J’ai été élevée dans une famille scientiste chrétienne. Mes grands-parents, des deux côtés, étaient également des scientistes chrétiens. Dans la famille, nous avons été guéris de fractures, de réaction allergique extrêmement irritante due au sumac vénéneux, d’insolations, de grosseurs et de bosses, de dépression, et de bien d’autres choses encore. J’étais si reconnaissante d’avoir été témoin de ces guérisons et d’en avoir vécu plusieurs. Si j’ai le moindre doute sur l’efficacité de la Science Chrétienne, je me remémore ces guérisons (et aussi du fait que je n’ai jamais été malade durant mon enfance) et je me dis : « Comment pourrais-je douter du pouvoir de guérison de la Vérité ? »
Il y a environ cinq ans, j’ai eu une guérison qui est un fondement dans ma pratique de la Science Chrétienne. Un jour d'été, j’étais inquiète à cause d’une perte anormale de sang. Mon premier réflexe a été de penser que c’était quelque chose de grave. Cependant, j’avais récemment suivi l’enseignement de la Science Chrétienne, le Cours Primaire, et je savais exactement ce que je devais faire – je savais comment me traiter par la Science Chrétienne. J’ai retrouvé mon calme en affirmant la présence de l’unique Entendement divin qui donne toute la grâce et l’intelligence dont j’avais besoin pour traiter cette question par la prière. J’ai également appelé ma mère, qui est scientiste chrétienne, et je lui ai demandé de prier pour moi.
Peu après lui avoir dit avec quoi je me débattais, je me suis évanouie. Je n’arrivais plus à contrôler mon corps qui avait des convulsions. Mais j’étais encore un peu consciente, je savais ce qu’il fallait faire. Mon père était récemment tombé d’un toit la tête la première, mais il s’en était sorti indemne. Je l’avais questionné sur ce qui s’était passé entre le moment où il était tombé et celui où il avait touché le sol. Il m’avait répondu qu’il avait eu le temps de s’adresser à Dieu. Je m’étais alors demandé comment, en si peu de temps, on pouvait se tourner vers Dieu. Mais maintenant, allongée sur le sol, j’étais moi aussi capable de faire la même chose. Pendant un instant, j’ai été parfaitement consciente de la totalité de Dieu.
Immédiatement, les convulsions ont cessé et j’ai pu reprendre le téléphone pour parler à ma mère, qui n’avait pas raccroché. Elle m’a dit que mes cousins allaient venir me chercher et m’emmener dans une maison d’accueil de la Science Chrétienne. J’ai également appelé un praticien de la Science Chrétienne, qui a accepté de prier pour moi. Ce jour-là, toutes les fois que je l’ai appelé, il m’a parlé avec beaucoup de tendresse.
J’ai été admise dans la maison d’accueil de la Science Chrétienne. Le praticien, les membres de ma famille et moi-même avons continué de prier. Je sentais tellement d’amour m’environner. Je me souviens avoir prié spécifiquement avec les idées du chapitre intitulé « La Science de l’être », tiré du livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy. Pendant que je priais, j’étais très consciente de la nature harmonieuse de l’univers et du fait que tout était en accord avec le Principe, Dieu.
Je priais également pour comprendre la présence de l’unique Entendement, Dieu, la seule conscience réelle. Il était très clair pour moi qu’il n’existe qu’un seul Entendement qui procure l’harmonie et l’équilibre éternels. Je raisonnais ainsi : puisqu’il n’y a qu’un seul Dieu, et donc un seul Entendement, je n’ai pas d'autre conscience que celle du bien – qui manifeste la vivacité, l’attention, et aucune crainte.
En lisant et en étudiant Science et Santé, j’ai été convaincue de la présence du Christ, la Vérité. Je savais que le pouvoir de guérison de la Science divine est incontestable ; la matière ne manifestait que le pouvoir que je lui donnais. Il était évident pour moi que cette maladie n’avait pas d’intelligence et ne possédait pas une once de vérité. Je rejetais catégoriquement l’idée que j’étais malade.
Après avoir prié ainsi environ une heure, j’étais certaine que la guérison était en bonne voie. Cependant, j’avais toujours peur que les symptômes de l’hémorragie persistent, et je priais spécifiquement pour traiter cette peur, c’est-à-dire pour reconnaître la véracité et la puissance de l’unique Entendement, dans lequel il n’y a aucune de place pour la peur. J’ai admis que la peur ne m’appartenait pas, et qu’elle ne pouvait pas et ne pourrait jamais prendre possession de ma pensée ou en avoir le contrôle. Je le savais !
L’idée suivante m’inspirait beaucoup : « La crainte n’a jamais fait cesser l’être et son action. » (Science et Santé, p. 151) Nous sommes gouvernés par la loi inébranlable, parfaite, imperturbable et toujours présente de Dieu.
A partir de ce moment-là, l’hémorragie s’est arrêtée. Cela s’est passé en l’espace de quelques heures. La guérison a été si rapide que j’ai pensé que les nurses allaient se demander pourquoi j’étais là !
J’ai contacté le praticien, mon professeur de Science Chrétienne, pour lui faire part de ma gratitude pour son soutien sans faille. Il m’a envoyé cette réponse : « Vous vous êtes réveillée d’un rêve qui ne doit plus jamais se reproduire, plus jamais ! » Je n’ai plus jamais souffert de ces symptômes.
Je suis si reconnaissante pour cette guérison totale. Elle m’a donné une nouvelle perspective pour mon étude de la Science Chrétienne. Je suis également très reconnaissante à Dieu pour l’amour de ma famille et pour le dévouement désintéressé des nurses, des praticiens et des professeurs de Science Chrétienne. Enfin, je suis à jamais pleine de gratitude pour la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy.
Lena Carlson
Chestnut Hill, Massachusetts, Etats-Unis
