La plupart d’entre nous vous diront qu’il leur est impossible de compter le nombre de fois où ils ont eu peur. Mais depuis le début de l’année dernière, pour beaucoup (certainement des millions de personnes dans de nombreux pays), ces peurs occasionnelles se sont transformées en une anxiété permanente. Si personne ne tient à avoir peur, il est communément admis que la peur fait inéluctablement partie de l’existence.
Franklin Roosevelt, qui fut président des Etats-Unis durant une grande partie de la Grande Dépression et presque tout le temps que dura la Seconde Guerre mondiale, gagna le cœur des Américains au plus fort de la Dépression quand il prononça la phrase devenue célèbre : « La seule chose que nous ayons à craindre, c’est la crainte elle-même. » Des centaines de siècles plus tôt, Christ Jésus fit beaucoup plus en montrant aux femmes et aux hommes qu’ils n’avaient pas à s’incliner devant la peur sous quelque forme et pour quelque raison que ce soit.
« Rassurez-vous… n’ayez pas peur ! », « Ne vous inquiétez pas… » (Marc 6:50, Matthieu 6:25), dit Jésus à ceux qui semblaient être en proie à la terreur – par exemple, un père dont le fils unique était au seuil de la mort, un homme paralysé depuis des années, ses propres disciples qui naviguaient dans une barque prise dans une violente tempête, ou un grand nombre de pauvres en situation de précarité alimentaire. Ces maladies et ces situations dramatiques furent totalement maîtrisées et firent place à la santé, à la paix, à la sécurité, aux ressources nécessaires. Notre Maître était-il juste doué pour calmer les gens, en leur faisant voir que la situation n’était pas vraiment aussi grave qu’ils le pensaient ? Ou bien quelque chose d’autre était-il à l’œuvre ?
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