Liz était vraiment fâchée. Quelqu'un dans sa classe volait des affaires. Au début, c’était l’argent pour son déjeuner. Maintenant, les deux laissez-passer pour le grand événement sportif de la semaine prochaine n’étaient plus sur son bureau. C’en était trop ! Après l’école, elle a décidé de téléphoner à mamie pour lui en parler. Mamie, Liz et sa famille étaient des scientistes chrétiens. Liz pensait qu’il devait y avoir un moyen d’arrêter ces vols. Si quelque chose pouvait le faire, c’était la prière, et mamie, en tant que praticienne de la Science Chrétienne, connaissait bien la prière.
« Bien sûr que cela peut s’arrêter. » La voix de mamie au téléphone était ferme et rassurante. « Penses-tu savoir qui a commis le vol ? » a-t-elle demandé.
« Oui ! » Liz était assaillie par les larmes et la colère. « Avec mes amies, nous sommes presque sûres de savoir qui c’est. »
Mamie est restée silencieuse pendant un moment. Puis elle a dit : « Tu penses savoir qui a volé tes affaires. Mais, dis-moi, n’a-t-on pas aussi volé quelque chose à cette personne ? Est-ce qu’on ne lui a pas dérobé l’intégrité que Dieu lui a donnée ? »
Liz a réfléchi un moment, l’idée était assez surprenante.
« Tu vois, ma chérie, » a poursuivi mamie, « ce n’est pas une personne mais une façon de penser erronée qui est le voleur. Les pensées opposées à Dieu, le bien, sont des “pensées voleuses”. Tu peux les reconnaître car elles suggèrent toujours que l’homme peut perdre quelque chose : son bonheur, sa santé, et surtout sa capacité à penser et à agir de façon juste. Désarme ces pensées voleuses de tout pouvoir. Ce sont des voleurs qui se cachent derrière un masque. Ils ne peuvent pas nous voler si nous sommes vigilants. Alors fais en sorte de rendre à cette personne ce qui lui appartient. »
Liz était stupéfaite. « Ça alors, mamie, je n’y avais jamais pensé de cette manière. Je crois que je dois y réfléchir. »
« Eh bien, il n'y a pas de meilleure façon que de commencer à le faire en lisant la Leçon biblique dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne. Chaque semaine, tu y trouves l’aide dont tu as besoin pour faire face à n’importe quel problème. »
Le week-end a passé, et Liz et mamie ont laissé la vérité agir. Elles désarmaient les pensées voleuses en sachant que Dieu maintient l’homme tel qu’Il l’a créé, c’est-à-dire à Son image et à Sa ressemblance. Liz avait trouvé dans la Bible un passage qui la réconfortait : « Alors la gloire de l’Eternel sera révélée, et au même instant toute chair la verra ; car la bouche de l’Eternel a parlé. » (Esaïe 40:5)
Mamie lui a indiqué un passage dans Ecrits divers 1883-1896 de Mary Baker Eddy : « Rien de ce qui évident aux sens matériels ne peut m’empêcher de voir la preuve scientifique que Dieu, le bien, est suprême. Bien que des nuages L’entourent, la justice et le jugement divins sont souverains. L’Amour est particulièrement proche en temps de haine, et n’est jamais aussi proche que lorsqu’on peut être juste au milieu de l’anarchie et quand on peut rendre le bien pour le mal. » (p. 277)
Liz était enfin libérée de la colère et du chagrin qui l’avaient bouleversée. Le lundi matin, quand elle est retournée en classe, elle a trouvé les deux billets pour le match de football posés sur son bureau.
C’est super cool ! La prière a vraiment arrêté ce voleur, a-t-elle pensé.
