Au printemps 2022, alors que j’étais Première Lectrice de mon église filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste, je me suis réveillée un matin en constatant que j’avais du mal à marcher. Je ne pouvais plus bouger une de mes jambes sans ressentir d’intenses douleurs. Ma famille m’aidait gentiment à me rendre là où je devais aller, mais je devais rester près de mon bureau et simplement prier.
Je devais me préparer à conduire le service du dimanche deux jours plus tard. Quand un membre de la famille m’a conseillé de me faire remplacer, j’ai répondu que Dieu m’avait confié une tâche et qu’avec ce travail j’avais aussi reçu la capacité de l’accomplir. Comme il est dit dans la Bible : « Il accomplira donc ses desseins à mon égard. » (Job 23:14)
Mon état s’est amélioré alors que je travaillais étroitement avec un praticien de la Science Chrétienne. Je me suis attachée au fait que la Vie est Dieu, le bien, et non le mal, que je ne suis pas matérielle mais plutôt l’expression complète et spirituelle de l’Ame, Dieu, et qu’il n’y a pas de péché, pas d’erreur, dans la création de Dieu. Je devais comprendre que le péché, la maladie et la mort ne sont jamais produits par Dieu, et que rien ne pouvait m’obliger à me soumettre à eux ni à leur accorder le moindre pouvoir.
Bien qu’il m’ait été difficile de me déplacer pendant quelques semaines, j’ai continué à affirmer ma véritable identité, déclarant que je ne pouvais pas me laisser mesmériser ou hypnotiser à croire que j’étais une mortelle malade. Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Le mesmérisme est une illusion mortelle, matérielle. Le magnétisme animal est l’action volontaire ou involontaire de l’erreur sous toutes ses formes ; c’est l’antipode humain de la Science divine. » (p. 484) J’ai vu que je ne pouvais pas me laisser duper et croire à l’illusion de la vie dans la matière, ni penser qu’il y avait une action volontaire (à laquelle je choisissais de croire) ou involontaire (qui m’était imposée) de l’erreur, susceptible de m’affecter et que je devais stopper d’une manière ou d’une autre.
J’ai compris qu’il n’y a qu’un seul pouvoir, un seul Entendement, et que je n’ai donc pas besoin de changer quoi que ce soit, car je ne suis jamais ni plus ni moins que ce que Dieu a créé. Je savais que ce problème ne pouvait pas être vrai parce qu’il ne provenait pas de Dieu, qui est entièrement bon et le seul pouvoir.
J’ai vraiment ressenti qu’en servant Dieu en tant que Lectrice, et en aidant ceux qui me demandaient un soutien métaphysique, j’étais moi-même soutenue et protégée parce que je m’en remettais à Dieu. Je savais que Dieu avait déjà fait Son travail en me créant à Son image et à Sa ressemblance, et que je ne faisais que Le refléter.
J’ai parlé presque chaque jour avec le praticien, dont l’aide et le soutien ont été d'un grand secours. J’ai pu préparer les lectures pour les services religieux et être à mon poste, debout, tous les dimanches et tous les mercredis, durant tout le temps nécessaire, en remerciant Dieu, sachant bien que c’était Lui qui me soutenait. Les services religieux étaient un refuge où je trouvais la paix et me sentais inspirée. Lorsque j’ai été tentée d’abandonner, je me suis fermement attachée à la vérité, forte de la conviction qu’en m'efforçant d'être témoin de la Vie, de la Vérité et de l’Amour, je travaillais pour Dieu et qu’il était impossible que je ne sois pas à la hauteur. Cela m’a permis de tenir jusqu’à ce que le mesmérisme soit complètement brisé, que je ne souffre plus et que je sois tout à fait bien, comme je l’avais toujours été en réalité.
J’ai eu l'impression de sortir d’un mauvais rêve, dont j’étais très reconnaissante d’être réveillée ! J’ai compris que le rêve hypnotique de la vie dans la matière, (représenté par un serpent parleur dans le chapitre 3 de la Genèse) suggérant qu’il y avait des avantages à croire à la fois au bien et au mal, n’était en fait qu’un mensonge. La bonté de Dieu est toujours présente, et ce fait détruit toute possibilité que le mal aurait d’exister.
Quelle joie de savoir que Dieu est Tout, et que tout est bien ! Comme l’exprime si bien un cantique que j’aime beaucoup et que j’ai chanté tout au long de cette période :
O Dieu, grand Tout-en-tout,
Tes fils ne craignent rien :
Toi seul règnes sur nous ;
Au mal plus de soutien !
(Emily F. Seal, Hymnaire de la Science Chrétienne, no 267, trad. © CSBD)
Sheila Alioto
Wildwood, Missouri, Etats-Unis
