte de lumière qui dure toujours. C’est la présence rayonnante de l’amour de Dieu, infini et éternel comme Lui. Il ne peut jamais vaciller ou s’éteindre. C’est un amour qui brille sur toute la création de Dieu, chassant les ténèbres de la peur et de la maladie et apportant le réconfort et la guérison à chacun de Ses enfants. J’apprenais à m’attendre à la lumière lorsque je priais.
Quelques années plus tard, alors que j’étais adolescente, j’ai eu l’occasion de mettre cela en pratique. Maman, papa et moi avions prié avec un praticien de la Science Chrétienne pour guérir un problème tenace qui m’empêchait de profiter de l’école, de mes activités et de mes amis. Ce n’était pas ainsi que j’avais imaginé cette période de ma vie - que je n’aurais pas assez de force pour suivre le rythme. Je voulais me sentir mieux. Mais par-dessus tout, je voulais ressentir le réconfort de Dieu, l’Amour divin, qui guérit.
Un jour, après avoir prié seule et écouté Dieu, je me suis levée et je suis allée dans une autre pièce. En un instant, une lumière éclatante a inondé la pièce. Cela ne m’était jamais arrivé auparavant ! J’avais l’impression de me trouver dans l’atmosphère pure de l’amour de Dieu, au cœur même du royaume des cieux. Ce joyeux message m’est venu à l’esprit : « C’est ici que je vis vraiment ! »
Avec cette conscience d’être totalement en sécurité, j’ai ressenti un soulagement total à l’idée que nous sommes tous véritablement et entièrement spirituels parce que Dieu est Esprit. Cela signifiait donc que je possédais toujours les qualités de santé, de force et de plénitude. Je ne me considérais plus comme une fille malade. Je savais que j’étais l’idée bien-aimée de Dieu, Sa fille. En quelques semaines à peine, le problème tenace a totalement disparu, et j’ai retrouvé mon état normal et toute mon énergie.
Quant à la belle lumière des lucioles, la voir sera toujours un plaisir. Mais la lumière qui guérit, dont j’ai fait l’expérience ce jour-là, demeure pour moi la plus brillante et la plus exaltante de toutes. C’est une lumière toujours présente que nous pouvons tous découvrir.