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Voir parfaitement

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 2023

Paru d'abord sur notre site le 24 octobre 2022


Pendant de nombreuses années, j’ai accepté une limitation physique qui est devenue un mode de vie pour moi. Quand j’étais dans ma cinquième année scolaire, et j’avais environ dix ans, mon institutrice a dit à ma mère que j’avais besoin de lunettes. Elle a dit : « Il n’arrive pas à lire le tableau. » Maman m’a acheté des lunettes, mais je ne les portais que lorsque c’était nécessaire.

Quand j’ai passé mon permis de conduire, on m’a informé que mon permis serait accordé sous condition, car j’étais obligé de porter des lunettes pour conduire. Dès lors, j’ai mis des lunettes pour conduire.

De nombreuses années plus tard, devenu un conducteur senior, j’y suis retourné pour renouveler mon permis, et l’examen oculaire n’a pas été concluant. En conséquence, je n’ai pas pu renouveler mon permis de conduire et on m’a demandé d’acheter des verres avec une correction plus forte avant de revenir pour un nouveau test. Mais l’ophtalmologiste m’a dit que j’avais déjà la correction la plus forte qui soit. Il ne pouvait plus rien faire pour moi.

Découragé, j’ai songé à acheter un vélo électrique et à renoncer à la voiture. Mais, au lieu de cela, je me suis finalement tourné vers Dieu pour obtenir de l’aide. En tant que scientiste chrétien de longue date, j’avais toujours trouvé cela naturel, mais j’avais éprouvé une résistance lorsqu’il s’était agi de prier pour ce problème particulier. Désormais, cela semblait être l’unique solution. J’ai ouvert ma Bible au psaume 23, qui commence par : « L’Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien », et j’ai réalisé que c’était une promesse qui m’assurait que je pouvais compter sur mon divin berger pour obtenir de l’aide. Nous ne pouvons jamais manquer de rien quand nous agissons ainsi.

J’ai réalisé aussi que je ressentais une répugnance anormale à demander à un autre scientiste chrétien de prier pour moi, et pourtant j’ai reconnu la nécessité de le faire. Le nom d’une praticienne de la Science Chrétienne m’est venu à l’esprit et je l’ai appelée pour lui demander un traitement métaphysique. Je lui ai fait part de mon incapacité à renouveler mon permis de conduire. De la manière la plus convaincante, elle m’a dit que j’aurais mon permis de conduire. Sa réponse a allumé un feu en moi. De toute évidence, elle refusait toute pensée d’échec ou de désespoir et, à l’inverse, elle m’orientait sur la voie de la confiance dans l’aide de Dieu. Elle était pétrie de la conviction que mon être est spirituel, irrévocable et parfait, et je pouvais ressentir cette conviction.

Environ deux semaines plus tard, je suis retourné au service d’Etat des véhicules motorisés et j’ai été examiné de nouveau. J’ai de nouveau échoué, et on m’a dit de revenir plus tard. J’ai persévéré dans ma foi en Dieu, et la praticienne m’a assuré de la puissance et de la présence de Dieu. Lorsque j’ai finalement obtenu le document de renouvellement, il contenait l’exigence habituelle : « Doit porter des verres correcteurs ».

Peu de temps après avoir reçu le permis renouvelé, j’ai obtenu une guérison complète de ma vision. Au début, je n’ai pas réalisé que ma vue était parfaite. Je vaquais à mes occupations sans m’apercevoir que je voyais tout. Plus tard, alors que j’étais assis à la plage, un compagnon m’a demandé si je pouvais lire un panneau sur les règles de pêche affiché sur une jetée. Je l’ai lu rapidement à voix haute sans mes lunettes, et il s’est étonné que je puisse le lire correctement à une telle distance.

Après avoir eu besoin de lunettes pendant plus de quarante ans pour voir clairement les objets éloignés, je pouvais maintenant lire les panneaux de signalisation, les plaques d’immatriculation et les panneaux d’avertissement, et même voir les visages des personnes marchant vers moi bien avant de m’en approcher. Du fait que je ne pouvais plus voir avec mes vieilles lunettes, je les ai jetées à la poubelle avec une grande joie. Je suis retourné au département des véhicules à moteur et j’ai fait à nouveau tester mes yeux. Pour la première fois de ma vie, j’ai obtenu un permis de conduire qui n’était assorti d’aucune restriction.

En repensant à cette guérison, j’ai réalisé l’importance de cette déclaration de Mary Baker Eddy dans le livre d’étude de la Science Chrétienne : « La vue, l’ouïe, tous les sens spirituels de l’homme, sont éternels. On ne peut les perdre. Leur réalité et leur immortalité sont dans l’Esprit et dans la compréhension, non dans la matière – d’où leur permanence. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 486)

Garder à l’esprit la perfection et la permanence des sens spirituels que Dieu donne à l’homme apporte la guérison, une guérison pour laquelle je suis très reconnaissant. Comme il est dit dans le cantique no 93 de l’Hymnaire de la Science Chrétienne : « La joie du travail parfait » est sa récompense (William P. McKenzie, trad. lit.).

Phra Arnsen Blakely
Newport Beach, Californie, Etats-Unis

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