Peu de temps après avoir été élue Première Lectrice de l’église filiale du Christ, Scientiste dont je suis membre, j’ai commencé à avoir des problèmes de santé. Même si mon mandat de Lectrice ne commençait que quelques mois plus tard, il impliquait de conduire les services du dimanche et les réunions de témoignage du mercredi, ce qui supposait une préparation considérable.
Un jour, je me suis sentie très mal. J’ai appelé un praticien de la Science Chrétienne pour qu’il prie avec moi. Immédiatement, ma peur de la maladie est partie et j’ai ressenti la présence de Dieu – l’Amour divin. J’ai été en mesure de poursuivre mes activités normalement, mais je ne pouvais pas parler correctement. Tous mes mots étaient mal prononcés. Ma parole semblait entravée et parler me demandait du temps.
L’idée était très tentante de suggérer aux membres de l’église de procéder à une nouvelle élection pour le poste de Première Lectrice. Mais cela ne me semblait pas juste, parce que je savais que j’avais été guidée vers ce poste par la prière. J’ai décidé que je devais apprendre à faire davantage confiance à Dieu, à être calme et à savoir que Dieu est tout. J’ai aussi réalisé que je devais apprendre à mieux me connaître en tant qu’enfant de Dieu, afin de surmonter la peur et le doute.
Mary Baker Eddy, qui a découvert la Science Chrétienne, écrit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Connais-toi toi-même, et Dieu te donnera la sagesse qu’il te faudra pour remporter une victoire sur le mal et Il t’en fournira l’occasion. » (p. 571). Pendant deux mois, avant de commencer à lire, j’ai appris à mieux comprendre ce que signifie être l’enfant bien-aimée de Dieu. Puisque je suis Son enfant, je reflète Sa bonté et Sa perfection. Je suis toujours capable de faire ce qu’il est juste que je fasse parce que je reflète Dieu. Une semaine avant de commencer, je ne pouvais toujours pas parler normalement, mais je me sentais comme une enfant joyeuse et confiante, et j’en étais très heureuse.
En Science Chrétienne, la Bible et Science et Santé sont désignés comme notre pasteur. Mon premier dimanche en tant que Première Lectrice est arrivé et j’étais à mon poste, prête à écouter ce que le pasteur dirait à la congrégation, moi y compris. J’avais simplement à faire confiance, à ouvrir mon cœur à son message et à laisser venir l’inspiration et la guérison. Et il en a été ainsi. Nous avons eu un service de guérison plein d’inspiration.
A partir de ce moment-là, je n’ai plus eu de problème pour lire. En trois semaines, la guérison était complète et elle l’est restée depuis plus de cinq ans. Je suis tellement reconnaissante pour cette démonstration du pouvoir de guérison de l’Amour divin.
Ute Keller
Bleckede, Allemagne