Il y a quelque temps, une grosseur est apparue sur mon cou. Comme cela devenait de plus en plus visible, j’ai appelé un praticien de la Science Chrétienne pour qu’il prie pour moi.
Même si je n’éprouvais apparemment aucune crainte, je savais grâce à mon étude de la Science Chrétienne que la crainte est la base de la maladie, et que le succès de la guérison spirituelle dépend de l’élimination de la crainte, même latente. En fait, c’est la première priorité dans le traitement en Science Chrétienne. Il est dit dans la Bible : « La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte. » (I Jean 4:18) J’avais besoin de réaffirmer cette idée.
Il m’est apparu que lorsque Dieu a chargé Moïse de la responsabilité de demander à Pharaon de faire sortir d’Egypte les enfants d’Israël, Moïse a dû être rempli de crainte. Puis il a dû ressentir une peur immense quand il a vu sa main couverte de lèpre. Moïse avait reçu l’ordre de Dieu de mettre sa main contre son corps. Mais son obéissance à Dieu a prouvé que peu importe à quel point la maladie semblait réelle, elle était irréelle, parce que la maladie ne vient jamais de Dieu. Et la lèpre a alors disparu (voir Exode 4:6, 7).
Cette expérience a sûrement dû donner à Moïse une meilleure compréhension de l’amour guérisseur de Dieu et du manque de fiabilité du témoignage mortel, incapable de fournir une preuve valable de la véritable condition de l’homme. C’est la première leçon que j’ai tirée de cette expérience.
La deuxième leçon a consisté à ne pas m’approprier un problème, aussi réel qu’il puisse paraître. Lorsque nous faisons face à une difficulté, il est tellement tentant de penser : « “J’ai” un problème que “je” dois guérir. » Mais ce n’est jamais le bon point de départ pour prier. La Science Chrétienne nous enseigne à toujours commencer par la réalité spirituelle – le fait que nous sommes les enfants de Dieu, créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, et que nous reflétons et exprimons la perfection et la nature éternelle de la Vie divine. L’apparition d’un problème physique n’est rien de plus qu’une suggestion qu’il fait partie de nous et qu’il est donc réel. Mais, en réalité, une condition matérielle ne fait jamais partie de nous, qui sommes la création spirituelle de Dieu.
La troisième leçon est venue d’un e-mail du praticien de la Science Chrétienne qui priait pour moi. C’était un signal d’alarme m’avertissant de ne pas laisser d’autres personnes ni d’autres situations m’irriter. Cela a exigé de ma part un peu de prière et de discipline spirituelle, mais c’était formidable de commencer à voir que l’Amour divin me gouvernait et qu’il gouvernait tout le monde autour de moi. Je suis encore en train d’apprendre cette leçon actuellement, mais des progrès se sont sans nul doute produits à cette époque, et je suis devenu moins enclin à réagir.
La quatrième chose que j’ai apprise a été l’importance de prendre une position ferme en faveur du type de traitement que je désirais, et de ne pas rester assis entre deux chaises. Tant que j’étais indécis et que je gardais ouverte la possibilité de traiter le problème par des moyens matériels, ma prière s’en trouvait fragilisée. Dans son ouvrage fondamental, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy nous exhorte à ne pas douter du gouvernement de Dieu et de Sa sollicitude omnipotente. Et, dans l’Apocalypse, Jean adresse cette critique à l’église de Laodicée : « Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant. » (Apocalypse 3:15)
J’ai réalisé que je devais choisir l’un ou l’autre. Etais-je convaincu de l’omnipotence de Dieu et du contrôle qu’Il exerce sur le corps, ou croyais-je que la matière exerce ce contrôle ? J’ai choisi Dieu, l’Esprit, et je me suis attaché à affirmer l’omnipotence de Dieu dans mes prières.
En quelques semaines seulement, l’excroissance s’est percée, puis elle s’est dissoute et n’a laissé aucune trace. J’étais très heureux de ce résultat.
Dans la Bible, le livre de Job nous offre une merveilleuse promesse : « Pour toi, dirige ton cœur vers Dieu, étends vers lui tes mains [...] alors tu lèveras ton front sans tache, tu seras ferme et sans crainte. » (Job 11:13, 15) Dans mon expérience, c’est une promesse qui a été tenue.
Gregory McLane
Dallas, Texas, Etats-Unis
