C’était un dimanche matin, et je me préparais pour aller à l’école du dimanche de la Science Chrétienne, où j’enseignais une classe de lycéens. Cela faisait trois jours que je souffrais d’un mal de dents. J’étais découragée, et je n’arrivais pas à me détacher de la douleur. Puis je me suis souvenue de deux témoignages de guérison de maux de dents que j’avais entendus, l’un lors d’une émission de radio du Christian Science Sentinel et l'autre lors d'une réunion de témoignage du mercredi à l'église (ce dernier a été publié dans Le Héraut de la Science Chrétienne ; voir Kenneth E. Bemis, « Ni abcès ni carie », septembre 2006). Ces témoignages m’ont encouragée et m’ont donné l’espoir que moi aussi je pouvais être guérie.
Au fil des ans, j’avais accepté l’idée que je n’étais pas en mesure de guérir les problèmes de dents par des moyens spirituels et j’avais eu recours à un dentiste. Mais je me souvenais aussi des paroles de Jésus : « Tout est possible à Dieu. » (Marc 10:27) Ce matin-là, j’ai donc appelé un praticien de la Science Chrétienne pour qu’il me donne un traitement par la prière. La conversation a été très brève – je ne me souviens même plus de ce qu’il m’a dit précisément – mais aussitôt j’ai ressenti un merveilleux encouragement.
Quand j’ai raccroché, j’étais remplie de joie. C’était comme si une lumière avait jailli dans une pièce sombre. Avant l’appel, je ne pensais qu’à la douleur, et maintenant je n’y pensais plus du tout ! A ce moment-là j’ai senti que je « quitt[ais] ce corps et demeur[ais] auprès du Seigneur. » (II Corinthiens 5:8) Et cette élévation spirituelle soudaine a duré bien au-delà de ce moment.
Quand je suis arrivée à l’église dans ma classe de l’école du dimanche, les élèves m’ont demandé ce qu’il m’était arrivé. Ils voyaient ma joie. J’ai répondu que je venais d’être guérie ! Et en effet, c’était le cas. Lorsque je suis allée chez le dentiste plusieurs mois plus tard pour un détartrage, il n’a pas trouvé le moindre problème sur aucune de mes dents.
Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy explique parfaitement comment cela peut être possible : « Si l’Esprit ou le pouvoir de l’Amour divin rend témoignage à la vérité, c’est là l’ultime condition, le moyen scientifique, et la guérison est instantanée. » (p. 411) Je suis profondément reconnaissante pour le caractère immédiat et permanent de la présence et du pouvoir de la guérison divine.
Beth Campbell
Portland, Oregon, Etats-Unis