
Témoignages
Il y a plus de quatre ans, j'entrepris l'étude de la Science Chrétienne, et ma pensée ainsi que les circonstances de ma vie se sont merveilleusement transformées depuis. Avant cette époque je m'intéressais beaucoup à la “new thought,” à la théosophie et au spiritisme, mais lors même que j'y trouvais des idées stimulantes et vaguement belles, je n'en retirai aucune intelligence pour démontrer l'harmonie ici-bas et dès maintenant.
En lisant les témoignages d'un récent numéro de la Sentinel, je me rendis compte qu'en tardant de donner le mien je retenais un bienfait qui pouvait être utile à d'autres personnes; c'est donc avec un cœur reconnaissant que j'écris ces lignes, espérant qu'elles tomberont sous les yeux de ceux qui sont encore dans le doute. Au mois de mai 1918, ayant contracté la tuberculose, j'étais à l'hôpital et dans un état très grave.
C'est en 1908 que j'entendis parler de la Science Chrétienne pour la première fois, en lisant un exemplaire du Herold pendant que je me trouvais chez des parents. D'emblée cet enseignement m'intéressa, et j'achetai le livre de texte, “Science et Santé avec la Clef des Écritures” de Mrs.
C'est avec amour que j'écris ce témoignage, et à la gloire de Dieu qui, par Sa tendre sollicitude, m'a conduite à la vie éternelle. En 1912 je tombai subitement malade, et toute action du corps parut s'arrêter.
L'exemple de plusieurs Scientistes Chrétiens sincères me convainquit de la vérité de la Science Chrétienne. Puis, il arriva un moment où j'eus besoin d'elle, mais ne m'y étant pas adressée de tout mon cœur, j'eus à passer, quelque temps après, par une dure épreuve.
Voici près de vingt-trois ans que mon attention fut attirée sur la Science Chrétienne, et à ce moment-là j'étais pour ainsi dire sans espoir et sans Dieu dans ce monde. Je souffrais de la tuberculose au dernier degré.
Je suis venue à la Science Chrétienne quand mon fils fut guéri de la tuberculose de l'épine dorsale. Il avait reçu les soins de nombreux médecins mais était, malgré tout, dans un état d'impuissance presque complète et devait être maintenu dans une gouttière.
Quand la Science Chrétienne me trouva j'étais un moissonneur d'ivraies, et dans un état d'esprit des plus sombres. Après avoir lu les témoignages d'une Sentinel et d'un Journal que ma fille avait trouvés dans un compartiment de chemin de fer, je dis à ma femme: “Voici ma dernière chance, car toute la médecine que j'ai avalée suffirait à faire flotter un vaisseau, et ne m'a servi à rien.
Un volume de “Science et Santé avec la Clef des Écritures” fut dans notre home pendant huit ou neuf mois sans avoir été ouvert. Un soir, n'ayant rien d'autre à lire je l'ouvris et en entrepris la lecture.
Dès mon enfance j'ai recherché la vérité, car bien des choses dans ma vie journalière et ma religion me paraissaient obscures, contradictoires et confondantes. Mes recherches de la lumière spirituelle n'avancèrent que lentement et je les poursuivis à travers des chemins détournés, au prix de nombreux combats et de dures épreuves.