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Je pensais être malheureuse à cause d’un homme enclin à la colère. En fait, c’était une croyance au mal qui brisait la paix et l’harmonie que Dieu m’avait données.

Je n’avais donc pas besoin d’essayer de me rapprocher de l’Amour ni de m’évertuer à le ressentir ; j’étais naturellement dans les bras de l’Amour, qui par sa nature même nous réconforte et prend soin de tous, comme le soleil réchauffe chaque surface sur laquelle repose sa lumière.

Tout ce que je peux dire, c’est que l’Amour divin, Dieu, a été une aide efficace dans ma lutte pour comprendre ma valeur. Je ne me suis plus jamais retrouvée dans une relation marquée par la violence.

Mon frère aurait pu laisser tomber et sortir de la pièce. Mais il ne l’a pas fait. Il a persisté, et j’ai vécu depuis ce moment toute une vie de guérisons.

J’ai crié : « Père, j’ai prié tous les jours. Pourquoi ce problème n’est-il pas guéri ? » La réponse est venue immédiatement : « Parce que tu cherches, mais tu ne luttes pas. »

C’est ainsi que Dieu m’a montré que j’étais Sa servante, Son témoin, un transparent à la Vérité et à l’Amour divins, et, en tant que telle, que je pouvais répondre favorablement à la demande d’aide de l’humanité et témoigner de la puissance et de la totalité de Dieu.

Je ne pourrais jamais être en dehors de l’amour et de la sollicitude de Dieu. Je ne pouvais me trouver quelque part sans que Dieu y soit également avec moi.

Nous découvrons que ce n’est pas ce que nous possédons qui compte, ni ce que les opinions humaines suggèrent à notre sujet. En réalité, notre but et notre joie dans l’existence dépendent de ce que nous pouvons donner sur le plan spirituel.

Notre perception de la vision du Christ, c’est-à-dire de ce que Jésus comprenait, élimine la vision impure et erronée.

Aimer son prochain ne signifie pas s’autoriser à demeurer dans des atmosphères conflictuelles. Cela reviendrait à oublier d’aimer une autre partie de la création de Dieu : nous-mêmes.