Un jeudi soir de mars dernier, alors que je conduisais vers l’aéroport pour accueillir le fils de mon mari, j’ai ressenti une contraction dans ma nuque. Je n’y ai pas fait attention à ce moment-là, mais le lendemain matin, je ne pouvais plus du tout bouger la tête, et déglutir était douloureux.
J’ai appelé un praticien de la Science Chrétienne et j’ai commencé à prier. J’ai réfléchi à ce que signifie avoir la nuque raide. Une définition du mot « raide » m’est apparue : « impossible ou très difficile à plier ». Parmi les synonymes, on compte : « inflexible, rigide, intransigeant », et parmi les antonymes : « flexible, souple, accommodant » (dictionnaire-synonyme.com). Je me suis demandé si j’étais en train de devenir une nuque raide – mentalement inflexible et faisant preuve de rigidité dans mon insistance à m’attribuer un sens erroné de responsabilité personnelle concernant ce que je pensais devoir être fait à l’église ou dans la famille. J’ai réalisé que j’avais, en effet, besoin de surmonter une attitude obstinée et le sentiment que je portais un fardeau.
Je faisais beaucoup de choses pour la famille, tout en occupant le poste de Première Lectrice dans mon église filiale du Christ, Scientiste, qui organise des services en personne et en ligne. Plusieurs membres de l’église m’avaient même qualifiée de pilier de l’église. Et qu’est-ce qu’un pilier ? Quelque chose de rigide ! J’ai réalisé que j’avais pris trop de responsabilités pour notre petite église et que je devais abandonner mon ego et tout sentiment de fardeau personnel. Je me souviens avoir appris que c’était une forme de fausse théologie que de croire que quelqu’un pouvait se sentir épuisé ou fatigué après avoir accompli un travail au service de Dieu.
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