Dans le cadre d’un groupe d’étude de la Bible, j’ai récemment approfondi le sens de la parabole dans laquelle Jésus compare le royaume des cieux à « un filet jeté dans la mer et ramassant des poissons de toute espèce. Quand il est rempli les pêcheurs le tirent ; et, après s’être assis sur le rivage, ils mettent dans des vases ce qui est bon, et ils jettent ce qui est mauvais. » (Matthieu 13:47, 48)
Cela m’a fait réfléchir à ce que j’ai pu faire ces derniers temps – repenser à d’anciens souvenirs et les trier : les bons, basés sur ce qui est spirituel, étant à conserver, et ceux qui étaient douloureux et mortels à jeter. L’étude de cette parabole m’a permis de mieux comprendre ces directives de Mary Baker Eddy : « Gardez la porte de la pensée. N’admettez que les conclusions dont vous voudriez voir les effets se réaliser sur le corps, et vous vous gouvernerez harmonieusement. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 392) En triant mes pensées pour n’accepter que celles qui élèvent, purifient et sont utiles aux autres et à moi-même, j’ai rejeté la peur, la colère, le désir de vengeance, la haine, la jalousie et d’autres pensées mortelles indignes. J’ai ainsi libéré de la place pour accueillir davantage de bonnes pensées, ce qui me permet de mieux voir la voie à suivre dans mon cheminement spirituel.
Par exemple, j’avais gardé de la colère contre une femme qui avait raconté des mensonges à ma femme à mon sujet. Ce souvenir me privait de ma bonne humeur habituelle. Il me fallait non seulement pardonner son mensonge à cette personne, mais également à ma femme, qui y avait d’abord cru. J’avais entretenu cette colère pendant un certain temps. Mais, par la suite, quand j’ai réfléchi plus à fond à la parabole du filet, j’ai fait remonter ces souvenirs à la surface, j’ai pu nier qu’ils soient vrais et qu’ils puissent me dominer. A la place, j’ai reconnu la réalité de la loi divine de paix et d’harmonie et, très peu de temps après, ma vie quotidienne et mon foyer ont retrouvé la paix et l’harmonie. Toute colère liée à ce souvenir a disparu.
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