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Pour les enfants

Pas comme un perroquet

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 22 janvier 2019


Un jour où Mamie nous rendait visite, elle m’a demandé ce que je voudrais faire quand je serai grande. « Etre praticienne de la Science Chrétienne, comme toi », ai-je répondu. (Cela signifie qu’elle aide les gens par la prière lorsqu’ils le lui demandent. Elle comprend comment la prière guérit, et son nom est inscrit dans le Christian Science Journal.) Mamie a souri et m’a répondu que je n’avais pas besoin d’attendre d’être grande pour commencer à comprendre comment être une praticienne de la Science Chrétienne. « Commence dès maintenant », m’a-t-elle dit. 

J’ai dû avoir l’air surpris, parce qu’elle m’a demandé de lui apporter « mes livres » (elle voulait parler de la Bible et de Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy – j’en possède un exemplaire de chaque). Je les lui ai apportés, et elle m’a montré le sceau, avec la Croix et la Couronne, sur la couverture de Science et Santé, ainsi que la phrase de Jésus, écrite tout autour : « Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. » (Matthieu 10:8) Ensuite, elle m’a montré un passage dans Science et Santé où Mary Baker Eddy explique que les enfants peuvent aussi guérir les autres. (Voir page 37)

« Ce que tu connais en ce moment au sujet de Dieu est suffisant pour guérir, m’a-t-elle dit. Mais tu dois le savoir, et pas seulement le dire. Un perroquet se contente de répéter les mots ; toi, tu dois comprendre le sens des mots, car c’est cela qui guérit. » Et alors elle m’a demandé : « Qu’est-ce que tu connais de Dieu ? »

C’était facile comme question. « Eh bien, Dieu est Amour. Ça, je le sais. » (C’est la première chose que j’ai apprise à l’école du dimanche.) « Et Il est partout. » J’aurais pu continuer longtemps comme ça, mais Mamie m’a interrompue et m’a dit : « Juste ça, c’est suffisant pour guérir, tellement Dieu est tout-puissant. Mais tu dois le savoir, pas seulement répéter des mots. Réfléchis à ce que ces mots signifient pour toi. Penses-y tout le temps, et laisse ta façon d’agir montrer que tu sais que Dieu est tout-puissant, et tu accompliras de belles guérisons. Ne sois pas seulement un perroquet. »

Ce soir-là, avant d’aller au lit, j’ai joué à l’école du dimanche. J’ai disposé mes poupées tout autour de moi, en demi-cercle, et je leur ai montré la croix et la couronne sur Science et Santé. Je leur ai dit ce que Mamie m’avait appris au sujet de l’amour de Dieu, et du soin qu’Il prend de Sa création. Et je leur ai dit que, quel que soit le problème qu’elles rencontreraient, Dieu serait déjà présent pour les aider.

« Donc, leur ai-je dit, si vous avez peur, ou si vous vous sentez malades, ou tristes, ou énervées, ou inquiètes, prenez le temps de savoir que l’amour que Dieu a pour vous est vraiment plus grand que tous ces sentiments ! Et lorsque vous aimez Dieu et que vous avez confiance en Lui plus qu’en tout le reste, et lorsque vous voyez qu’Il a créé Ses enfants aussi bons et parfaits que Lui, alors vous ne pouvez plus être effrayées, ou malades, ou inquiètes. Car, lorsque vous connaissez la vérité, la guérison vient. Rappelez-vous, vous n’êtes pas des perroquets, vous êtes des enfants de Dieu et vous apportez la guérison. » Maman m’a écoutée ce soir-là et, lorsqu’elle m’a couchée, elle m’a dit que j’étais une bonne petite praticienne de la Science Chrétienne.

Mais, quelques jours plus tard, à l’école, j’ai été malade, et la maîtresse m’a envoyée à l’infirmerie. L’infirmière a appelé maman pour qu’elle vienne me chercher. Je l’ai entendue dire à maman que j’avais la scarlatine.

