Témoignages
Il y a dix-neuf ans, je fus prise d'une maladie nerveuse qui s'aggrava d'année en année. J'étais dans un tel état de faiblesse qu'il me semblait que j'allais trépasser.
C'est le cœur plein de gratitude que je désire raconter comment je suis venue à la Science Chrétienne. En l'année 1910, je dus subir une opération pour des glandes enflées, et le jour où le docteur devait venir me voir pour la dernière fois, je remarquai que l'enflure commençait de l'autre côté.
"Ne craignez point, l'aurore est proche. " C'est ce que je voudrais crier, le cœur plein de reconnaissance, à tous mes chers semblables qui attendent l'heure de la lumière, comme je l'ai attendue, afin de connaître la vérité.
Je désire exprimer ma sincère gratitude d'avoir la Science Chrétienne. Je voudrais surtout dire une parole d'encouragement pour donner de l'espoir à ceux qui luttent peut-être contre ce qui semble être quelque erreur tenace, soit péché, maladie, chagrin ou manque, avec quelque mal apparemment difficile à guérir.
J'ai reçu de si merveilleux bienfaits de la Science Chrétienne que je voudrais par reconnaissance raconter un peu ce qu'elle a fait pour moi. Une fois que je nettoyais la table de la cuisine et la frottais très vigoureusement, je me heurtai soudainement le bras contre quelque chose d'aigu, et après l'avoir examiné je découvris deux bouts de fil de coton qui sortaient de mon poignet.
Semblable à une lumière resplendissante, la Science Chrétienne pénétra dans ma vie lorsque j'étais entourée de profondes ténèbres, au moment où j'étais dans une grande détresse morale et physique. J'avais le système nerveux complètement ébranlé.
C'est le cœur plein d'une joie et d'une reconnaissance profondes que je désire témoigner des bienfaits que j'ai reçus par l'intermédiaire de la Science Chrétienne. Sept ans se sont écoulés depuis que, pour la première fois, j'ai reçu d'une chère dame quelques publications de la Science Chrétienne.
Lorsqu'un ami me présenta le sujet de la Science Chrétienne il y a bien des années, j'étais à la poursuite de quelque chose de plus satisfaisant que ce que l'on peut trouver dans les enseignements ordinaires de la religion, bien que jusqu'alors je me fusse peu intéressé à la religion, attendu que tout me paraissait fort incompréhensible. Malgré cela, il me restait encore la foi en Dieu que j'avais eue dans mon enfance, ayant été élevé par de bons parents qui craignaient Dieu, et auxquels je dois beaucoup de reconnaissance.
Pendant l'année 1909, la mort de mon père nous causa un chagrin inénarrable. En 1911, ma bien-aiméee mère trépassa aussi.
Lorsque je lis les nombreux témoignages que contiennent le Journal, la Sentinel et Le Héraut, je pense souvent: Pourquoi ne relaterais-je pas ma guérison? J'ai souffert d'une maladie du sang et d'une éruption cutanée. Plusieurs docteurs essayèrent en vain de me venir en aide.