As-tu déjà entendu l’expression « les règles sont faites pour être enfreintes » ?
Certaines personnes le pensent, surtout lorsqu’elles croient que les règles les empêchent de s’amuser. Mais parfois, elles n’aiment pas les règles parce qu’elles ne les comprennent pas. Les Dix Commandements (voir Exode 20:3-17) sont souvent mal aimés parce qu’ils sont mal compris. Ils semblent truffés de « Tu ne feras pas cela… » et non de « Tu feras cela… »
Qui aime qu’on lui dise « Ne fais pas ceci » et « Ne fais pas cela » ? Personne, probablement. Mais en fait, il y a quelque chose de plus dans les Dix commandements que le côté négatif, et c’est le côté « Tu feras ».
« Tu feras quoi ? » te demandes-tu peut être. Eh bien, le Premier Commandement dit que nous ne devrions avoir qu’un seul Dieu. Pourquoi est-ce une bonne chose ? Parce que Dieu est 100% pur Amour. Donc, si tu crois en un seul Dieu et que tu crois qu’Il t’aime, tu obéis au « côté positif » du Premier Commandement. L’amour est également au cœur des neuf autres Commandements.
Par exemple, quel est le contraire de voler ? Que dirais-tu de donner ou d’agir avec générosité ? Ainsi, plutôt que d’obéir au Huitième Commandement simplement en ne volant pas, chacun a la liberté d’exprimer la qualité divine de l’amour en étant désintéressé et généreux.
D’autres Commandements, comme celui de ne pas tuer et de ne pas convoiter les choses qui sont précieuses aux yeux de ton prochain, font référence également à l’amour. Il est impossible d’aimer et de haïr en même temps. Donc, si tu essaies d’aimer tout le monde, tu dois aussi aimer tes ennemis et ne pas vouloir leur faire de mal ou leur prendre des choses auxquelles ils tiennent. De plus, tu découvriras quelque chose d’important au sujet d’un ennemi, à savoir : si chacun de nous est créé par l’Amour, alors personne ne veut vraiment se comporter d’une manière qui pourrait nuire à autrui – ni toi, ni un ennemi non plus.
La compréhension des Commandements ne permet pas seulement de rétablir les relations. Elle apporte également la guérison physique. C’est ce qui m’est arrivé quand j’ai eu une grosseur sur un de mes doigts. Au début, j’avais peur. Mais alors que je priais avec le Premier Commandement pour guide, j’ai commencé à comprendre que le fait d’avoir un seul Dieu rend libre. Cela m’a aidé à détourner le regard du problème. Non parce que j’en avais peur, mais parce que je voulais en comprendre davantage au sujet de Dieu et mieux me comprendre moi-même, me connaitre tel que Dieu me connait. Mary Baker Eddy connaissait le pouvoir du Premier Commandement. Dans Science et Santé, elle explique que ce Commandement permet à chacun de démontrer « la santé, la sainteté et la vie éternelle. » (p. 340) C’était certainement ce que je voulais faire !
Plus tard, je me suis rendu compte qu’en ne regardant pas la grosseur, j’obéissais aussi au Deuxième Commandement. Comme une image taillée ne ressemble pas à Dieu, j’obéissais à ce Commandement chaque fois que je choisissais de ne garder dans ma pensée que ce qui est semblable à Dieu. La grosseur sur mon doigt n’était pas semblable à Dieu, donc je n’avais pas besoin de la garder.
Il m’a fallu beaucoup de temps pour comprendre totalement la liberté que donnent le Premier et le Deuxième Commandement et du coup je n’ai même plus pensé à la grosseur. Finalement je l’ai comprise, et la grosseur a disparu.
Les Commandements révèlent la vérité au sujet de Dieu et au sujet de ce qu’est réellement chaque personne. Cela signifie qu’il s’agit en fait de règles qui libèrent au lieu de limiter.
Quelles libertés peux-tu trouver dans les Commandements ?
