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Comment je prie face à des problèmes persistants

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 2024

Paru d'abord sur notre site le 13 novembre 2023


Le christianisme primitif, tel que Christ Jésus l’a enseigné, incluait une approche basée sur la prière afin de résoudre les problèmes. Les prières de guérison de Jésus étaient basées sur une compréhension de la puissance de Dieu qui aidait les gens en cas de besoin.

Au cours des trois années de son ministère, le Maître a initié un mode de vie qui a encouragé les gens à aimer les autres, à les aider, et à leur faire ce qu’ils auraient voulu que les autres leur fassent. Sa théologie était basée sur le Premier Commandement, qui impose de n’avoir qu’un seul Dieu, un Dieu tout-puissant qui a tout créé et à qui tout est possible. Il a enseigné aux gens comment prier et il a démontré que cela conduit à la guérison.

Avoir pour habitude de se tourner vers Dieu en prière pour guérir est fondamental dans la pratique de la Science Chrétienne. Depuis que Mary Baker Eddy l’a découverte en 1866, la Science Chrétienne s’est avérée très efficace, et il y a des récits bien documentés de son pouvoir de guérison dans le chapitre « Les fruits de la Science Chrétienne » qui se trouve à la fin de son livre Science et Santé avec la Clef des Ecritures et dans les périodiques de la Science Chrétienne, comme celui-ci, depuis 1883.

Cependant, il y a des fois où les problèmes durent longtemps. Lorsque cela se produit, la question se pose souvent de savoir comment prier à ce sujet. Les scientistes chrétiens ont l’habitude de se tourner vers la Bible et le livre d’étude de la Science Chrétienne pour trouver des réponses, parce que la pratique de la Science Chrétienne est basée sur l’autorité biblique et sur la direction du divin Consolateur – l’esprit de Dieu, ou la Vérité. Dans chaque cas, une dévotion inébranlable à la Vérité surpasse toute erreur qui fait montre d’une résistance obstinée. La Parole inspirée de la Bible, de pair avec la lecture de Science et Santé, est capable de renverser systématiquement les erreurs de la pensée humaine, de surmonter la matérialité de l’époque et d’ôter le poids des opinions humaines qui penchent du mauvais côté.

Par exemple, si l’on prie depuis longtemps sans résultat, il peut sembler que nos prières soient des mots vides de sens et que nos tentatives de guérir par la prière seule soient vaines. Mais cela signifie-t-il vraiment que nos prières ont échoué ou que Dieu nous a abandonnés ?

La réponse se trouve dans la Bible et dans les écrits de Mary Baker Eddy. Moïse assura au peuple : « L’Eternel, ton Dieu, marchera lui-même avec toi, il ne te délaissera point, il ne t’abandonnera point. » (Deutéronome 31:6) Un verset de la première Epitre aux Corinthiens conseille : « Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur. » (15:58) Et Science et Santé déclare : « Est-ce que la prière nous fait du bien ? Oui, le désir qui s’élance, affamé de justice, est béni de notre Père et ne revient pas à nous sans effet. » (p. 2)

D’après mon expérience, chaque prière est exaucée, sans faute. La réponse ne résoudra peut-être pas instantanément tout le problème, mais elle révélera toujours la prochaine étape à franchir. Et, à chaque étape de la prière, nous nous rapprochons de la façon dont Dieu voit, reconnaissant que nous sommes, tout comme les autres, spirituels, parfaits, complets et libres.

A chaque étape de la prière, nous nous rapprochons de la façon dont Dieu voit, reconnaissant que nous sommes spirituels, parfaits, complets et libres.

Dans ma troisième année scolaire, il y avait trois groupes de lecture différents dans ma classe, selon le niveau de lecture des élèves : lent, moyen ou rapide. J’étais dans le groupe lent, et mon professeur a dit à mes parents que non seulement je lisais extrêmement lentement, mais que j’avais une très faible capacité à comprendre ce que je lisais. Bien que le terme trouble de l'apprentissage n’ait pas été prononcé, c’est ainsi que le problème serait décrit aujourd’hui. Il est généralement admis qu’il n’y a pas de remède pour ce qui est actuellement considéré comme un trouble neurologique permanent.

A cause de mes problèmes de lecture, mes années de scolarité ont été assez difficiles. Cependant, au fil des ans, mes parents et moi avons prié constamment pour décoller l’étiquette qui limitait ma capacité d’apprentissage. Nos prières étaient basées sur ce que nous savions des enseignements de la Science Chrétienne, à savoir que l’intelligence est une qualité de Dieu, et qu’en tant qu’enfant de Dieu, je reflète tout ce que Dieu, l’Entendement divin, connaît et comprend. J’apprenais que mon intelligence ne venait pas d’un cerveau humain mais de l’Entendement divin.

Même si je priais, je ne suis pas devenu un expert de la lecture du jour au lendemain. Cependant, au fil des années, j’étais reconnaissant de voir que mes compétences en lecture et ma compréhension progressaient, et je devenais ainsi plus optimiste.