C’était une occasion pour moi de guérir ! Tout le long du chemin, Maman m’a chanté un cantique qui parlait de la « douce présence » de Dieu. (C’était le cantique 207 qui se trouve dans l’Hymnaire de la Science Chrétienne, et ses paroles ont été écrites par Mary Baker Eddy.) Lorsque je suis arrivée à la maison, je me suis mise au lit avec ma Bible et Science et Santé, et j’ai essayé de sentir la « douce présence » de Dieu autour de moi, mais je n’y arrivais pas très bien. Mamie est venue me rendre visite et m’a fait un gros câlin ; et je lui ai dit en sanglotant : « Je pensais que je connaissais Dieu, mais je suis seulement un perroquet. »

« Oh non, tu n’es pas qu’un perroquet, m’a-t-elle dit avec fermeté. Tu es l’enfant de Dieu. Et tu comprends Dieu ! Tu as simplement besoin de savoir que tu Le comprends. Tu es capable de comprendre Dieu parce qu’Il est l’Entendement divin, et qu’Il est présent ici. Il te donne toutes les pensées dont tu as besoin pour te réconforter et te fortifier. » Mamie était toujours certaine de l’amour de Dieu, et cela se voyait sur son visage, dans sa voix, et dans tout ce qu’elle faisait. J’ai alors senti l’amour de Dieu aussi, et cela m’a réconfortée.

« Tu as toute l’autorité divine pour Le connaître, m’a dit Mamie. Tout ce que tu as appris à propos de Dieu dans la Bible – qu’Il est présent ici et maintenant, qu’Il est tout-puissant, qu’Il est le bien infini – sont des vérités que Dieu t’a données. Les vérités de Dieu guérissent. Et tout le reste n’a pas de pouvoir ; c’est un mensonge. »

Avant de partir, Mamie m’a indiqué ce verset de la Bible : « Dieu est au milieu d’elle : elle n’est point ébranlée ; Dieu la secourt, dès l’aube du matin. » (Ps. 46:6)

« Voilà la promesse que Dieu te fait, ici et maintenant, m’a dit Mamie. Dieu t’aide à comprendre qu’Il t’a créée parfaite et en bonne santé, pour toujours. » Elle a ensuite pris mes mains dans les siennes, les a serrées et m’a dit : « Penses-y. »

C’est ce que j’ai fait. Savoir que Dieu était là où je me trouvais m’a permis de me sentir bien et joyeuse. Je ne pouvais être « ébranlée », c’est-à-dire poussée à oublier Son amour. Et par « l’aube du matin », je comprenais « maintenant ». Je me rappelle que je me suis endormie en pensant à l’amour de Dieu qui prenait soin de moi et de tous Ses enfants.

Le lendemain matin, j’étais parfaitement bien, prête pour aller à l’école. Mais Maman m’a expliqué que ce n’était pas possible. La loi disait que je devais rester quelques jours sans aller à l’école à cause de cette maladie. Donc, même si je n’étais plus malade, nous avons obéi à la loi, et je suis restée à la maison. La maîtresse m’a fait parvenir les devoirs à faire, et je les ai faits. J’ai aussi cuisiné des cookies avec Maman, et j’ai discuté avec mon amie Janice au téléphone, après l’école.

J’ai également joué à l’école du dimanche avec mes poupées. Voilà ce que je leur ai dit : « J’ai appris quelque chose d’important au sujet de la guérison : parfois, lorsque vous avez besoin, ou envie, de savoir que Dieu est Tout, il est possible que tout ça ne semble être que des mots. Si c’est le cas, vous pouvez faire une pause immédiatement, et savoir que la vérité que vous avez apprise au sujet de Dieu, dans la Bible, est venue de Dieu ! Donc elle est vraie, et vous pouvez prouver que cette vérité est vraie. »

« Souvenez-vous de rester proches de Dieu, et de continuer de Le connaître, de Lui faire confiance et de L’aimer tout le temps. Et alors vous sentirez l’amour de Dieu tout autour de vous – et l’amour de Dieu guérit. Comment est-ce que je sais cela ? Mamie me l’a dit, et je l’ai prouvé pour moi-même. »

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