Je suis allée pour la première fois dans une église du Christ, Scientiste, à l’âge de trois ans. Avec l’aide d’un praticien de la Science Chrétienne, mon père avait été guéri d’une maladie qui, selon les médecins, nécessitait une intervention chirurgicale. Toute la famille s’est rendue à l’église le dimanche suivant.
Je n’ai jamais oublié ce que j’ai appris la première fois que je suis allée à l’école du dimanche : Dieu est bon et Il est toujours avec moi. Les élèves de la classe – des enfants de trois ans – répétaient tous ensemble : « Dieu est en haut, en bas, partout. » Et, en même temps, nous nous levions, nous nous asseyions, puis nous tournions autour de nos chaises. Avec le recul d’une adulte, je pense que cette activité permettait de gérer des enfants turbulents. Mais, en tant qu’élève, cela ne m’a jamais effleurée. Je savais que nous étions en train d’apprendre à découvrir Dieu.
Plus tard, quand j’étais au lycée, je me souviens d’un soir où mon père est rentré du service du mercredi de notre église filiale où il avait donné un témoignage. Il a dit qu’il avait exprimé sa gratitude pour la protection dont j’avais bénéficié lorsque j’étais tombée du tracteur après que nous avions fauché le champ de luzerne. Entendre que mon expérience avait fait partie d’un service religieux m’a donné un point de vue complètement différent. Pour la première fois, j’ai réalisé que nos guérisons ne sont pas seulement personnelles, mais qu’elles font partie de l’histoire plus vaste de l’Amour divin qui répond aux besoins de l’humanité. L’église avait fait le lien entre ce que j’avais vécu, ma ville et le monde.
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