Quand j’étais élève à l’école du dimanche de la Science Chrétienne, je me souviens très bien de l’amour que mes moniteurs portaient à la Bible et au livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, ainsi qu’aux Leçons bibliques indiquées dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, qui sont composées de passages tirés de ces deux livres. Ces moniteurs dévoués m’ont fait découvrir les enseignements de notre Guide, Christ Jésus, ainsi que les guérisons qu’il a effectuées. J’ai également appris à connaître de nombreux personnages bibliques, et je me suis familiarisée avec les livres de la Bible. Enfin, j’ai appris comment Science et Santé éclaire la Bible ainsi que les enseignements et les œuvres de Christ Jésus.
Mon souvenir le plus précis est celui d’une monitrice que j’ai eue quand j’avais 12 ans. Elle était mère célibataire avec deux enfants. Malgré son emploi du temps chargé, elle préparait chaque semaine une liste de questions liées à la Leçon biblique de la semaine qu’elle envoyait aux élèves de sa classe. Nous lisions la Leçon biblique pendant la semaine afin de nous préparer à la discussion le dimanche. Cela nous faisait prendre conscience du fait que les Leçons bibliques hebdomadaires répondraient à nos besoins individuels.
Par exemple, notre famille possédait un cheval dans le centre équestre où mon père et moi prenions des leçons d’équitation. Lorsque mon père montait le cheval, celui-ci se comportait normalement, mais quand je le montais, il se mettait souvent à cavaler (avec moi sur son dos) et il m’arrivait de tomber. Mon moniteur d’équitation m’a donné de précieux conseils, en m’expliquant que je devais montrer au cheval qui était le maître.
Ce passage du livre de la Genèse figurait dans l’une des Leçons bibliques que nous avons étudiées à l’école du dimanche à cette époque : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. » (1:26) J’ai compris peu à peu que je pouvais exercer la domination et l’autorité que Dieu m’avait données en tant que Son image et Sa ressemblance. A l’école du dimanche, on récitait également chaque semaine la Prière du Seigneur, laquelle se termine par cette affirmation au sujet de Dieu : « Car c’est à Toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. » (Matthieu 6:13)
En quelques semaines, j’ai eu davantage confiance dans la présence et le gouvernement de Dieu quand j’amenais chaque jour le cheval au manège pour le monter. En comprenant mieux cette domination que Dieu m’avait donnée, j’ai amélioré mes relations avec l’animal. Il a cessé de galoper dès que je le montais, et je suis devenue plus consciente de l’amour de Dieu et de Son autorité lorsque j’étais à cheval. Cela m’a permis d’apprécier encore plus l’équitation, et de comprendre que nous glorifions Dieu à travers de nos activités. J’ai monté le cheval plusieurs fois par semaine pendant les deux années qui ont suivi. Cela a été une période heureuse et pleine de progrès.
Parallèlement, j’ai eu d’autres guérisons par la Science Chrétienne. Par exemple, quand mon cheval m’a involontairement écrasé le pied, blessant l’un de mes orteils. J’ai eu mal quand j’ai enlevé ma botte d’équitation et j’avais mal quand je marchais. Mes parents m’ont demandé si je voulais faire appel à un praticien de la Science Chrétienne pour qu’il prie pour moi. C’était la première fois que je travaillais avec un praticien. J’ai été très reconnaissante de ses prières et de la guérison rapide qui s’en est suivie. Aujourd’hui, je ne saurais dire quel orteil avait été blessé.
Quand j’ai eu vingt ans, j’ai quitté l’école du dimanche comme cela est prévu à cet âge. Mais le fait d’entendre désormais à l’église la lecture des Leçons bibliques hebdomadaires dont nous avions discuté à l’école du dimanche m’a permis de franchir naturellement cette nouvelle étape. Je lisais déjà ces Leçons bibliques régulièrement : elles étaient devenues pour moi une source très appréciée d’enseignements, d’inspiration et de conseils spirituels.
Après l’université, j’ai déménagé et je suis devenue membre d’une église filiale de la Science Chrétienne dans ma nouvelle ville. Les membres de l’église étaient accueillants et l’un d’entre eux, qui avait deux filles en âge d’aller à la faculté, m’invitait chaque dimanche à déjeuner, après l’église.
Au cours des années, j’ai été plusieurs fois monitrice à l’école du dimanche de la Science Chrétienne. Dans ce travail plein de joie et de vitalité, je prie pour savoir que les besoins de chaque enfant sont satisfaits, et que l’étude des Ecritures peut répondre à leurs questions. Chaque semaine, la Leçon biblique comprend des histoires ou des passages qui intéressent les élèves de tous âges, y compris les plus jeunes. Une histoire biblique met souvent en lumière l’une des « premières leçons » désignées par Mary Baker Eddy dans le Manuel de L’Eglise Mère : les Dix Commandements, la Prière du Seigneur et son interprétation spirituelle, et les Béatitudes du Sermon sur la montagne de Jésus (voir p. 62-63).
J’exprime ma reconnaissance aux moniteurs dévoués de l’école du dimanche qui ont guidé mes premiers pas dans l’étude de la Bible et des Leçons bibliques, ce qui m’a permis de connaître Science et Santé. Mes années à l’école du dimanche m’ont montré combien il est important de mettre en pratique les vérités de la Science Chrétienne dans la vie quotidienne. C’est ainsi que j’ai commencé à fréquenter les réunions de témoignage du mercredi, dans notre église, afin d’entendre comment d’autres personnes appliquaient la Science Chrétienne pour combler leurs besoins. Puis j’ai suivi le Cours Primaire de Science Chrétienne dispensé par un professeur autorisé. Pour ces nombreux bienfaits et pour les Leçons bibliques hebdomadaires de la Science Chrétienne, je suis profondément reconnaissante.