Une fois rentré chez moi, après avoir assisté à un événement familial dans un autre Etat, j’ai commencé à ressentir des élancements dans la jambe et le pied droits lorsque je me tenais debout ou que je marchais. Persuadé que la douleur passerait d’elle-même, j’ai poursuivi mes activités de natation, de cyclisme ainsi que les promenades avec mon chien plusieurs kilomètres par jour.
Cependant, la douleur et la sensation étrange que j’avais dans la jambe et dans le pied ont perduré. Grâce à mon étude et à ma pratique de la Science Chrétienne, je savais que je pouvais prendre conscience de la promesse de Christ Jésus : « Le royaume de Dieu est au milieu de vous. » (Luc 17:21) Je savais aussi que Dieu est la seule Vie et que mon identité et mon individualité sont une expression du divin Un. Cette douleur était un affront à la vérité concernant la mobilité ininterrompue qui m’a été donnée par Dieu, elle était une fausse croyance imposée à ma conscience et une extension de la croyance que je vis dans un corps mortel sujet au déclin. Pour renverser cette croyance accablante, je me suis donné un traitement par la prière en Science Chrétienne.
L’une des croyances les plus agressives à renverser était que mon corps était épuisé à la suite de nombreuses années d’activités sportives intenses de toutes sortes et qu’il se pourrait que je doive vivre avec ce problème de façon permanente.
J’ai consacré du temps chaque matin à prier silencieusement, me tournant vers Dieu et affirmant que ma véritable identité est spirituelle, celle de l’enfant bien-aimé de Dieu, l’Esprit. Je me suis efforcé, pendant la journée, d’être spirituellement vigilant afin de réfuter les suggestions selon lesquelles j’étais matériel et à la merci de la douleur et du handicap.
Deux idées concernant l’identité m’ont été essentielles. La première est que je pouvais « marcher dans l’intégrité » (psaume 26:11). Un synonyme du mot intégrité que je trouve utile est plénitude. Cette intégrité est donnée par Dieu, elle n’est pas une intégrité personnelle qu’il conviendrait de réparer ou de bricoler. La deuxième idée est venue de la réponse que donne Mary Baker Eddy à la question : « Qu’est-ce que l’homme ? », dans son livre d’étude, Science et Santé avec la Clef des Ecritures. L’énoncé : « Il est l’idée composée de Dieu » (p. 475) m’a marqué. Je ne suis pas ma propre idée ; mon identité a été conçue, engendrée, soutenue et nourrie par Dieu, pas par moi.
J’ai continué à prier ainsi pendant deux mois. A plusieurs reprises, le problème a semblé s’atténuer, mais il est ensuite revenu. Je suis cependant resté ferme dans ma prière, ainsi que dans la compréhension de ma véritable identité spirituelle et de ma relation à Dieu, le bien. Finalement, j’ai su sans nul doute que ce problème n’avait aucun pouvoir sur moi. Quand j’ai su cela de tout mon cœur, le problème a disparu. Depuis lors, je suis libre.
Roger Whiteway
Virginia Beach, Virginie, Etats-Unis
