Au printemps dernier, à un moment où j’avais vraiment besoin d’être guérie, j’ai réalisé que la bataille appartenait à l’Eternel, Dieu. La question était de voir comment Dieu maintient Sa propre image et ressemblance, pas de guérir le corps. Le véritable besoin était que je maintienne fermement mon engagement envers Dieu de tout mon cœur et que je le vive chaque jour, comme l’a fait Josaphat lorsqu’il était menacé par des forces ennemies (voir II Chroniques 20).
Cela faisait deux semaines que j’étudiais en profondeur pour mieux comprendre la vision qu’avait saint Jean du nouveau ciel et de la nouvelle terre, ainsi que de : « la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, descendant du ciel d’auprès de Dieu. » (voir Apocalypse 21:2, d’après la version King James) J’avais également étudié la vie de Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne. Mary Baker Eddy aimait tellement l’humanité qu’elle a passé sa vie à travailler pour éveiller l’humanité souffrante à la présence aimante de Dieu, qui continuellement subvient à nos besoins et prend soin de chacun d’entre nous.
J’ai trouvé très utile ce que Mary Baker Eddy explique au sujet de la vision de Jean du nouveau ciel et de la nouvelle terre. Elle écrit : « Lorsque vous lirez cela, souvenez-vous des paroles de Jésus : ‘‘Le royaume de Dieu est au-dedans de vous.’’ Il est donc possible d’avoir cette conscience spirituelle dès maintenant. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 573-574) Grâce à son encouragement, je me suis rendu compte qu’il m’était possible, à moi aussi, d’avoir cette conscience spirituelle dès maintenant, parce que le royaume de Dieu est au-dedans de moi.
Au cours de cette période d’étude métaphysique, alors que je me préparais un jour pour aller travailler, j’ai tout à coup ressenti dans le dos une douleur intense et lancinante. Je ne pouvais ni me tenir debout, ni marcher, ni m’asseoir, ni m’allonger sans éprouver une violente douleur. C’était vraiment horrible !
J’ai appelé mon professeur de Science Chrétienne pour lui demander un traitement par la prière. Je ne comprenais pas pourquoi cela m'arrivait alors que j’étudiais et que j’apprenais tant de choses, d’autant plus que je m’efforçais de donner la priorité à Dieu dans tous les domaines de ma vie.
Au début, je me suis demandé si je n’avais pas eu de pensées erronées. Mon professeur m’a expliqué que la question : « Est-ce que je suis en train de penser correctement ou de traiter cela correctement ? » repose sur une fausse prémisse, celle de croire que l’on est séparé de Dieu. Cela suggère qu’il existe un autre entendement, une autre influence ou un autre pouvoir, et ce n’est pas possible. J’ai rapidement compris que je ne voulais pas continuer dans cette voie. J’ai travaillé pour savoir que Dieu est mon seul Entendement, et que tout ce que je pense est ce que Dieu révèle et pense.
Au lieu de me demander ce qui devait être corrigé, j’ai pris conscience que je devais rejeter la prétention que c’était à moi de résoudre quoi que ce soit ; par conséquent je devais partir de la réalité de mon être complet, mon unité avec Dieu en tant que Son image et Sa ressemblance.
J’ai compris que je n’avais pas à être malheureuse ou perturbée par la situation, ni me sentir vulnérable ou encore victime. J’ai travaillé pour conserver ma joie, en revendiquant la présence de Dieu et en déclarant que j’étais maintenant dans le royaume des cieux, indépendamment de ce que les sens matériels me disaient. J’ai continué d’étudier dans ce sens et de me rendre à mon bureau. Chaque fois que la douleur se présentait, je tournais ma pensée vers Dieu.
La nuit suivante, en me réveillant, je me suis demandé si j’étais guérie. Je me suis rendu compte que même cette question partait du postulat que j’ai un corps matériel que j’essaie de guérir. J’ai changé ma façon de penser en me détournant d’un point de vue plein de doute pour adopter celui de la domination, et j’ai déclaré : « Je suis parfaite maintenant ». Je savais que Dieu me donnait la compréhension et la force de connaître et de revendiquer cette réalité.
J’en suis arrivée au point où j’avais la sensation que la douleur était sans importance. Je savais que j’étais dans le royaume maintenant et que rien ne pouvait m’empêcher de le voir et de le savoir. J’ai continué à faire mon travail avec joie et à saisir les opportunités que Dieu me donnait.
Notre Maître, Christ Jésus, a prouvé sa domination sur le mal qui voulait le tenter de transformer les pierres en pain. En d’autres termes, d’utiliser Dieu pour obtenir quelque chose de bon à partir de la matière. Jésus savait que Dieu le soutenait et que tout ce dont il avait besoin lui viendrait directement de Dieu. Après avoir compris cela, j’ai laissé tomber l’idée d’essayer de trouver le moyen d’être à l’aise physiquement.
Il m’est apparu encore plus clairement que mon travail consistait à demeurer dans la conscience de l’Amour, à me maintenir dans le royaume de Dieu, et à voir mon être complet en tant qu’image et ressemblance spirituelles de Dieu. Je percevais que ce problème prétendait que Dieu, notre Père-Mère, ne pouvait maintenir Sa propre image et Sa propre ressemblance.
La troisième nuit, j’ai dormi d’une traite, et le lendemain je marchais en me tenant droite sans aucune douleur et en toute liberté.
Josaphat, lorsqu’il était menacé, « se disposa à chercher l’Eternel » (II Chroniques 20:3) et se réjouit de la toute-puissance de Dieu. J’ai suivi son exemple et j’ai trouvé la paix en sachant que mon salut dépendait de Dieu seul, du fait spirituel que la perfection est présente indépendamment des circonstances humaines. Je suis tellement reconnaissante à Dieu pour Son amour et pour ce que la Science Chrétienne enseigne.
Jodie Maurer
St. Louis, Missouri, Etats-Unis
