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Pour les enfants

C’est encore mieux que de nager dans la rivière

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 15 octobre 2018


Le camp de vacances dans les monts Ozarks était loin de chez moi et de ma famille ! Mais j’ai adoré !

Il y avait les randonnées du matin avec du bacon et des pancakes, cuits dehors au bord de la rivière. Il y avait des marshmallows grillés au-dessus du feu de camp, le soir. Nous avons appris des chansons très rigolotes, et puis nous avons fabriqué des marionnettes et monté des spectacles.

Et le mieux de tout, c’est que l’été de mes onze ans, j’ai enfin appris à nager. A mon arrivée, j’ai dû nager dans le bassin des débutants, un enclos en bois avec un fond fait de planches. Avant la fin de mon séjour, je nageais dans la rivière. J’ai réussi à atteindre le milieu de la rivière où on avait installé un ponton.

Je m’amusais beaucoup mais ma famille me manquait ; la nuit, je me sentais parfois terriblement seule. Et puis, pour aggraver encore davantage la situation, un après-midi, j’ai glissé sur le seuil mouillé des douches et je suis tombée dans les escaliers pour atterrir sur le sol en ciment. Les autres filles sont accourues en me demandant : « Tu es blessée ? » « Est-ce que tu veux qu’on appelle l’infirmière ? » Mes amies étaient inquiètes.

Je leur ai dit que ça allait bien et je les ai remerciées de m’offrir leur aide. Je pouvais à peine me tenir debout et mon dos me faisait mal. Je ne pouvais pas marcher autrement que courbée en avant. J’avais peur et là, l’amour et le soutien de mes parents m’ont vraiment manqué. Je me suis sentie complètement seule. Je me suis dirigée à pas lents vers ma cabine. Tout ce que je voulais, c’était un endroit tranquille. J’ai pris ma Bible et Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, puis j’ai boitillé jusqu’à un endroit désert, sous l’ombre d’un arbre.

J’étais tellement contente d’avoir mes livres. Ils m’aidaient beaucoup quand je les lisais, alors j’ai commencé à lire la Leçon biblique indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, et je me suis sentie plus calme. Je me suis alors souvenue d’un verset biblique que j’avais mémorisé à un moment donné : « Le Dieu d’éternité est un refuge, et sous ses bras éternels est une retraite. » (Deutéronome 33:27)

Il m’a vraiment aidée à avoir la certitude que les bras de Dieu m’avaient toujours entourée. Dieu m’aimait et Il ne m’avait jamais lâchée. Il savait tout et Il ne connaissait que le bien. Aucun mal, aucune erreur, aucun trébuchement ne pouvait toucher l’enfant de Dieu. Et un accident était une méprise, une erreur au sujet de ce qui était possible au milieu de l’amour de Dieu. Puis j’ai pensé à quelque chose que j’avais appris à l’école du dimanche : Dieu, le bien, nous garde, nous guide, nous gouverne, nous aime et nous élève. Mes parents m’auraient sans doute rappelé tout cela. J’étais très reconnaissante que toutes ces bonnes pensées me soient venues même sans avoir quelqu’un avec qui parler.

Assise sous cet arbre, je n’avais plus peur. Je savais que Dieu était là avec moi, alors je n’étais pas vraiment seule. Je sentais la tendre présence de mon Père-Mère Dieu. J’étais sûre que les paroles de Mary Baker Eddy, « L’Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours » (Science et Santé, p. 494), étaient totalement vraies. Et cela voulait dire que Dieu, l’Amour, répondait à mon besoin à l’instant même.

Quand le moment est venu d’aller dîner dans la salle à manger, je marchais beaucoup mieux. Plus tard, quand je me suis dirigée vers le feu de camp, je marchais normalement et je ne pensais même plus à la chute. J’ai entendu des filles parler. « Dis donc, ce n’est pas la fille qui est tombée dans les escaliers aujourd’hui ? » a dit l’une d’elles. « Je crois que oui, mais ça a l’air d’aller », a répondu une autre. Elles n’en ont plus reparlé – ni moi non plus.

J’étais contente de ne pas être davantage le centre de l’attention. Je ne voulais pas qu’on me prenne en pitié ni qu’on me traite comme une personne à part. Je voulais simplement continuer tranquillement à faire confiance à Dieu, en ressentant Son amour.

C’́était tellement sympa d’être avec mes amis du camp. Nous étions une grande famille et je ressentais cet amour, comme chez moi, dans ma propre famille. Comme je l’ai dit, apprendre à nager cet été là a été très important, mais découvrir que mon Père-Mère Dieu était toujours présent et me guérissait, c’était encore mieux !

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