En grandissant, j’ai commencé à prier davantage par moi-même. Je me suis révolté contre la notion de handicap. Science et Santé dit : « L’Esprit diversifie, classifie et individualise toutes les pensées, et celles-ci sont aussi éternelles que l’Entendement qui les conçoit ; mais l’intelligence, l’existence et la continuité de toute individualité demeurent en Dieu, qui en est le divin Principe créateur. » (p. 513)

Après avoir accepté que Dieu me considérait comme une idée intelligente de l’Entendement, un merveilleux changement s’est produit dans ma pensée, et l’étiquette humaine est tombée. Je ne me concentrais plus sur la lecture, mais plutôt sur le fait d’être un lecteur. J’ai accordé beaucoup d’attention dans mes prières aux obligations morales qui incombent aux Lecteurs dans les églises de la Science Chrétienne, telles qu’elles sont indiquées par notre Leader dans le Manuel de L'Eglise Mère. Il s’agit notamment d’être un chrétien exemplaire, de « se préserver des souillures du monde – ne pas se laisser contaminer par le mal » (p. 31), et de lire avec compréhension. Plus j’accueillais ces exigences spirituelles dans ma vie quotidienne, plus ma compréhension progressait.

Au cours de nombreuses années de prière constante, les progrès se sont manifestés pas à pas et, depuis de nombreuses décennies, je suis capable de lire et de comprendre à un niveau considéré comme normal. Cette expérience m’a prouvé que nos prières ne sont jamais vaines et que la Science Chrétienne guérit même les cas que le monde prétend incurables. Le résultat le plus précieux de cette expérience a été que non seulement je suis devenu un bon lecteur, mais plus important encore, je suis devenu une meilleure personne.

Dans nos conversations quotidiennes, l’expression « pas encore » est utilisée pour expliquer qu’une chose ne s’est pas produite, mais qu’il est prévu qu’elle se produise. Ce n’est pas une mauvaise approche ; cela signifie simplement que nous n’avons pas terminé une action. C’est une façon parfaitement légitime de penser à la guérison qui n’est pas entièrement réalisée tout de suite. Dans la plupart des cas, cela indique que le travail n’a pas été entièrement accompli, même si beaucoup de bon travail a été fait jusqu’à présent et qu’une guérison complète est attendue.

Dans ses écrits sur la guérison spirituelle, Mary Baker Eddy mentionne que « les trésors de [Science et Santé] ne sont pas encore perceptibles à la vue de bien des hommes… la beauté de la sainteté n’est pas encore gagnée » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 114). Elle écrit également, après s’être référée au « néophyte dans la Science Chrétienne », que « dans la guérison et dans l’enseignement, l’étudiant n’a pas encore atteint l’entière sagesse de la pratique par l’Entendement. » (Rétrospection et Introspection, p. 78) Et c’est vrai ! L’expérience m’a montré que, même lorsque nous n’avons pas encore fait l’expérience d’une guérison complète, celle-ci apparaîtra, lorsque les trésors, la beauté et la sagesse de Dieu seront réalisés par la démonstration.

Il y a de nombreux moments dans la vie où nous anticipons quelque chose qui ne se produit pas aussi rapidement que nous l’aurions souhaité. Cela ne signifie pas nécessairement que nous faisons quelque chose de mal ou que nous ne sommes pas semblables au Christ dans notre vie. Cela peut simplement signifier que nous devons démontrer davantage la vie de Christ – plus de compassion, d’altruisme et de courage moral à l’image de Christ ; plus de conviction et moins de doute ; plus de foi et moins de peur ; plus de compréhension et moins d’ignorance. Dans de telles situations, nous apprenons à être patients, c’est-à-dire constants dans nos efforts.

Il ne fait aucun doute que l’objectif est de guérir rapidement, mais jusqu’à ce que nous maîtrisions pleinement cette démonstration, notre pratique actuelle de la Science Chrétienne est toujours extrêmement efficace. Les malades sont guéris, les pécheurs sont réformés, et en conséquence, notre monde se transforme progressivement. Que les guérisons soient lentes ou rapides, toutes les guérisons mènent à une meilleure compréhension de Dieu.

Quand il est nécessaire de prier davantage, je refuse d’abandonner l’espoir de la guérison, peu importe le temps que cela doit prendre. Je n’abandonnerai ni ne céderai jamais au découragement. Un tel refus n’est pas basé sur la volonté humaine mais sur une compréhension métaphysique de la puissance divine.

La fondatrice de la Science Chrétienne a noté qu’elle « trouve le chemin moins ardu quand elle a toujours présent à la pensée son but élevé que lorsqu’elle compte les pas qu’elle fait en s’efforçant d’y arriver. » (Science et Santé, p. 426) De même, je trouve que, lorsqu’un problème dure, le chemin est moins décourageant si je garde l’objectif élevé de la guérison spirituelle au premier plan de mes pensées, plutôt que si je compte le nombre de jours où j’ai prié. La nécessité de continuer de prier n’est pas un problème, mais plutôt une opportunité pour croître davantage, pour exprimer plus de grâce, plus de persévérance et pour recevoir plus de bénédictions. Je n’ai aucun doute dans mon cœur quant au fait que chaque problème doit finalement cesser, et la guérison en résulter.

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